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Loi Hamon : Cession d’entreprise et information des salariés

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Loi Hamon : Cession d’entreprise et information des salariés

Explorez dans ce guide présenté par votre Cabinet de recouvrement de créances DCN Recouvrement de quelle manière la Loi Hamon influence-t-elle les projets de transmission d’entreprise et quelles sont les exigences concernant l’information des salariés ?

Cette réglementation, adoptée pour consolider les prérogatives des salariés, établit des règles rigoureuses sur le droit à l’information des salariés lors des ventes ou transmissions d’entreprises.

Vous découvrirez dans cet article les exigences que la loi Hamon génère pour les employeurs et les prérogatives qu’elle accorde aux salariés. Que vous soyez dirigeant d’une entreprise en cours de transmission ou salarié désireux de connaître vos droits, ce guide est élaboré pour vous transmettre les informations fondamentales pour répondre à vos interrogations sur la cession d’entreprise.

Sommaire - juin 29, 2025

Introduction à la loi Hamon

Définition et objectifs de la loi

La loi n°2014-344, ou loi Hamon, officiellement dénommée « loi relative à la consommation », a été promulguée en France le 17 mars 2014. Cette réglementation, du nom de Benoît Hamon, alors ministre délégué à l’Économie sociale et solidaire et à la consommation vise essentiellement à consolider les prérogatives des consommateurs et à équilibrer les rapports entre les consommateurs et les entreprises. Ses objectifs principaux comprennent :

Le renforcement de la protection des consommateurs en proposant des garanties sur les produits et services, et simplifie ainsi les démarches de rétractation et de résiliation de contrats.

L’encouragement à l’économie participative par l’instauration de nouvelles règles sur l’information des salariés en cas de cession d’une entreprise. La loi favorise une approche plus inclusive des changements de propriété.

Conditions d'application de la loi Hamon dans la cession d'entreprise

La Loi Hamon a instauré des dispositions spécifiques pour renforcer la transparence lors de la transmission d’entreprises, particulièrement dans les petites et moyennes entreprises. Ces dispositions ont pour but d’offrir aux salariés la possibilité d’être parties prenantes dans le processus de transmission, en les informant en temps utile pour qu’ils puissent, eux aussi, s’ils le souhaitent, formuler une proposition d’acquisition.

Quand l’entreprise est-elle tenue d'informer ses salariés ?

La loi précise que les entreprises employant :

  • Moins de 50 salariés, ou
  • Moins de 250 salariés et présentant un bilan inférieur à 43 millions d’€ ou un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’€.

Doivent aviser leurs salariés de toute intention de céder l’entreprise. Cette information doit être communiquée au minimum deux mois avant la finalisation de la cession pour permettre aux salariés d’élaborer une offre, si cela les intéresse. L’objectif consiste à favoriser une reprise de l’entreprise par ses employés, offrant ainsi une alternative à la vente à des acquéreurs externes.

Cas d'exemption à l'obligation d'information

Dans quelles circonstances une entreprise peut-elle être dispensée d’informer ses salariés d’une transmission ?

Certaines configurations permettent à l’entreprise de s’affranchir de cette obligation d’information :

  • Dans le contexte d’une entreprise en procédure collective : Les entreprises en défaillance ou en liquidation judiciaire en sont dispensées en raison de l’urgence et de la nature particulière des procédures légales en cours.
  • Si une transmission intra-groupe intervient : Les opérations effectuées entre entreprises du même ensemble économique ne requièrent pas l’information des salariés, présumant que les changements de contrôle ne modifient pas fondamentalement la gestion ou la structure opérationnelle de l’entreprise concernée.

Conséquences d'une non-conformité à la loi Hamon

Le non-respect de la loi Hamon, particulièrement dans le contexte de la transmission d’entreprise et de l’obligation d’aviser les salariés, peut engendrer des répercussions importantes pour les entreprises.

Quelles sanctions sont encourues par les entreprises ne respectant pas les obligations d'information ?

En cas de non-observance de l’obligation d’information des salariés, les entreprises s’exposent à une sanction pécuniaire, d’un montant de 2% de la cession du fonds de commerce selon l’article l23-10-1 du code de commerce. Pour qu’il y ait une amende civile, il convient qu’un ou plusieurs salariés engagent une procédure et conduisent cette action devant le Ministère Public.

Antérieurement, les tribunaux pouvaient annuler les opérations de cession qui n’avaient pas respecté le délai légal d’information des salariés, remettant en cause la validité de la vente.

Ces sanctions visent à garantir que les prérogatives des salariés à être informés et à participer aux processus décisionnels soient préservés. Cependant, cette sanction jugée portant atteinte à la liberté d’entreprendre a été invalidée par le Conseil Constitutionnel, en 2015 et remplacée par la loi Macron.

Droits des salariés lors d'une cession d'entreprise

La transmission d’une entreprise ne se résume pas uniquement à une opération entre deux parties commerciales ; elle mobilise également les prérogatives et garanties des salariés concernés.

Accord cession

Protection contre le licenciement

Pas d’inquiétude, votre employeur ne pourra pas vous licencier s’il cède son entreprise. Les employés bénéficient d’une protection et la législation assure que la transmission d’une entreprise ne constitue pas un motif valable de licenciement.

Les conditions d’emploi, incluant les contrats de travail, sont préservées avec le nouvel employeur.

Grâce à la loi Hamon, les salariés disposent du droit d’être avisés de la vente envisagée et de présenter une offre d’acquisition. C’est le droit de préemption. Cette prérogative vise à permettre aux salariés de prendre une part active dans l’avenir de leur entreprise, offrant une possibilité d’achat en cas de cession.

Cela a pour objectif de stabiliser l’emploi et permettre la continuité de l’entreprise sous la direction de ceux qui la maîtrisent le mieux : ses employés.

La place du Comité Social et Économique (CSE) dans la cession

Préalablement à toute transmission, le CSE doit être consulté en qualité d’interlocuteur principal et recevoir l’ensemble des informations pertinentes concernant la cession de l’entreprise, au même titre que les salariés. Cela s’applique pour toutes les entreprises de plus de 50 salariés comme le précise l’article l2322-1 du code du travail.

Le CSE sert de liaison entre les employés et la direction, et contribue à éclaircir les interrogations et à communiquer les intentions de chacune des parties.

Droits des salariés lors d'une cession d'entreprise

La rédaction d’une lettre d’information aux salariés en cas de transmission d’entreprise s’avère indispensable pour respecter les exigences légales. Cette lettre doit être claire, concise et contenir l’ensemble des informations nécessaires pour aviser efficacement les salariés de la situation.

La place du Comité Social et Économique (CSE) dans la cession

Quelles données essentielles doivent apparaître dans la lettre d’information des salariés lors d’une transmission ?

Pour rédiger une lettre conforme, vous devez inclure plusieurs éléments fondamentaux.

Commencez par exposer quels sont les motifs justifiant la raison de la cession. Fournissez les détails de la transmission dont vous disposez et quelles seront les modifications majeures prévues sur l’emploi, afin que tous les salariés soient informés des changements organisationnels.

Rappelez enfin au salarié sa prérogative de préemption, ou son droit à présenter une offre d’acquisition, comprenant les détails du processus et des délais à respecter.

En conclusion, la loi Hamon garantit une meilleure information et participation des salariés dans le processus de transmission, et offre une protection contre les licenciements non justifiés ainsi qu’une prérogative de préemption importante pour la continuité de l’entreprise.

F.A.Q de la cession d’entreprise et l'information des salariés avec la loi Hamon

Vous disposez de la prérogative de solliciter des informations et, si nécessaire, d’engager des actions en justice pour non-observance de la loi Hamon.

L’ensemble des salariés d’une entreprise de moins de 250 employés sont admissibles à la prérogative de préemption lorsqu’ils sont avisés de la transmission de leur entreprise.

Le CSE doit être consulté et informé de l’ensemble des détails de la transmission, agissant comme intermédiaire entre la direction et les salariés pour garantir la transparence et le respect des prérogatives des employés.

Vous disposez de la prérogative d’être avisé de la cession, de bénéficier de la protection contre le licenciement injustifié, et potentiellement de présenter une offre d’acquisition grâce à la prérogative de préemption.

Vous ne pouvez généralement pas refuser de travailler pour l’acquéreur si votre contrat de travail est préservé. Cependant, des conditions particulières ou des modifications substantielles dans votre contrat pourraient offrir des fondements pour la discussion ou la renégociation.

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Relance pour facture impayée : comment automatiser ?

Relance pour facture impayée

Relance pour facture impayée : comment automatiser ?

Avoir une facture impayée constitue un fléau pour les entreprises, quelle que soit leur dimension et leur volume d’affaires. L’impact sur une TPE ou une PME peut toutefois s’avérer plus conséquent que pour une grande entreprise. La question qui nous revient fréquemment : « Pensez-vous réellement que nous disposons du temps pour relancer les impayés ? ». Et bien la réponse est… oui ! Puisque vous pouvez vous affranchir de cette tâche fastidieuse en automatisant l’ensemble de votre processus de relance. Relance de vos factures impayées et recouvrement de créances, DCN Recouvrement vous présente les 6 étapes à suivre pour tout automatiser !

Sommaire - La sauvegarde d'entreprise

Relance pour facture impayée : comment automatiser ?

1. Pré-requis : établir des règles de relances

Avant même d’affronter un impayé, vous devez envisager l’étape de l’administration des relances. À quel moment la première relance doit-elle être expédiée ? Quelle est la périodicité pour transmettre les relances ultérieures ? À quel instant dois-je adresser une mise en demeure ? À quel moment dois-je solliciter une société de recouvrement de créances ?

Ces multiples interrogations s’avèrent fondamentales pour pouvoir établir votre processus de relance. À titre d’exemple, une première relance peut être transmise 7 jours après l’échéance, suivie de rappels tous les 15 jours. Après trois relances, vous pouvez ensuite expédier une lettre de mise en demeure qui marquera l’initiation d’une procédure de recouvrement amiable.

2. Choisir le bon logiciel de gestion de vos factures, et par conséquent, de vos créances

Sur le marché, il existe de nombreuses solutions vous proposant diverses fonctionnalités adaptées au recouvrement de créances. Dans des logiciels de CRM comme Axonaut, vous pouvez même découvrir des fonctionnalités vous permettant d’automatiser la gestion des relances. Cela vous permet de rassembler votre CRM ainsi que votre logiciel de gestion des créances en 1 seul et unique outil.

3. Personnaliser les messages de relance

On ne vous le dira jamais assez : personnalisez vos relances. L’objectif n’est pas de détériorer votre relation client. Dans votre CRM ou dans votre logiciel de relance, vous avez la possibilité de personnaliser les relances que vous adressez à votre client. Que ce soit l’adresse ou encore les détails précis de la facture impayée, personnaliser vous permet de préserver votre relation client et de faire comprendre à votre client que la relance lui est bien spécifiquement destinée.

4. Automatiser les rappels téléphoniques

L’automatisation des rappels téléphoniques peut considérablement optimiser l’efficacité de votre processus de recouvrement de créances. Attention toutefois à votre relation client. En automatisant les rappels téléphoniques, vous créez une distance entre votre entreprise et votre client débiteur.

Paramétrer des scripts d'appels

Vous avez la possibilité de configurer des scripts d’appels qui peuvent être lus par les systèmes de voix automatisée ou par les agents virtuels. Ces scripts doivent contenir l’ensemble des informations relatives à votre client débiteur comme le montant dû de la facture impayée, la date d’échéance de l’impayé, les modalités de règlement disponibles, etc.

Intégrer les appels téléphoniques à votre CRM

Pour synchroniser les données clients avec les rappels, vous pouvez intégrer l’automatisation des rappels téléphoniques à votre CRM. Cela va vous permettre de conserver une trace des interactions, de suivre les réponses de vos clients débiteurs et de planifier des suivis adaptés.

ℹ️ Chiffres clés Selon une étude de Salesforce, les entreprises utilisant un CRM constatent une progression de 29% de leur satisfaction client et une hausse de 34% de leur productivité commerciale.

5. Utiliser les paiements en ligne

Le paiement en ligne

Proposer un règlement en ligne peut vous permettre de vous libérer du temps et de poursuivre dans la phase d’automatisation des relances. Imaginez qu’une fois la relance effectuée, votre client n’ait même pas besoin de vous contacter pour régler, et n’ait pas non plus besoin de se rendre sur son application bancaire pour effectuer un virement. Imaginez une page entièrement dédiée au règlement de la facture, avec la possibilité d’un paiement via PayPal, via Apple Pay ou par carte bancaire.

Des plateformes en ligne sécurisées vous permettent de réaliser des transactions rapides, réduisant ainsi les obstacles au paiement pour vos clients.

Les liens de paiement sécurisés

Sans même passer par ces plateformes, vous pouvez intégrer des liens de règlement directs dans vos e-mails de relance et autres communications automatisées. Ces liens vont rediriger vos clients vers une page de paiement en ligne où ils pourront acquitter leur facture en quelques clics seulement.

🛠️ Outil de la rédaction La plateforme Brevo vous offre la possibilité de créer des liens de règlement que vous pouvez intégrer dans vos communications. Via l’API Brevo, vous pouvez aussi créer une interconnexion entre votre fichier client et la plateforme, qui va vous permettre de créer des liens de paiement de masse.

6. Segmenter vos clients

La segmentation de votre clientèle va vous permettre d’adapter votre stratégie de relance. Vous avez des clients qui ont l’habitude d’être de mauvais payeurs ? Vous avez plusieurs factures impayées pour un même client ? Certains attendent constamment de nombreuses relances avant même de vous régler ?

N’hésitez pas à le référencer dans votre fichier client. Ces différentes caractéristiques vont vous permettre d’aborder vos clients différemment et d’optimiser vos relances. En effet, vous pouvez durcir votre processus de relance pour les personnes ayant l’habitude de vous payer avec du retard.

Vous pouvez par exemple classer vos typologies clients en plusieurs catégories :

  • Clients réguliers : ces clients règlent à temps la plupart du temps
  • Clients à risque : ces clients ont un historique de paiements tardifs ou de créances impayées
  • Clients stratégiques : ces clients représentent une part importante de votre chiffre d’affaires, attention à ne pas les brusquer !

Si vous considériez que la relance des factures et le recouvrement des créances constituent des missions chronophages et pénibles, nous détenons la solution pour vous faciliter l’existence. Au-delà du fait que la relance automatisée vous permette d’épargner du temps, cela vous autorise à diminuer vos échéances de règlement. Vous pouvez employer un logiciel de facturation ou un CRM pour l’automatisation de vos relances, sans forcément engager un budget astronomique pour pouvoir récupérer vos fonds dans les délais.

Sachez que même si vous sollicitez une société de recouvrement de créances, l’automatisation des relances peut demeurer indispensable.

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Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Mandant ou mandataire

Sommaire - La sauvegarde d'entreprise

Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Déléguer la gestion de ses créances impayées à un professionnel externe représente souvent un défi psychologique majeur pour les dirigeants d’entreprise. Cette étape soulève une multitude d’interrogations stratégiques : faut-il privilégier un commissaire de justice ou une société de recouvrement de créances ? À quel stade de l’impayé cette externalisation devient-elle pertinente ? Sur quels fondements baser sa sélection ? Quelles variables déterminent l’efficacité du partenariat ? Ce guide détaille les 4 paramètres fondamentaux pour sélectionner le bon prestataire dans la gestion de vos créances.

Choisir un mandataire pour votre facture impayée

1. L’entité mandataire

Dans le cadre de la gestion de vos créances en souffrance, deux options s’offrent à vous : solliciter une entreprise spécialisée en recouvrement ou mandater un commissaire de justice (nouvelle dénomination de l’huissier de justice). Mais quelles distinctions caractérisent ces deux intervenants ?

La société de recouvrement de créances

L’entreprise spécialisée en recouvrement de créances vous offre la possibilité de traiter vos impayés selon deux modalités : négociation directe et action contentieuse. Son intervention débute par une approche conciliatrice, prolongeant les démarches que vous avez préalablement initiées. Cette structure contactera vos débiteurs défaillants dans l’objectif d’obtenir un règlement spontané, évitant ainsi le recours aux tribunaux. Toutefois, face à l’échec de cette stratégie diplomatique, elle peut déclencher des procédures judiciaires pour récupérer les montants exigibles.

ℹ️ Données statistiques En 2023, les entreprises de recouvrement ont résolu 75% des dossiers d’impayés par la voie amiable.

Le commissaire de justice

Le commissaire de justice se concentre principalement sur l’encaissement contentieux de vos créances. Sa spécialisation lui confère une réactivité et une performance supérieures dès lors qu’une action en justice s’impose. Son expertise devient indispensable particulièrement quand l’impayé atteint des montants conséquents. En 2022, les commissaires de justice ont traité plus de 1,5 million de dossiers de recouvrement.

2. Les méthodes de recouvrement

Informez-vous précisément sur les stratégies opérationnelles déployées par votre prestataire. Il est probable qu’après réception des dossiers, votre mandataire procède à un enrichissement informationnel visant à optimiser les perspectives de recouvrement. Cette démarche implique l’acquisition de données complémentaires concernant le débiteur dans le but de maximiser l’efficacité du recouvrement des créances. Questionnez également votre interlocuteur sur les méthodologies de relance établies pour interpeller votre client défaillant.

ℹ️ Illustration Une entreprise de recouvrement exploitant l’analyse prédictive peut constater une progression de son taux de récupération comprise entre 10% et 20%.

3. Le taux d'honoraires appliqué

Votre prestataire en recouvrement applique-t-il une tarification forfaitaire ou proportionnelle ? Cette interrogation vous permet d’appréhender le coût des services. Les modalités tarifaires peuvent présenter des écarts substantiels selon les intervenants. Certaines structures privilégient une rémunération fixe prédéterminée, quand d’autres optent pour une commission sur les montants récupérés. Vous disposez également de la possibilité de sélectionner une formule contractuelle libre ou contraignante. Il vous appartient d’analyser et d’évaluer les propositions pour identifier celle offrant le meilleur rapport qualité-prix pour votre organisation.

4. La reconnaissance dans le domaine et l'expertise de l'entreprise

L’univers du recouvrement se caractérise par une forte concurrence. Cette réalité impose de mener une investigation approfondie concernant la notoriété du prestataire de recouvrement ou du commissaire de justice que vous envisagez de mandater. Qu’il s’agisse d’évaluations numériques ou de retours d’expérience de votre réseau professionnel, la légitimité du mandataire sélectionné constitue un facteur déterminant.

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui développent une expertise sectorielle spécifique. Contrairement au commissaire qui traite indistinctement tous types de créances, une entreprise de recouvrement peut cibler une clientèle particulière. Ainsi, certaines structures se concentrent exclusivement sur le secteur de la santé, d’autres sur l’industrie du bâtiment. Certaines néanmoins conservent une approche généraliste. Les méthodologies diffèrent sensiblement.

Renseignez-vous également sur les ressources humaines affectées au traitement de vos impayés. Si votre portefeuille de créances s’avère volumineux, les effectifs mobilisés devront être proportionnels. En 2023, les entreprises françaises de recouvrement de créances employaient plus de 5000 collaborateurs, majoritairement affectés au pilotage et à l’accompagnement des dossiers clients.

Quels avantages présente la collaboration avec un cabinet de recouvrement tel que DCN Recouvrement ?

DCN Recouvrement vous accompagne dans la récupération de vos créances impayées par le biais d’une approche amiable personnalisée. Nous procédons à un enrichissement informationnel systématique des dossiers transmis dans l’objectif d’optimiser les canaux de communication avec votre débiteur défaillant. Notre plateforme technologique assure par ailleurs une administration performante et rigoureuse de chaque dossier, vous offrant un monitoring précis de vos impayés.

En conclusion, choisir un mandataire pour vos factures impayées nécessite de considérer divers critères : l’entité mandataire, les méthodes de recouvrement, le taux d’honoraires et la reconnaissance dans le domaine. En prenant en considération ces éléments, vous pourrez diriger votre choix vers un commissaire de justice ou une société de recouvrement, tout en vous assurant du bon traitement de vos impayés. Découvrez l’offre de recouvrement de créances de DCN Recouvrement ! 

Art. L122-1 du CPCESeuls peuvent procéder à l’exécution forcée et aux saisies conservatoires les huissiers de justice chargés de l’exécution.”

FAQ : Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Un mandataire constitue un individu ou une organisation qui intervient en représentation et dans l’intérêt d’un tiers, personne physique ou morale, désigné comme le mandant.

Un prestataire désigne un individu ou une structure qui délivre une prestation ou un bien à un client moyennant contrepartie financière.

Le mandataire intervient en représentation du mandant, alors que le prestataire délivre une prestation au bénéfice du client.

  • Un huissier de justice constitue un officier ministériel mandaté pour notifier les documents judiciaires et extrajudiciaires, mettre en œuvre les arrêts de justice et effectuer des relevés officiels. Leurs interventions concernent particulièrement le recouvrement de créances, les évictions et les notifications réglementaires.
  • Un commissaire-priseur représente un professionnel autorisé à concevoir et superviser des cessions aux enchères publiques, qu’elles soient contraintes ou volontaires. Il expertise, répertorie et commercialise des biens mobiliers, des pièces artistiques, ainsi que d’autres objets de valeur.
  • Un commissaire de justice incarne une nouvelle fonction qui fusionnerait depuis 2022 les attributions des huissiers de justice et des commissaires priseurs judiciaires. Ils accomplissent des missions d’exécution des décisions de justice, de notification des actes ainsi que d’organisation de ventes aux enchères publiques.
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Qu’est-ce que le recouvrement judiciaire ?

Juge appliquant son verdict

Sommaire - Qu'est-ce que le recouvrement judiciaire ?

Qu’est-ce que le recouvrement judiciaire ?

Quand les démarches de conciliation comme les contacts téléphoniques, les courriels, les messages et les courriers se soldent par un échec du fait de l’obstination du débiteur ou d’échéances excessives, la configuration devient critique. L’orientation vers les instances judiciaires s’impose alors. Cette orientation nécessite l’engagement d’une procédure de recouvrement contentieuse ou judiciaire. Cette stratégie ambitionne l’acquisition d’un titre exécutoire concernant la créance visée, autorisant l’entreprise ou le particulier à contraindre le débiteur au règlement, via un commissaire de justice, donc l’exécution coercitive de la dette. Cette finalité exige que le dossier soit soumis et tranché par une juridiction. Dans ce guide, nous analyserons la nature du recouvrement judiciaire et ses distinctions avec le recouvrement amiable. Pour approfondir cette thématique, nous vous recommandons la consultation de notre article sur le redressement judiciaire destiné aux entreprises en difficulté.

Qu’est-ce que le recouvrement judiciaire ?

Quelle est la différence entre le recouvrement judiciaire et le recouvrement amiable ?

Le recouvrement amiable implique d’interpeller le débiteur par diverses sollicitations, telles que courriels, messages, correspondances ou contacts téléphoniques, dans l’objectif d’établir un arrangement concernant le règlement de la créance. Face à l’insuccès du recouvrement amiable, le créancier transmet une mise en demeure au débiteur. C’est dès cette phase que des démarches judiciaires peuvent être initiées. Par conséquent, cela autorise l’engagement d’une procédure de recouvrement judiciaire permettant de solliciter un magistrat et la juridiction territorialement compétente, pour trancher le différend.

Qu’est ce qu’une société de recouvrement ?

Une entreprise de recouvrement constitue une structure spécialisée dans l’exigence de règlement d’une facture impayée (relative à une prestation ou un produit fourni) afin qu’elle soit acquittée par un débiteur défaillant. Cette entité intervient pour le compte d’un créancier en réclamant les montants dus au débiteur. L’entreprise de recouvrement peut déployer diverses stratégies de sollicitation (correspondances, messages, courriels, contacts téléphoniques) ou expédier une mise en demeure, mais elle demeure soumise à différentes réglementations lors de son intervention. L’entreprise de recouvrement perçoit une commission sur les sommes récupérées.

Quelles sont les différentes exécutions possibles pour le recouvrement de créances ?

  • La procédure simplifiée : Cette modalité s’active lorsque la créance n’excède pas 5000 euros. Ce mécanisme relève de la compétence d’un commissaire de justice. Toutefois, le créancier doit soumettre son dossier via une plateforme numérique. Si nécessaire, vous pouvez accomplir cette formalité en ligne sur le portail gouvernemental.
  • L’injonction de payer : Le créancier peut présenter une requête d’injonction au greffe de la juridiction. Cette démarche exige la completion d’un formulaire en se procurant un document Cerfa accessible sur Litige.fr.
  • Le référé-provision : Il s’agit d’une approche accélérée, économique, et qualifiée de procédure d’urgence. Cependant, pour employer cette voie, la créance doit présenter un caractère certain, liquide et exigible.
  • L’assignation en paiement : Cette procédure génère des coûts supérieurs et requiert l’intervention d’un magistrat. En contrepartie, elle offre une célérité remarquable pour l’obtention du règlement de la créance.

Quelles sont les conditions d’un recouvrement de créance judiciaire ?

⚖️ Les conditions qui permettent un recouvrement de dette par voie judiciaire sont : 

  • Certaine : Il faut que la créance soit existante et qu’elle soit prouvée.
  • Liquide : Le montant de la créance doit être déclaré. 
  • Exigible : La date du paiement de la créance doit être échue.

Quels sont les tribunaux compétents pour un recouvrement de dette par voie judiciaire ?

Les tribunaux compétents en cas de recouvrement judiciaire

Pour que l’affaire soit correctement traitée, il faut prendre en compte la typologie du débiteur, c’est-à-dire

  • Lorsque le débiteur constitue un commerçant ou une société, la saisine du tribunal de commerce s’impose. Cette juridiction se spécialise dans le traitement des contentieux commerciaux.

    • Quand le débiteur représente un particulier, la saisine du tribunal judiciaire devient nécessaire. Cette juridiction détient la compétence pour traiter les différends civils, incluant les créances.
  • Le débiteur est un particulier, on va être amené à faire appel au tribunal judiciaire. Ce tribunal est compétent pour traiter les litiges civils, y compris les créances.

Quelle que soit la situation, seule la juridiction territorialement compétente dispose de l’autorité pour statuer. Pour identifier cette juridiction, plusieurs sites Internet existent. À titre d’exemple, le portail Justice.fr met à disposition un répertoire des tribunaux permettant de localiser l’instance appropriée selon la géolocalisation et la typologie du différend de l’utilisateur.

Quels sont les différents types de saisies ?

Dès que la décision acquiert force exécutoire, exclusivement le commissaire de justice peut réaliser des saisies (détenant le monopole) pour parvenir à l’exécution coercitive. Le débiteur se trouve alors contraint de solder la créance exigée et ne dispose d’aucune alternative face à la procédure de recouvrement judiciaire.

Plusieurs modalités de saisies existent :

La saisie choisie dépend de la situation du débiteur

  • La saisie-attribution : elle autorise le créancier à appréhender les fonds détenus par des tiers (notamment les établissements bancaires) pour le compte du débiteur.
  • La saisie conservatoire : cette saisie présente un caractère provisoire, elle interdit au débiteur de disposer de son patrimoine jusqu’à ce qu’une résolution judiciaire définitive soit prononcée.
  • La saisie sur rémunération : cette saisie permet d’appréhender une fraction du salaire du débiteur, permettant ainsi de régler la créance exigée. Le montant prélevé doit respecter les barèmes légaux comme le Solde Bancaire Insaisissable (SBI) pour garantir que le débiteur conserve une portion de ses revenus pour ses besoins vitaux.

De nombreuses autres modalités existent, néanmoins celles-ci constituent les plus fréquemment employées pour le recouvrement de créances de faible montant.

Comment accélérer la procédure de recouvrement judiciaire ?

Pour accélérer le processus de recouvrement judiciaire, l’utilisation d’une injonction de payer s’avère possible. Cette procédure simplifiée permet d’acquérir un titre exécutoire dans des délais réduits.

Voici les différentes phases :

  • Présenter une requête en injonction de payer devant une juridiction appropriée (tribunal de commerce pour les commerçants ou tribunal judiciaire pour les particuliers).
  • L’ordonnance d’injonction de payer est rendue par le magistrat sans audience préalable car il s’agit d’une procédure non contradictoire.
  • Signification de l’ordonnance au débiteur par un commissaire de justice.
  • Le débiteur bénéficie d’une période d’un mois pour contester l’ordonnance. En l’absence de contestation déclarée, l’ordonnance acquiert force exécutoire.
  • Acquisition du titre exécutoire pouvant déclencher des mesures d’exécution également appelées saisies.

En synthèse, le recouvrement judiciaire occupe une position centrale dans l’administration optimale d’une créance. Il constitue la progression naturelle suite à l’insuccès d’une procédure de recouvrement amiable. L’acquisition d’un titre exécutoire impose obligatoirement le recours au recouvrement judiciaire. Les entreprises de recouvrement, à l’instar de DCN Recouvrement, garantissent le bon déroulement du règlement de la dette. Pour approfondir vos connaissances sur le recouvrement judiciaire, vous pouvez explorer notre guide spécialisé sur l’acquisition d’un titre exécutoire.

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Comment calculer la TVA ?

TVA déductible

Comment calculer la TVA ?

La TVA, impôt sur la valeur ajoutée, constitue un pilier du dispositif fiscal français, jouant un rôle déterminant dans les flux financiers des entreprises. Dans ce guide, nous vous apportons un éclairage sur la récupération de la TVA, les diverses catégories de TVA, les modalités déclaratives ainsi que l’administration de la TVA par une entreprise de recouvrement en présence d’un impayé.

TVA déductible
Comment calculer la TVA ? Quelles différences entre TVA déductible et TVA récupérable ?

Qu'est-ce que la TVA ?

La TVA représente un impôt indirect instauré en 1954 sur le territoire français. Elle est perçue par les entreprises lors de la commercialisation de biens et prestations puis transmise aux autorités fiscales. Autrement dit, chaque entreprise encaisse la TVA de ses clients et l’acquitte sur ses acquisitions auprès de ses fournisseurs. La TVA encaissée par l’entreprise sur ses commercialisations porte le nom de TVA collectée, alors que la TVA acquittée sur les acquisitions se nomme TVA déductible.

En synthèse, l’entreprise qui récupère la TVA endosse la responsabilité de la reverser à l’administration. Les entreprises assujetties profitent du dispositif de récupération de TVA.

Les taux de TVA

La TVA se décompose en plusieurs pourcentages selon les produits et prestations :

  • 20% : Il s’agit du pourcentage standard, s’appliquant à la plupart des biens et prestations.
  • 10% : Ce pourcentage intermédiaire concerne certains domaines comme la restauration, les denrées alimentaires et les transports.
  • 5,5% : Ce pourcentage minoré vise des éléments qualifiés d' »essentiels » comme l’électricité, les breuvages et les denrées alimentaires brutes.
  • 0% : Dans certaines configurations particulières, notamment certaines opérations inter-entreprises, aucune TVA n’est applicable.

TVA collectée et TVA déductible

La TVA collectée correspond à l’impôt perçu par l’entreprise lors de la cession de ses biens ou prestations.

À l’inverse, la TVA déductible constitue l’impôt que l’entreprise acquitte sur ses acquisitions auprès de ses fournisseurs. Cette TVA peut être soustraite de la TVA collectée, diminuant ainsi le montant à transmettre à l’État.

À titre d’exemple, si cette entreprise acquiert un ordinateur pour 1000,00€ HT avec une TVA de 20%, elle versera 200,00€ de TVA déductible. Si la TVA collectée atteint 400,00€ et la TVA déductible 200,00€, l’entreprise ne reversera que la différence, soit 200,00€.

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La récupération de la TVA

Récupérer la TVA présente plusieurs avantages pour les entreprises. Tout d’abord, cela permet de réaliser des économies significatives en réduisant les coûts opérationnels. En effet, la TVA payée sur les achats peut être récupérée, ce qui réduit le coût final des biens et services acquis par l’entreprise. De plus, la récupération de la TVA améliore la trésorerie de l’entreprise en minimisant les fonds immobilisés. Cela permet également de respecter ses obligations, évitant ainsi les pénalités et les amendes pouvant être liées à une non-conformité fiscale.  

Les types de TVA déductibles

Les entreprises peuvent récupérer la TVA sur diverses catégories de dépenses :

 

  • Acquisitions de biens : cela comprend les équipements, ordinateurs, mobilier de bureau et véhicules professionnels
  • Prestations : les rémunérations de consultants, les services de maintenance et autres fournitures de services sont également admissibles
  • Charges générales : les dépenses courantes comme le loyer, l’électricité et les fournitures de bureau peuvent également bénéficier de récupération de TVA

Récupérer la TVA déductible

Pour récupérer la TVA, les entreprises doivent satisfaire à certaines exigences. En premier lieu, elles doivent détenir les justificatifs d’acquisition originaux validant la demande de remboursement. Ces justificatifs doivent être établis au nom de l’entreprise et les charges doivent être directement corrélées à l’activité de l’entreprise. La demande de remboursement peut s’effectuer via votre espace fiscal numérique pour les professionnels.

Voici l’énumération des exigences pour récupérer votre TVA :

  • La demande de remboursement doit être étayée par le justificatif d’acquisition original
  • Les charges à rembourser doivent contribuer à l’activité de l’entreprise
  • Les justificatifs doivent être libellés au nom de l’entreprise
  • La TVA doit être exigible chez le vendeur

Au final, trois scenarios s’offrent à vous concernant la TVA :

  • TVA à acquitter : vous devez verser de la TVA lorsque la TVA collectée durant les encaissements excède la TVA déductible
  • TVA créditrice : l’État vous restitue de la TVA dans la mesure où vous disposez de plus de TVA déductible que collectée
  • TVA neutre : votre TVA collectée et déductible s’équilibrent, vous ne devez plus rien et l’État ne vous doit rien

Régimes de délcaration de la TVA

Il existe plusieurs modalités déclaratives de la TVA en France, ajustées à la dimension et à la nature d’entreprise. Le régime simplifié autorise une déclaration annuelle accompagnée d’acomptes semestriels, mais il demeure moins recommandé en raison des risques d’imprévu de trésorerie. Le régime trimestriel, qui organise des déclarations et versements trimestriels, est fréquemment privilégié pour une administration plus régulière de la trésorerie. Enfin, le régime mensuel autorise des déclarations mensuelles, procurant une visibilité sur la trésorerie de l’entreprise et permettant d’éviter les surprises financières.

Gestion des impayés et TVA

Lorsqu’une entreprise affronte des impayés, elle doit néanmoins transmettre la TVA collectée à l’État, générant potentiellement un déséquilibre de trésorerie. Ainsi, indépendamment du montant effectivement encaissé, vous devez acquitter la TVA que vous êtes supposé percevoir auprès de vos clients. Pour récupérer la TVA sur une facture impayée, l’entreprise doit produire un certificat d’irrécouvrabilité, attestant que la facture ne sera jamais réglée. Ce certificat doit être assorti de justificatifs de relance et de mise en demeure adressées au client. En cas de procédures collectives, comme la liquidation judiciaire, l’entreprise peut également solliciter le remboursement de la TVA sur les créances irrécouvrables, en respectant les procédures.

En conclusion...

L’administration de la TVA et des impayés occupe une position stratégique dans la trésorerie d’une entreprise. En maîtrisant les diverses catégories de TVA, les bénéfices de la récupération, et en sélectionnant le régime déclaratif approprié, vous pouvez optimiser votre trésorerie et prévenir les déséquilibres financiers. Une administration efficace des impayés, notamment par l’emploi de certificat d’irrécouvrabilité, permet de réduire l’impact sur votre trésorerie.

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Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

Pourquoi choisir un Factor pour votre entreprise ?​

Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

La sélection d’un factor constitue une résolution stratégique pour une entreprise souhaitant améliorer sa trésorerie et se protéger contre les délais de règlement. Dans un environnement économique volatil, où les échéances de paiement peuvent compromettre sérieusement l’équilibre financier d’une entreprise, l’affacturage émerge comme une réponse performante.

En s’associant avec une société d’affacturage, vous tirez profit de multiples bénéfices :

  • Le factor préfinance dans certaines configurations le montant de vos factures, vous permettant de profiter d’un flux de trésorerie amélioré.
  • Le factor assume la gestion du recouvrement de vos factures, diminuant ainsi la pression et les moyens requis pour cette mission.
  • Certains factors proposent des garanties vous préservant ainsi contre les impayés.

Vous découvrirez dans ce guide présenté par notre entreprise de recouvrement de créances la méthode pour sélectionner le factor le plus approprié à votre entreprise et appréhenderez quels sont les paramètres essentiels à considérer, les interrogations fondamentales à formuler ainsi que les atouts du factoring.

Pourquoi choisir un Factor pour votre entreprise ?​
Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

L'affacturage, qu'est-ce que c'est ?

L’affacturage, ou factoring, représente une technique de financement à court terme. Elle implique qu’une entreprise transfère ses créances commerciales (factures) à une société spécialisée dénommée factor.

En contrepartie, le factor préfinance immédiatement une fraction de la somme exigible, habituellement entre 70 % et 90 % de la valeur des factures. Cette solution autorise les entreprises à disposer rapidement de liquidités sans patienter durant les échéances de règlement de leurs clients.

Pour approfondir la corrélation entre affacturage et recouvrement, vous pouvez consulter cette ressource.

Quel rôle joue le factor dans le financement des entreprises ?

Le factor contribue au financement des entreprises désireuses d’améliorer leur trésorerie et d’optimiser l’administration de leurs créances. Voici les fonctions principales d’un factor :

Il préfinance une portion du montant des factures cédées, générant ainsi une source immédiate de financement. Le factor assume le suivi et le recouvrement des factures, il administre les relances et, si nécessaire, déclenche des procédures de recouvrement. De surcroît, nombreux sont les factors qui proposent une assurance crédit contre les impayés, préservant ainsi l’entreprise contre les risques de défaillance de paiement de ses clients.

L’externalisation de l’administration des créances autorise l’entreprise à se focaliser sur son activité principale sans devoir se préoccuper du recouvrement des factures impayées. L’affacturage constitue une solution globale qui contribue à la stabilité financière et à la croissance des entreprises, dépassant largement la simple avance de trésorerie.

Pourquoi choisir son factor ?

Sélectionner un factor ne consiste pas uniquement à améliorer la trésorerie, mais également à profiter de services additionnels susceptibles de consolider votre stabilité financière et votre performance opérationnelle.

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Les avantages du factoring

Les bénéfices du factoring pour une entreprise sont variés :

  • Optimiser votre trésorerie : En transférant vos factures à un factor, vous obtenez des liquidités instantanées sans patienter durant les échéances de règlement de vos clients. Cela permet de financer vos activités courantes et d’investir dans l’expansion de votre activité.
  • Diminuer vos risques de créances en souffrance : Grâce à l’assurance crédit fréquemment intégrée dans les prestations de factoring, votre entreprise est préservée contre les risques d’impayés.
  • Économiser du temps et des moyens : Le factor assume le recouvrement des factures, libérant ainsi vos équipes pour se focaliser sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
  • Surveillance renforcée de l’administration des créances : En suivant rigoureusement les paiements et relances réalisées par le factor, vous bénéficiez d’une vision plus précise du statut de vos créances.

Quels bienfaits pour une entreprise ?

Les Factors répondent à des exigences particulières en proposant des solutions calibrées selon diverses configurations. Les entreprises en phase d’expansion peuvent stabiliser leur flux de trésorerie et régler leurs fournisseurs dans les délais. Les entreprises dont l’activité connaît des variations saisonnières peuvent atténuer les fluctuations importantes de trésorerie, garantissant des liquidités même durant les périodes d’activité réduite. Les petites (PME) et très petites entreprises (TPE) confrontées à des impayés récurrents peuvent quant à elles sécuriser leurs revenus et ainsi se focaliser sur leur développement sans se préoccuper des créances impayées.

Quels critères prendre en comtpe pour choisir le bon factor ?

Trouver le factor adapté à votre entreprise nécessite de considérer plusieurs critères essentiels. Parmis eux, pensez :

Services proposés par le factor

Vérifiez que le factor assume l’intégralité du processus d’administration des factures, du monitoring des règlements à la sollicitation des clients. Le factor doit également préfinancer un pourcentage élevé des factures, habituellement entre 70% et 90% dans l’objectif de proposer un financement anticipé.

Par ailleurs, certains factors proposent des outils de reporting et d’analyse pour suivre l’évolution en temps réel de vos créances et de votre trésorerie.

Quelle est la réputation et l'expérience du factor ?

La notoriété et l’expertise du factor constituent des indicateurs déterminants de la qualité de ses prestations. Pour les évaluer, il convient d’examiner :

  • Les retours clients : Explorez les évaluations et témoignages des entreprises ayant bénéficié des services du factor. Cela vous procurera un aperçu de la satisfaction clientèle et de la fiabilité du factor.
  • L’expertise sectorielle : Privilégiez un factor disposant d’une solide expérience dans votre domaine d’activité. Ils appréhenderont ainsi mieux vos exigences et les particularités de votre marché.
  • Références : N’hésitez pas à solliciter des références auprès de votre factor potentiel et à les contacter pour obtenir des retours d’expérience directs.

Coûts associés et transparence des tarifs

Les coûts associés à l’affacturage peuvent présenter des variations considérables d’un factor à l’autre. Examinez attentivement leurs tarifications et assurez-vous de leur transparence :

  • Pourcentage de financement : Confrontez les pourcentages de financement proposés par différents factors. Un pourcentage plus avantageux peut générer des économies substantielles à long terme.
  • Charges de gestion : Contrôlez les charges d’administration des factures, les autres coûts additionnels, et vérifiez l’absence de frais dissimulés.
  • Transparence : Optez pour un factor qui expose ses tarifications de manière transparente et détaillée. Cela vous permettra d’éviter les désagréments et de mieux maîtriser votre budget.

Conditions du contrat

Le contrat doit procurer une certaine souplesse pour s’ajuster aux transformations de votre activité. Il demeure essentiel de contrôler la période d’engagement minimal ainsi que les modalités de rupture du contrat. Vérifiez que le factor propose des garanties solides et des assurances appropriées pour préserver votre entreprise contre les risques de défaillance de paiement.

En conclusion...

Sélectionner le bon factor constitue une résolution majeure qui influencera considérablement les finances de votre entreprise ainsi que son expansion. Pour synthétiser brièvement les éléments clés, un factor permet la prise en charge rapide et performante des créances par le biais d’un financement antérieur même au recouvrement de celles-ci.

Contrôlez les prestations proposées, la notoriété et l’expertise du factor, les coûts associés et la transparence des tarifications, ainsi que les modalités contractuelles de chaque factor, et adoptez une résolution éclairée, en identifiant les services dont votre entreprise a besoin et en sélectionnant un factor qui y répond. Enfin, analysez plusieurs sociétés d’affacturage pour identifier et définir celle qui propose les meilleures garanties sur leurs prestations.

Si vous avez des interrogations ou nécessitez des conseils pour sélectionner le factor adapté à votre entreprise, n’hésitez pas à nous solliciter. Notre équipe est prête à vous accompagner dans le processus d’affacturage et à vous proposer des solutions sur mesure pour améliorer l’administration de votre trésorerie.

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