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Les Créances Commerciales : connaître les spécificités

Recouvrement de créances commerciales

Les créances commerciales

Dans le secteur des affaires, quand une transaction commerciale se finalise entre deux parties, une créance naît. Cette créance, dénommée commerciale, matérialise le droit de percevoir un paiement du débiteur, qui reste à ce jour non honoré.

Explorez plus en profondeur dans cet article les aspects fondamentaux du recouvrement de créances commerciales. Nous vous dévoilerons tant les particularités, la juridiction appropriée, et constaterons également que la créance peut ne pas être nécessairement commerciale…

Sommaire - Gestion des créances

Les Créances Commerciales : Allier droit et juridiction

Qu’est-ce qu’une créance commerciale ?

La créance devient commerciale dès que le débiteur et le créancier sont tous deux commerçants, ou que la dette émane d’un acte de commerce conclu entre deux sociétés commerciales (SARL, SAS, …). Cette créance est habituellement matérialisée par une facture ou une lettre de change. À l’échéance, le créancier est autorisé à exiger le règlement de la somme due, normalement justifiée par une preuve écrite, telle qu’une reconnaissance de dette.

Conformément à l’article L110-1 du Code de commerce, la loi considère par exemple que toutes les opérations de banques publiques constituent des actes de commerce.

Cette reconnaissance constitue un acte écrit par lequel le débiteur (l’emprunteur) s’engage à verser les sommes dues au créancier (le prêteur), et peut exister sous différentes formes, avec ou sans échéance de remboursement spécifiée, comme dans le cas d’un contrat de prêt entre particuliers.

S’il n’y a pas de preuve écrite ou d’absence de contrat, il est alors possible que le créancier perde ses droits, faute de pouvoir apporter des preuves supplémentaires en cas de différend.

La créance commerciale suit des règles bien plus strictes que la créance civile étant issue d’une interaction entre deux commerçants.

En cas de différend commercial, le Tribunal de Commerce est compétent pour traiter ce genre d’affaires et aura l’expertise nécessaire pour la résolution du différend.

Toutefois, dans le cadre de transaction commerciale internationale, dépendant bien souvent d’accords internationaux ou de législations spécifiques, identifier la juridiction adaptée peut s’avérer être plus complexe.

Pour approfondir la compréhension des défis auxquels les commerçants font face, notamment les risques d’impayés, découvrez notre article détaillé sur les stratégies efficaces pour y remédier.

Comment se déroule le recouvrement de créances commerciales ?

Pour pouvoir exiger le règlement d’une créance, il s’avère crucial de prendre ses précautions dès l’émission de l’acte de commerce. En effet, en l’absence de preuves écrites concrètes, il sera très difficile, voire impossible de faire valoir le recouvrement.

Pour qu’une créance commerciale puisse être recouvrable, elle doit correspondre à trois critères :

  • Certaine : la créance ne doit pas pouvoir être contestée. Cela signifie que la prestation doit bien avoir été réalisée ou que la commande a correctement été livrée.
  • Liquide : le montant dû doit être fixé au préalable, mais doit aussi être explicitement défini sur la facture émise par le créancier au débiteur.
  • Exigible : une fois les délais de règlement dépassés, le créancier est autorisé à entamer des procédures afin de récupérer la somme due.

De ce fait, le créancier dispose de plusieurs options pour le recouvrement :

Il peut choisir de gérer cette tâche en interne en engageant un chargé de recouvrement ou opter pour l’externalisation en faisant appel à DCN Recouvrement.

Les procédures de recouvrement sont généralement structurées en commençant par une tentative de recouvrement à l’amiable après l’arrivée au terme du paiement.

En cas d’échec s’ensuivra une mise en demeure, et si aucune solution n’est trouvée alors l’affaire pourra être portée devant le tribunal de commerce.

Différences entre créance civile et créance commerciale

La créance civile, contrairement à une créance commerciale, se rapporte à une obligation financière hors du contexte commercial. En effet, si aucune des deux parties n’exerce une activité commerciale de manière professionnelle, on évoque donc une créance civile.

Par exemple, lorsqu’on évoque une pension alimentaire, chèque sans provision, loyer impayé ou alors simplement un prêt d’une somme d’argent à un ami ou membre de sa famille en attendant d’être remboursé, alors on parle de créance civile.

La principale différence entre les créances civiles et les créances commerciales réside dans leur contexte initial.

Quant à la juridiction compétente pour traiter une créance civile, cela varie en fonction du montant de la créance :

Juridiction compétente pour le traitement d'une créance civile

Pour des créances inférieures à 10 000€, c’est le tribunal d’Instance qui est compétent. La procédure est simplifiée et moins formelle, ce qui permet de résoudre les différends plus rapidement et à moindre coût.

Pour les montants moyens ne dépassant généralement pas 100 000€, c’est au tribunal de grande instance que l’affaire est portée. Ces différends sont plus complexes et les procédures associées sont souvent plus formelles.

Pour toute créance plus élevée, l’affaire peut directement passer en cour d’appel ou tout autre juridiction supérieure compétente.

Les créances, qu’elles soient commerciales ou pas, occupent une place importante dans l’écosystème financier et juridique des entreprises. Bien qu’elles diffèrent toutes deux dans leur nature ou leur contexte, elles présentent bien des procédures juridiques similaires.

Si vous avez des questions spécifiques concernant une créance ou si vous avez besoin d’assistance dans le recouvrement de vos créances, n’hésitez pas à nous contacter via notre page contact, nous serons ravis de vous apporter une réponse.

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Le cas d’un décès lors d’un impayé

Le recouvrement d'une créance en cas de décès du débiteur

Le cas d'un décès lors d'un impayé

Connaître les procédures lors du décès d’un débiteur s’avère important. En effet, on peut se demander qui va régler les créances. Plusieurs possibilités pour rembourser les factures impayées du créancier sont donc envisageables.

Il faut savoir que le décès d’un débiteur peut constituer un obstacle à l’exécution. Nous allons vous expliquer dans cet article comment se déroule le recouvrement de créance en cas de décès du débiteur, afin de comprendre comment cette situation est gérée.

Sommaire - Gestion des créances

Quels recours en cas de décès du débiteur ?

Les sollicitations de factures constituent un instrument crucial pour prévenir les créances impayées. Elles permettent d’effectuer un rappel préventif avant même que l’échéance de la facture ne soit atteinte.

 

Lorsque vous procédez à des sollicitations, veillez à les personnaliser en fonction de la phase où vous vous situez. Est-ce que mon client doit me régler prochainement ? L’échéance de ma facture est-elle dépassée ? Pour éviter une créance impayée pouvant parfois finir par être irrécupérable, vous devez impérativement effectuer des sollicitations régulières. Ces relances de factures se déroulent habituellement en plusieurs phases.

Le réglement des dettes à partir des actifs du défunt

Tout d’abord, un inventaire des actifs (biens, propriétés, comptes bancaires, investissements) et des créances (prêts, factures impayées, obligations) du défunt doit être établi. Cela peut être fait par l’exécuteur testamentaire désigné ou, en l’absence de testament, par un administrateur successoral nommé par la cour.

La plupart du temps, les créances du défunt sont généralement réglées à partir de ses actifs. Néanmoins si les actifs du débiteur sont insuffisants pour couvrir toutes les créances, certains créanciers peuvent être prioritaires en fonction de la législation locale. À noter qu’une législation locale désigne les lois, règlements et ordonnances émis par les autorités, tels que les gouvernements municipaux, régionaux ou provinciaux. Les créanciers non garantis pourraient ne pas récupérer la totalité de ce qui leur est dû.

✏️ À noter : Les créances peuvent donc être classées en fonction de leur priorité. Par exemple, les créances fiscales et les frais funéraires sont souvent prioritaires, tandis que d’autres créances peuvent être traitées après.

Comment se passe l'héritage et la succession ?

Lorsque le débiteur décède, selon le droit des successions, les droits du créancier sont éteints avec le décès si aucun héritier n’est reconnu et qu’aucune succession n’est ouverte. Si les héritiers sont reconnus on distingue 3 situations distinctes, aussi appelées l’option successorale :

  • Soit les héritiers acceptent purement et simplement la succession : cela signifie qu’ils acceptent tous les actifs et créances du défunt, y compris les prêts, factures impayées et créances fiscales. Dans ce cas, le créancier pourra poursuivre le recouvrement des créances auprès des héritiers qui quant à eux s’engagent à la gestion des créances du défunt.

Par exemple, Madame X a été informée de son héritage après le décès de sa grand-mère, elle a accepté purement et simplement la succession. Cela signifie qu’elle a accepté la responsabilité de tous les éléments de la succession tels qu’ils étaient, qu’il s’agisse de biens, d’argent, d’actifs ou de créances, sans aucune restriction ni limitation.

  • Soit les héritiers acceptent la succession à concurrence de l’actif net : c’est-à-dire qu’ils acceptent d’assumer la responsabilité des créances du débiteur dans la limite de la valeur nette des actifs de la succession. En d’autres termes, ils ne seront responsables des créances que dans la mesure où il existe des actifs pour les couvrir.

Par exemple, Monsieur X a appris qu’il héritait de la succession de son grand-père, il a choisi d’accepter l’héritage à concurrence de l’actif net. Cela signifie qu’il accepte les biens de l’héritage, mais qu’il utilise d’abord les actifs pour rembourser les créances, et ce qui restera sera pour lui. Il s’agit de sa façon pour gérer l’héritage de manière à ne pas hériter des créances de son grand-père.

  • En dernier, on retrouve le refus de la succession, les héritiers renoncent donc à toute réclamation sur les actifs. Cette décision peut être prise si les créanciers estiment que les créances sont si importantes ou si les actifs de la succession sont si limités qu’il n’est pas rentable de poursuivre la récupération.

En exemple, nous pouvons citer Madame Z qui a appris que son défunt frère avait laissé derrière lui une créance considérable due à des investissements malheureux, elle a immédiatement choisi de refuser l’héritage pour éviter de devoir assumer cette créance financière.

Dans les deux derniers cas, grâce à la protection des héritiers le créancier ne pourra pas poursuivre le recouvrement de créances à l’issue de la clôture de la succession.

Les héritiers peuvent également se demander s’il leur est possible de déposer un dossier de surendettement. Il faut savoir qu’il s’agit d’une démarche personnelle qui ne peut être faite que par une personne vivante pour gérer ses propres créances. Par conséquent, les héritiers ne peuvent pas déposer un dossier de surendettement au nom du défunt pour annuler ou restructurer ses créances.

✏️ À noter : Il faut savoir que si des héritiers acceptent la succession, le créancier doit faire connaître ses créances auprès du notaire chargé de celle-ci. Celui-ci a 15 mois pour déclarer sa créance après l’acceptation à concurrence de l’actif net de la succession par les héritiers pour espérer obtenir le paiement. Après cette échéance passée, la créance sera forclose. Cela désigne la perte du droit d’intenter une action en justice pour recouvrer une créance en raison du non-respect du délai légal spécifique. En d’autres termes, lorsque le créancier ne prend pas les mesures juridiques appropriées dans un certain laps de temps pour récupérer une créance, il peut perdre son droit de le faire ultérieurement.

option successorale et recouvrement

Que se passe-t-il si le débiteur est héritier d'une succession ?

Lorsque le débiteur est héritier d’une succession en cours, il est tout à fait possible pour le créancier d’obtenir le règlement de cette créance en se payant directement sur la succession.

De ce fait, le créancier ou son mandataire devront se faire connaître auprès du notaire chargé de la succession. Dans ce cas, soit le notaire accepte directement d’adresser le règlement. Mais, il peut également refuser. Alors, il conviendra de faire une saisie attribution entre les mains du notaire ou de lui signifier un ordre irrévocable de paiement qui le contraint d’adresser le règlement.

Une fois toutes les créances et les actifs distribués conformément à la loi ou au testament, la succession peut être liquidée ou clôturée.

Les créances laissées par le défunt peuvent avoir des conséquences sur les héritiers et la succession. Les options disponibles pour gérer ces situations telles que l’acceptation de la succession à concurrence de l’actif net ou bien le refus de la succession dépendent de divers facteurs, notamment des lois locales et de la situation financière du défunt.

Il s’avère donc crucial de comprendre les implications juridiques et financières de chaque option notamment si vous souhaitez faire appel à DCN Recouvrement.

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Qu’est-ce qu’une créance douteuse en comptabilité ?

Créance client

Qu'est-ce qu'une créance douteuse en comptabilité ?

En comptabilité, plusieurs termes servent à identifier la gestion du poste client. Les créances clients sont au cœur de la santé financière d’une entreprise. Il arrive néanmoins que certaines d’entre elles deviennent des créances douteuses, malgré la mise en place d’une procédure de recouvrement amiable ou de recouvrement judiciaire, mettant à mal la solidité du bilan comptable. Comment éviter les créances douteuses ? Comment le recouvrement de créances peut permettre d’optimiser mon bilan comptable ? Quel rôle peut avoir DCN Recouvrement sur les créances douteuses et la gestion du poste client ? Quand est-ce qu’une créance peut être considérée comme douteuse ? On vous dit tout !

Sommaire - Gestion des créances

Qu'est-ce qu'une créance douteuse en comptabilité ?

Une créance douteuse, c'est quoi ?

Une créance douteuse représente une créance client dont la récupération devient problématique suite à diverses circonstances. Une créance douteuse correspond précisément à la situation où une entreprise éprouve des incertitudes concernant sa capacité à récupérer le montant exigible de l’impayé. Autrement dit, il s’agit d’un montant financier qu’un client (débiteur) doit à une société, mais dont la récupération intégrale soulève des interrogations. Cette situation peut résulter de multiples échéances de paiement non respectées par le client débiteur, de problèmes économiques que celui-ci traverse ou encore d’une faillite de l’entreprise elle-même.

✏️ À noter : Quelle est la différence entre créance douteuse et créance litigieuse ? Attention à ne pas confondre créance douteuse et créance litigieuse. La créance douteuse reste liquide, exigible et certaine, là où la créance litigieuse est justement contestée par votre client débiteur. Ces créances peuvent rapidement affecter le bilan comptable d’une entreprise, compromettant sa trésorerie.

L’exemple le plus évident pour la créance litigieuse est lorsque vous transmettez une facture à votre client et que celui-ci conteste la validité de la facture. Dans ce cas la créance devient litigieuse.

🕵️ Exemple : Supposons qu’un individu dépose un dossier de surendettement car il ne parvient plus à honorer ses créances. Après avoir échangé avec lui, vous constatez que la situation est irrémédiablement compromise : il n’est pas solvable. En effet, ses revenus sont insuffisants pour faire face à ses créances accumulées. Alors, la créance doit être classée comme étant une créance douteuse.

Gérer une créance douteuse

Une gestion adaptée des créances clients nécessite une compréhension approfondie du bilan comptable de l’entreprise. En amont, vous devez vous assurer que les factures sont correctement enregistrées et que les retards de règlement peuvent être identifiés rapidement pour prévenir d’une situation compromettante.

Le recouvrement de créances, que ce soit le recouvrement amiable ou le recouvrement judiciaire, peut intervenir dans la minimisation de l’impact d’une créance pouvant potentiellement devenir douteuse. Cela implique d’externaliser la gestion du poste client auprès de DCN Recouvrement dans le but d’effectuer les relances des factures impayées, les négociations de délais ou encore voir les différents recours à des mesures plus formelles comme le passage en procédure contentieuse.

L’intervention de DCN Recouvrement dans la gestion d’une créance douteuse peut donc se faire de deux manières :

  • Par voie amiable : la société de recouvrement de créances va tenter de négocier un arrangement avec le débiteur afin qu’il règle sa créance.
  • Par voie judiciaire : Si la négociation amiable échoue, la société de recouvrement de créances peut engager une procédure de recouvrement judiciaire afin d’obtenir le règlement de la créance. Elle peut passer par voie de référé, par une injonction de payer ou encore par une assignation devant le tribunal.

Dans le cadre de l’intervention d’une société de recouvrement de créances, le champ d’action sur une créance douteuse est large. Elle peut contacter le débiteur pour lui rappeler sa créance et lui proposer un arrangement de règlement, mener une enquête approfondie sur le débiteur pour identifier ses biens ainsi que ses revenus ou encore engager une procédure judiciaire pour celui-ci.

Comment enregistrer une créance douteuse dans mon bilan comptable ?

Le bilan comptable de votre entreprise constitue le premier élément impacté par une créance douteuse. S’il s’avère qu’après l’intervention d’une société de recouvrement la facture reste impayée, vous devez suivre les étapes suivantes :

  1. Déterminer si la créance est effectivement douteuse en évaluant plusieurs facteurs : la situation financière de votre client débiteur, le montant de la créance, la durée de l’impayé et les éléments en faveur du recouvrement de créances
  2. Créer une provision pour dépréciation des créances clients. La provision pour dépréciation des créances clients est une charge qui va vous permettre de provisionner les créances douteuses.
  3. Transférer les créances douteuses comme suivant : vous devez débiter le compte 416 « Clients douteux ou litigieux » et vous devez créditer le compte 411 « Créances clients »

Pour rappel, pour qu’une créance client soit comptabilisée, 3 conditions doivent être remplies :

 

  • L’exécution de la prestation de services ou la livraison du bien doit avoir eu lieu
  • La facture correspondant à la prestation ou aux biens livrés doit avoir été émise et acceptée par le client
  • Le client doit être identifiable (dont l’identité est connue par l’entreprise)

🕵️ Exemple : Supposons que vous ayez, dans votre entreprise, une créance de 10 000€ auprès d’un client qui traverse des difficultés financières. Vous estimez que le risque de non-recouvrement de la créance est de 50%. Dans ce cas vous devez enregistrer la créance comme suivant :

La provision pour dépréciation des créances de 5000€ sera déduite du résultat de l’exercice. Si la créance est finalement recouvrée, la provision sera annulée.

La provision pour dépréciation des créances de 5000€ sera déduite du résultat de l’exercice. Si la créance est finalement recouvrée, la provision sera annulée.

Bilan comptable

Le montant des créances clients constitue un indicateur important de la santé financière d’une entreprise. Un montant élevé de créances clients peut indiquer que l’entreprise a des difficultés à collecter ses règlements ce qui nuit à sa liquidité, en d’autres termes ayant un impact négatif sur la capacité de l’entreprise à faire face à ses obligations à court terme.

L’administration des créances douteuses constitue un élément à prendre en compte dans la santé financière de votre entreprise. Vous devez impérativement l’enregistrer dans votre bilan comptable. Néanmoins, vous pouvez déployer des stratégies de recouvrement de créances dès que vous pressentez une dégradation de votre situation d’impayé. Si vous désirez en apprendre davantage sur le bilan comptable, consultez notre article sur la définition et la composition du bilan comptable.

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Qu’est-ce qu’une créance liquide, exigible et certaine ?

recouvrement amiable et recouvrement judiciaire des créances, quelles conditions ?

Qu’est-ce qu’une créance liquide, exigible et certaine ?

Dans l’univers juridique, et particulièrement dans le secteur du recouvrement de créances, la conception de créance liquide, exigible et certaine occupe une position fondamentale, spécialement lorsqu’il convient de récupérer les montants dus. Appréhender ces concepts s’avère indispensable pour les professionnels, surtout si vous envisagez d’instaurer des démarches de recouvrement de créances. Dans cette analyse, nous examinerons les raisons pour lesquelles une créance doit présenter un caractère liquide, exigible et certain ainsi que son importance dans un processus de recouvrement amiable ou de recouvrement judiciaire, notamment si vous sollicitez les services d’une société de recouvrement de créances.

Sommaire - Gestion des créances

Qu'est-ce qu'une créance liquide, exigible et certaine ?

Qu'est-ce qu'une créance ?

La créance, selon l’acception juridique, désigne la somme qu’un individu ou une organisation, dénommé le créancier, est fondé à exiger d’une autre partie, appelée débiteur. Elle constitue une obligation pour le débiteur et une créance pour le créancier. Cette définition demeure également valable dans la terminologie comptable, puisqu’une créance représente un avoir pour le créancier et une obligation (débit) pour le débiteur.

Pour initier une démarche de recouvrement amiable ou de recouvrement judiciaire, il est essentiel que cette créance satisfasse à trois exigences fondamentales : elle doit être liquide, exigible et certaine. Si la créance ne remplit pas ces trois conditions, il devient impossible de conduire avec succès une procédure de recouvrement de créances.

Qu'est-ce qu'une créance liquide, exigible et certaine ?

Une créance liquide

Une créance est liquide si son montant est défini ou définissable. Ceci implique qu’il ne doit exister aucune évaluation approximative de la somme due. Bien que le montant précis ne soit pas quantifié, la créance peut être qualifiée de liquide si elle peut aisément être transformée en valeur monétaire et donc, être associée à un équivalent financier. L’indétermination du montant peut compromettre l’exécution forcée de la créance. Une créance peut toutefois être considérée comme liquide même en l’absence de chiffrage exact.

Une créance exigible

Une créance est qualifiée d’exigible lorsque le créancier est habilité à réclamer le règlement immédiat de celle-ci. Cette situation survient dès lors que l’ensemble des délais de paiement octroyés au débiteur sont arrivés à terme. Il est nécessaire d’accorder une vigilance spécifique au délai de prescription de la créance, qui encadre la portée du recouvrement amiable et revêt une dimension essentielle dans une procédure de recouvrement judiciaire. Entre la date d’échéance et avant la date de prescription, le créancier peut exiger le règlement de la créance.

À titre d’illustration, si vous disposez d’un contrat à exécution successive, c’est le défaut de paiement de l’échéance qui permettra de considérer que la créance devient exigible.

🚨 Attention ! Dans le contexte d’un contrat à exécution successive (qui s’oppose au contrat à exécution instantanée), le créancier est autorisé à invoquer la déchéance du terme. Ce mécanisme rend exigible le paiement pour les montants échus et à venir.

À titre d’exemple, si vous souscrivez un abonnement chez Basic Fit avec un engagement de 24 mois et que vous interrompez vos paiements après 3 mois, le créancier est en capacité de vous réclamer les 21 mois restants, en y adjoignant potentiellement les pénalités de retard et les frais qui en résultent. Vous vous retrouvez donc avec une dette de 21 mois en suspens de règlement puisque Basic Fit peut vous opposer la déchéance du terme.

Une créance certaine

Une créance est qualifiée de certaine lorsqu’elle répond à deux exigences principales. En premier lieu, elle doit avoir une existence effective, ce qui implique que la date de règlement convenue doit être dépassée. En d’autres termes, le créancier ne peut exiger le paiement antérieurement à l’échéance établie.

Outre le fait de devoir être existante, la créance doit présenter un caractère incontestable. Autrement dit, il ne doit subsister aucune contestation concernant son existence ou son montant. Pour établir l’existence d’une créance certaine, le créancier peut s’appuyer sur des pièces justificatives telles que des factures, des bons de commande ou des contrats. Si la créance n’est pas contestable, donc qu’elle est considérée comme certaine, et que vous respectez les deux autres critères, vous pouvez envisager une procédure d’injonction de payer puisque celle-ci est non-contradictoire.

Quelle importance dans une procédure de recouvrement de créances ?

Le respect des critères de liquidité, d’exigibilité et de certitude doit être examiné préalablement à l’engagement de toute démarche de recouvrement de créances, notamment auprès d’une société de recouvrement de créances. En effet, ce sont ces exigences qui vont conditionner l’admissibilité d’une action judiciaire destinée à récupérer les créances. Avant d’initier une quelconque procédure judiciaire, il appartient au créancier de vérifier que sa créance satisfait à ces trois conditions.

⚠️ Attention ! Vous devez tenir compte du fait que pour engager une procédure judiciaire, vous devez être rigoureux concernant le délai de prescription. Cette période de prescription s’établit à 2 ans en matière de prestation de service et consommation, 5 ans entre commerçants, 5 ans en droit commun et 10 ans lorsqu’il s’agit de la prescription en recouvrement judiciaire. Il est donc essentiel de déterminer à partir de quel moment cette durée commence à s’écouler.

Il faut également savoir que cette période de prescription peut être suspendue ou interrompue, notamment en cas de paiement effectué par le débiteur, d’une reconnaissance de dette, de mesures d’exécution forcée ou encore de l’engagement d’une procédure judiciaire. Pour approfondir ce sujet, consultez notre article sur le délai de prescription.

Dans le contexte d’une démarche de recouvrement judiciaire, la réunion de ces trois critères autorise l’envoi d’une mise en demeure au débiteur et, le cas échéant, l’initiation de démarches juridiques pour récupérer l’impayé. Il convient de noter que si la prestation à l’origine de la créance fait l’objet d’un différend, il est possible que la créance ne soit pas qualifiée de certaine.

Appréhender ce que constitue une créance liquide, exigible et certaine s’avère fondamental en qualité de créancier, particulièrement lorsqu’il convient de solliciter une société de recouvrement de créances pour récupérer les impayés. Ces trois exigences conditionnent l’admissibilité d’une action judiciaire. En satisfaisant à ces critères et en adoptant les démarches appropriées pour le recouvrement des créances, les créanciers peuvent optimiser leurs probabilités de récupérer les montants qui leur sont dus.

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Gérer les créances client en comptabilité

Gérer les créances client en comptabilité

Optimiser la gestion de vos créances client en comptabilité

Dans la comptabilité d’entreprise, la gestion efficace des créances clients permet de surveiller les montants dus par la clientèle. Devant habituellement être honorés dans les échéances initialement fixées, il arrive que ces délais ne soient pas observés et que des actions de recouvrement soient entreprises.

Administrer rigoureusement ces créances clients permet simultanément de réduire les risques d’impayés, mais également d’obtenir une meilleure prévision de la trésorerie de l’entreprise.

Cette analyse présentera les principes fondamentaux de la gestion des créances clients en comptabilité et en recouvrement, ainsi que les méthodes d’évaluation du risque client, les stratégies à déployer, ou encore les instruments à utiliser pour optimiser cette gestion des risques financiers.

Sommaire - Gestion des créances

Gérer les créances client en comptabilité

Tout comprendre des créances client

Définition des Créances Client

Une créance client, c’est le montant dû par le client à une entreprise pour l’acquisition d’un bien ou pour la fourniture de services, qui demeurent en suspens de règlement.

Pour qu’elle puisse être reconnue, il faut que cette créance soit certaine, liquide et exigible.

Cette créance doit être réglée dès la prestation de services réalisée ou la réception d’une commande, et ce, dans une période maximale de 60 jours à partir de la facturation, ou de 45 jours fin de mois selon la date mentionnée dans le contrat.

À l’expiration de cette période, et si la créance n’a toujours pas été acquittée, elle peut alors faire l’objet de démarches de recouvrement par l’entreprise.

Importance des créances pour la trésorerie

Comptabilisées comme des actifs au bilan, ces créances représentent des fonds à percevoir, et constituent donc un élément essentiel dans la gestion financière de l’entreprise. En effet, ce différé de paiement signifie que l’entreprise attend des montants qui ne sont pas encaissés dans les délais prévus, ce qui engendre une insuffisance de liquidité pour l’entreprise.

✏️ À retenir : En l’absence de ces liquidités, l’entreprise peut éprouver des difficultés pour honorer ses propres charges courantes, va débuter un retard dans ses propres règlements, et ne sera plus en mesure d’investir dans son développement.

Dans certaines situations, certaines entreprises se retrouveraient contraintes de souscrire un emprunt de trésorerie pour entreprise en difficulté. Cela réduira également la capacité d’une entreprise à effectuer des placements de trésorerie.

comptabilité

Stratégies de gestion comptable des Créances Client

La mise en place de certaines stratégies peut vous permettre de diminuer les risques de créances clients impayées susceptibles d’affecter défavorablement la liquidité de votre entreprise.

L’Évaluation du risque Client

Pour minimiser les risques, il est préférable d’adopter une approche préventive. En effet, évaluer la solvabilité de votre client préalablement à tout engagement commercial peut permettre d’apprécier sa capacité à honorer ses dettes dans les délais convenus.

Pour vous documenter, il vous est possible de consulter le Registre du commerce, ou encore le Trésor public pour collecter des informations. Cela permet simultanément de réduire les risques, tout en s’assurant d’établir des relations commerciales plus durables.

✏️ À retenir : Vous pouvez utiliser le site d’Infogreffe dans le but de vous informer sur les sociétés.

Définir vos conditions de paiement et de facturation

Pour éviter de vous retrouver avec une créance qui ne pourrait être revendiquée, il est préférable de vous assurer que vos conditions de paiement établies dans votre contrat soient parfaitement explicites et correctement formulées. Il est essentiel de spécifier quelles échéances de paiement vous accordez, ainsi que les pénalités de retard auxquelles vos clients s’exposent pour clarifier chacune des informations et éviter tout type de malentendu et faciliter la démarche de règlement pour votre client.

Suivi des retards de paiements et relance des Impayés

Le moindre retard est à proscrire, et c’est pour cette raison qu’il vous faudra maintenir à jour un registre comptable des clients dont vous attendez encore le règlement. N’attendez pas l’expiration de l’échéance de paiement stipulée dans les clauses de vos contrats pour débuter vos relances clients. Commencez à solliciter amicalement peu de temps avant l’échéance, puis progressez graduellement au gré des relances infructueuses.

Sollicitez vos clients plus officiellement une fois le délai dépassé puis n’hésitez pas à solliciter une agence spécialisée dans le recouvrement de créances. Si malgré tous vos efforts rien n’aboutit, il vous faudra envisager d’engager des procédures judiciaires.

Relancez vos clients plus formellement une fois le délai dépassé puis n’hésitez pas à faire appel à une agence spécialisée dans le recouvrement de créances. Si malgré tous vos efforts rien n’y fait, il vous faudra penser à engager des procédures judiciaires.

🔎 À savoir : Automatiser vos relances peut vous permettre de gagner en efficience. À l’inverse, personnaliser les messages contribue à la préservation de la relation client. À vous d’identifier l’équilibre optimal. Selon votre budget, vous pouvez tenter de dénicher un logiciel de comptabilité gratuit qui vous fera économiser du temps et de l’argent.

Gérer efficacement vos créances clients en comptabilité s’avère essentiel pour garantir une trésorerie équilibrée. Par l’instauration de ces diverses stratégies, et en adoptant des méthodes performantes, tant pour le monitoring que pour vos relances, vous pourrez réduire au maximum les retards de paiement et ainsi optimiser les liquidités disponibles pour effectuer de meilleurs placements de la trésorerie de votre entreprise.

Pour une gestion optimale de vos créances, n’hésitez pas à nous solliciter. Notre équipe d’experts est disposée à vous accompagner dans vos différentes relances pour recouvrer vos créances.

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Que faire en cas de chèque sans provision ?

Émission d'un chèque sans provision

Que faire en cas de chèque sans provision ?

Recevoir un chèque sans provision peut s’avérer être une expérience désagréable avec votre client, en plus de pouvoir générer des frais supplémentaires pour votre entreprise : En somme, de quoi compromettre votre relation commerciale. Mais qu’est-ce qu’un chèque sans provision et comment réagir si on y est confronté ?

Cet article vise à expliquer ce qu’est un chèque sans provision, comment réagir lorsqu’on y est confronté et quelles sont les démarches légales qui pourraient vous être utiles avant d’avoir recours au recouvrement de créances pour récupérer votre dû de ce chèque impayé.

Sommaire - Gestion des créances

Que faire en cas de chèque sans provision ?

Le Chèque sans provision : qu’est-ce que c’est ?

Définition et implications légales

On appelle « chèque sans provision » un chèque émis par une personne qui ne dispose pas des fonds suffisants sur son compte bancaire afin de pouvoir couvrir le montant qui est inscrit sur le chèque.

Cette situation, également qualifiée sous le terme d’insuffisance de provision n’est pas sans répercussions : elle déclenche des procédures légales spécifiques tant pour l’émetteur que pour le bénéficiaire du chèque.

Émettre des chèques sans provision peut entraîner des sanctions allant de simples frais supplémentaires, jusqu’à des poursuites judiciaires, et peut même conduire à un blocage de compte ou une interdiction d’émettre de nouveaux chèques.

Quelles conséquences pour l'émetteur et le destinataire ?

Un chèque rejeté pour défaut de provision peut avoir des conséquences tout aussi significatives pour la personne recevant le chèque que celle qui l’émet.

Du point de vue de l’émetteur : L’émission d’un chèque sans provision peut conduire à des sanctions financières tels des frais bancaires élevés, et peut même aller jusqu’à une possible interdiction bancaire inscrite au fichier central des chèques (FCC).

Dans le cas où l’émetteur du chèque serait un professionnel, la réputation de son entreprise pourrait également en pâtir.

Pour le destinataire : Le rejet du chèque pour défaut de provision entraîne dans un premier temps l’absence du paiement initialement escompté mais aussi des frais de rejet. La question se pose alors : qui règle les frais de rejet ? Généralement, ces frais sont imputés au destinataire du chèque, mais des recours existent pour récupérer ces coûts auprès de l’émetteur en ajoutant des frais supplémentaires lors de la régularisation pour compenser cela.

Que faire si on reçoit un chèque sans provision ?

Recevoir un chèque sans provision place le bénéficiaire de celui-ci dans une situation délicate, ce qui nécessite donc une action à la fois prompte et réfléchie. Voici la démarche à suivre pour régulariser au mieux cette situation et assurer un encaissement efficace.

compte sans provision

Reprendre contact avec l’émetteur

La première étape faisant suite à la réception d’un chèque sans provision consiste à reprendre contact avec l’émetteur. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas nécessairement d’une action volontaire mais plus souvent d’une erreur ou d’un oubli qui peut être résolu rapidement. Demandez-lui de régulariser la situation promptement pour que chacune des deux parties n’ait plus à se préoccuper de ce problème.

⚠️ Attention : L’arnaque au chèque sans provision existe, renseignez-vous sur l’émetteur et assurez-vous de sa fiabilité avant d’engager tout accord. Il est crucial de vérifier la situation financière de l’émetteur pour s’assurer qu’il n’est pas un mauvais payeur habituel.

Comment régulariser le paiement ?

La régularisation d’un chèque sans provision peut être réalisée par un autre moyen de paiement tel qu’un virement bancaire ou un paiement en espèces. Cependant, si les fonds sont de nouveau disponibles sur le compte bancaire, l’émetteur peut choisir de réémettre un nouveau chèque avec une provision suffisante.

N’oubliez pas de documenter tout accord de régularisation, si possible par écrit, afin de vous protéger pour éviter tout malentendu futur. Cette documentation est particulièrement importante dans le cadre d’une régularisation amiable.

Quel délai pour la régularisation ?

L’émetteur a 30 jours ouvrés après avoir été notifié du chèque sans provisions pour régulariser le paiement, soit en couvrant le montant, soit en proposant une alternative de paiement.

Une fois ce délai dépassé et si la situation n’a pas été régularisée, le bénéficiaire est en droit d’engager des procédures de recouvrement : Il peut faire le choix d’envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception, servant de mise en demeure ou alors de faire appel à une société spécialisée dans le recouvrement de créances.

💡 Conseil : Conservez une preuve écrite de toutes les démarches et communications. Ces documents pourront être utilisés comme preuves en cas de litige ou de procédure judiciaire. Il est essentiel de souligner que le titulaire du compte peut être sujet à des pénalités en cas de non-régularisation dans les délais impartis.

Conséquences juridiques d'un chèque sans provision

Face à un chèque sans provision, il est essentiel de connaître les implications légales pour l’émetteur et le destinataire. Nous abordons ici les droits du destinataire, les sanctions possibles pour l’émetteur, ainsi que les recours juridiques disponibles.

Quels sont vos recours si vous en encaissez un ?

Si malheureusement vous encaissez un chèque sans provision, vous pouvez commencer par notifier l’émetteur et lui demander une régularisation immédiate du paiement.

Si après votre relance rien n’aboutit, vous pouvez envoyer une mise en demeure par courrier recommandé. Si malgré tout votre mise en demeure reste sans réponse, vous pouvez entamer des procédures judiciaires pour recouvrer la créance.

Quelle sanction pénale en cas de chèque sans provision ?

Dans le cas où ce serait vous qui émettez le chèque, vous pouvez encourir certaines sanctions pénales telles que :

  • Une amende pénale proportionnelle au montant du chèque.
  • Se voir être interdit bancaire, ou fiché à la Banque de France, de manière temporaire ou définitive.
  • Faire l’objet de poursuites judiciaires pour fraude.
marteau juge

Injonction de payer et autres recours

Si les démarches amiables effectuées échouent, plusieurs recours juridiques peuvent être envisageables :

  • L’injonction de payer : C’est une procédure rapide et peu coûteuse permettant d’obtenir un titre exécutoire contre l’émetteur du chèque. Si vous souhaitez en savoir plus par rapport à cette procédure, nous vous conseillons notre guide complet.
  • La saisie de biens : Après obtention du titre exécutoire, une saisie des biens meubles peut être intentée contre l’émetteur pour recouvrer la somme due.
  • L’appel à un service de recouvrement : L’externalisation des relances amiables peut être effectuée par une société de recouvrement spécialisée pour récupérer les fonds.

Lors de la réception d’un chèque sans provision, comme vous l’aurez compris, il est très important d’agir promptement pour protéger vos intérêts financiers. En connaissant quels sont vos droits ainsi que les procédures engageables vous saurez réagir pour éviter les désagréments.

Que vous soyez régulièrement confronté à des chèques sans provision ou que vous faites face à une situation de ce genre pour la première fois, notre équipe d’experts est disponible pour vous accompagner. Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter via notre formulaire dédié afin de nous faire part de votre besoin pour identifier ensemble une solution adaptée à vos besoins pour que vous puissiez vous concentrer sur ce qui compte vraiment : la gestion de vos finances ainsi que la croissance de votre entreprise.

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