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Tout savoir sur le recouvrement de créances B2B

Tout savoir sur le recouvrement de créances B2B

Tout savoir sur le recouvrement de créances B2B

Lors d’échanges commerciaux, il est tout à fait habituel qu’une entreprise traite avec une autre entreprise et non pas uniquement avec des particuliers. Cela va dépendre de sa cible clientèle mais également de son secteur d’activité. Cependant, lorsqu’une entreprise fournit des biens ou des services et se retrouve à faire face à de mauvais payeurs, cela peut avoir des répercussions néfastes sur la santé financière de celle-ci. C’est à cet instant que le recouvrement de créances va entrer en jeu. La question désormais est de déterminer comment gérer le recouvrement de créances B2B et quelles en sont les particularités, et comment une société de recouvrement de créances comme DCN Recouvrement peut à la fois gérer des dossiers B2B, B2C ou encore du secteur médical.

Sommaire - Gestion des créances

Tout savoir sur le recouvrement de créances B2B

Qu’est-ce que le recouvrement B2B ?

Lorsqu’on évoque le recouvrement de créances B2B (Business To Business), on fait référence plus précisément au recouvrement de créances entre professionnels. Certaines modalités diffèrent par rapport au recouvrement de créances B2C, notamment en ce qui concerne les délais de règlement ainsi que les délais de prescription d’une créance commerciale.

La première condition, et non des moindres, est que la créance soit contractée entre deux professionnels, qu’ils soient commerçants, artisans ou professionnels libéraux.

La loi LME (Loi de Modernisation de l’Économie), entrée en vigueur le 4 août 2008, encadre les relations commerciales et permet de simplifier les rapports économiques entre les professionnels. La trésorerie d’une entreprise est directement impactée par un retard de règlement, notamment lors d’une prestation ou d’un bien fournis entre deux professionnels. La loi LME vient donc encadrer les règles de règlement entre les entreprises et vient définir les délais de règlement ne pouvant être dépassés.

⚖️  Code de Commerce  Art. 410-1 C. com. – Sauf dispositions contraires figurant aux conditions de vente ou convenues entre les parties, le délai de règlement des sommes dues ne peut dépasser trente jours après la date de réception des marchandises ou d’exécution de la prestation demandée.

En d’autres termes, ce sont uniquement les conditions générales de vente ou les dispositions mentionnées dans le devis qui peuvent faire varier ce délai de règlement. Autrement, celui-ci est établi à 30 jours. Il est néanmoins fréquent que des entreprises étendent ce délai à 45 jours voire même 60 jours, puisque cela dépend de leur gestion financière ainsi que de leur besoin en fonds de roulement.

Une fois l’échéance dépassée, à J+30, J+45 ou J+60, le retard de règlement est constaté. Le recouvrement de créances est donc possible si la créance est liquide, exigible et certaine.

Comme dans une relation client B2C, la relation B2B comporte plusieurs modalités de règlement :

  • Règlement comptant : le mode de règlement le plus simple et le plus sûr pour le vendeur, qui implique un règlement en totalité du montant de la facture avant la livraison des biens ou des services
  • Règlement à réception : ce mode de règlement est un peu plus risqué que le règlement comptant puisque le client s’engage à régler la facture après la réception des biens ou des services
  • Règlement différé : ce mode de règlement est le plus risqué pour le vendeur mais le plus avantageux pour le client puisque le client s’engage à régler la facture à une date fixe, généralement plusieurs jours après la réception des biens ou des services

Le délai de règlement court à compter de la date d’émission de la facture.

Relancer un client professionnel

Tout comprendre sur le recouvrement des créances commerciales

Du recouvrement amiable au recouvrement judiciaire, lequel privilégier pour des créances commerciales ?

Les étapes à suivre pour le recouvrement amiable des créances sont identiques à celles de la gestion des créances dans une relation B2C.

  • Effectuer des relances par correspondance À l’image d’un recouvrement de créances B2C, il faut évidemment rappeler à votre client qu’il dispose d’une créance impayée auprès de votre entreprise. Nous vous conseillons d’effectuer 2 relances avant de passer à l’étape suivante. Cela vous permet de débuter la phase de recouvrement amiable, en tentant de trouver une solution avec l’entreprise débitrice.
  • Transmettre une lettre de mise en demeure de payer La lettre de mise en demeure de payer fait partie intégrante d’un processus de recouvrement amiable. Néanmoins, c’est également la première étape du recouvrement judiciaire des créances si l’entreprise débitrice ne règle toujours pas sa créance impayée. Prenez soin de conserver cette lettre de mise en demeure de payer.

En complément de ces deux points, rien n’empêche de relancer l’entreprise en les contactant par téléphone afin de leur rappeler le caractère obligatoire du règlement.

Recouvrement judiciaire et recouvrement B2B

Si votre processus à l’amiable n’aboutit pas, vous pouvez passer à l’étape suivante en mettant en place une procédure de recouvrement judiciaire. Les procédures judiciaires pouvant être mises en place sont au nombre de trois :

  • Injonction de payer C’est une procédure simplifiée et accélérée qui va permettre de poursuivre les créances civiles et commerciales en obtenant la délivrance d’une ordonnance d’injonction de payer par la juridiction compétente. L’injonction de payer est envisageable à condition que la somme due soit inférieure à 5.000€.
  • Référé-provision Cette procédure permet d’obtenir une provision financière en attendant le jugement au fond.
  • Assignation de règlement Cette procédure implique de saisir le tribunal de commerce pour obtenir le règlement de la créance.

Contrairement au recouvrement amiable, une procédure de recouvrement judiciaire nécessite de prendre en considération le délai de prescription de la créance impayée. Lorsque la créance est commerciale, le délai de prescription n’est pas identique à celui qui est applicable dans le cadre d’une créance impayée en B2C.

⚖️  Code de Commerce  Art. 110-4 C. com. – Les obligations nées à l’occasion de leur commerce entre commerçants ou entre commerçants et non commerçants se prescrivent par “cinq” ans si elles ne sont pas soumises à des prescriptions spéciales plus courtes. 

En effet, lorsqu’il s’agit d’une créance commerciale, le délai de prescription est régi par le Code de commerce et est de 5 ans. Néanmoins, une procédure de recouvrement judiciaire peut venir interrompre ou suspendre ce délai.

Comment gérer le recouvrement de créances B2B ?

Des TPE et PME peuvent manquer des moyens requis pour administrer ce type de créances. Une société de recouvrement de créances est autorisée à traiter ces créances en souffrance. DCN Recouvrement prend en charge la récupération de vos créances, qu’elles soient issues d’un secteur B2B, B2C ou du domaine médical.

Les différents acteurs comprennent notamment :

  • Le personnel interne : le département comptable ou commercial de l’entreprise peut être responsable du suivi des factures en souffrance
  • Les cabinets de recouvrement de créances : il s’agit d’entreprises expertes dans la récupération des créances en souffrance, elles peuvent vous épauler dans l’ensemble des phases du processus de recouvrement, de l’approche amiable à l’intervention judiciaire

Bien noté pour les prochaines demandes ! Je vais faire attention à modifier beaucoup plus substantiellement les textes en changeant davantage la structure, le vocabulaire et les tournures de phrases.

La récupération de créances constitue un pilier fondamental de l’administration financière des entreprises. Confrontées aux délais de règlement dépassés et aux créances en souffrance, les entreprises doivent maîtriser les mécanismes de récupération de créances dans le contexte d’une relation commerciale B2B. Qu’il s’agisse d’une créance civile ou d’une créance commerciale, le processus de récupération s’amorce habituellement par une approche de récupération amiable. Lorsque ces initiatives demeurent infructueuses, le recours à des procédures judiciaires telles que l’injonction de payer, le référé-provision ou l’assignation de règlement peut s’avérer indispensable.

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Recouvrement amiable ou judiciaire, quelle solution choisir ?

Recouvrement amiable ou recouvrement judiciaire

Recouvrement amiable ou judiciaire des créances, quelle est la meilleure solution pour récupérer vos impayés ?

Vous êtes une entreprise et un client n’a pas honoré sa facture ? Vous êtes un particulier et votre locataire n’a pas réglé son loyer ? De multiples solutions s’offrent à vous pour récupérer vos créances impayées. Avant de solliciter DCN Recouvrement pour du recouvrement amiable ou judiciaire, il devient essentiel de saisir la distinction entre les différents processus de recouvrement de créances.

Car figurez-vous que du recouvrement amiable au recouvrement judiciaire, il n’y a qu’un pas. Alors, comment déterminer quelle est la meilleure approche pour récupérer vos créances ? Nous vous expliquons tout !

Sommaire - Gestion des créances

Recouvrement amiable VS recouvrement judiciaire, quelle méthode privilégier ?

En quoi consiste le recouvrement de créances ?

Le recouvrement de créances permet à une entreprise, ou un particulier (qu’on nomme le créancier), de récupérer ses créances impayées. Ces créances peuvent provenir de transactions commerciales, de contrats d’emprunt, de factures non honorées, de services fournis ou encore d’autres engagements financiers. Le processus de recouvrement de créances va constituer une série d’étapes à suivre pour inciter le débiteur (la personne ou l’entreprise qui doit de l’argent) à régler sa créance impayée.

Quoi qu’il arrive, si vous souhaitez entamer une procédure de recouvrement de créances, celle-ci doit répondre à trois caractéristiques : la créance se doit d’être liquide, exigible et certaine pour être réclamée.

➤ Qu’est-ce qu’une créance liquide, exigible et certaine ? Une créance est liquide lorsque le montant est déterminé ou déterminable. Elle devient exigible à partir du moment où le délai de paiement est arrivé à échéance. Elle est certaine lorsque le créancier peut démontrer l’existence de cette créance de manière indiscutable.

Quelles différences entre le recouvrement amiable et judiciaire ?

Le choix entre les deux processus va dépendre de la nature et des particularités de la créance. Pour le recouvrement judiciaire, vous devez être beaucoup plus vigilant sur la date de la créance puisqu’une intervention au judiciaire dépendra du délai de prescription de la créance impayée.

Le recouvrement amiable constitue la première phase du processus de recouvrement de créances. Il vise à récupérer les créances de gré à gré, sans recourir à des mesures judiciaires. Cette approche s’appuie sur la communication, la négociation et la persuasion pour inciter le débiteur à régler sa créance.

➤ Prenons l’exemple d’une ambulance ayant transporté un patient de son domicile vers le CHR de Lille. Pour ce patient, sur un transport à 100€, la répartition se fait comme suit : 55% pris en charge par la Sécurité Sociale contre 45% pour la mutuelle. La transmission à la mutuelle ne s’est pas effectuée puisque votre patient n’en possède pas. Néanmoins, il n’a pas réglé la facture suite à son transport, Votre patient a donc une créance impayée à hauteur de 45,00€. Vous pouvez le contacter de manière courtoise en lui expliquant le bien-fondé de la créance impayée et en l’incitant à la régulariser. L’objectif va être d’aboutir à un accord de règlement ou à un échéancier de remboursement qui conviennent aux deux parties.

Le recouvrement judiciaire quant à lui va intervenir dès lors que le recouvrement amiable n’a pas réussi à obtenir le règlement de la créance. Il s’agit d’engager des procédures légales pour mettre en place le recouvrement forcé de la créance.

➤ Vous êtes décorateur d’intérieur. Vous avez effectué une prestation chez un de vos clients qui, à ce jour, vous doit 3758,00€. Malgré de multiples relances, vous n’avez toujours pas obtenu la régularisation de cette créance impayée. Vous décidez donc de passer à l’étape supérieure puisque le manque à gagner se fait amplement ressentir sur vos finances. Une décision de justice a été rendue en faveur de votre entreprise. Une saisie sur compte bancaire est prévue pour récupérer la créance.

Quelle solution privilégier pour votre entreprise ?

Le recouvrement amiable constitue une solution souvent privilégiée par le plus grand nombre puisqu’il s’avère moins coûteux que le recouvrement judiciaire. Il permet également de récupérer les créances rapidement lorsque les débiteurs sont volontaires à l’idée de régler leurs créances impayées. Et pour finir, l’avantage le plus important est qu’il permet de préserver votre relation client en étant principalement dans l’échange et dans l’écoute pour convenir à des solutions d’un commun accord.

Les avantages d’une procédure de recouvrement judiciaire sont également nombreux. Les mesures légales peuvent être difficilement contestables pour le débiteur à partir du moment où le créancier a su démontrer que la créance est liquide, exigible et certaine. De plus, le recouvrement judiciaire vous permet de recouvrer des créances de grande valeur. Outre le fait que ce soit bénéfique pour votre trésorerie, vous consolidez votre position juridique, ce qui renforce la crédibilité et le sérieux de votre entreprise.

Chacune de ces méthodes présente des avantages mais possède aussi des inconvénients. Le champ d’action du recouvrement amiable se trouve restreint dès lors que le débiteur fait preuve de mauvaise foi et n’est pas disposé à régulariser sa créance. Lorsque vous avez la possibilité de mettre en place une procédure de recouvrement judiciaire, vous devez néanmoins vous assurer de disposer des ressources nécessaires pour pouvoir supporter les frais liés à cette procédure.

Le choix entre recouvrement amiable ou judiciaire va dépendre de plusieurs facteurs :

  • L’importance de la créance : les créances plus importantes et complexes aboutissent souvent à leur résolution grâce au recouvrement forcé
  • La relation avec le débiteur : pour éviter de la compromettre, une entreprise peut préférer privilégier le recouvrement amiable pour aboutir à la récupération de la créance impayée tout en douceur
  • Le délai : le recouvrement amiable est réputé être plus rapide, tandis que le recouvrement judiciaire peut s’avérer plus long en raison des procédures légales
  • La situation du débiteur : si votre débiteur fait face à des difficultés financières, une mesure de recouvrement amiable peut être plus appropriée pour parvenir à un règlement

À qui vous adresser pour le recouvrement de créances ?

Lorsque vous êtes confronté à des créances impayées et que vous souhaitez récupérer ces sommes d’argent vitales pour votre entreprise, plusieurs alternatives s’offrent à vous, en fonction de vos besoins et de la situation spécifique de votre créance.

→ Société de recouvrement de créances Solliciter une société de recouvrement comme DCN Recouvrement constitue une solution répandue pour externaliser l’administration de vos créances impayées. Ces entreprises sont spécialisées et disposent donc de l’expertise, des moyens et de l’expérience permettant de gérer efficacement le recouvrement amiable et judiciaire.

Nous pouvons vous accompagner dans le recouvrement de vos créances tout en préservant votre relation-client. Si vous voulez en savoir plus, découvrez pourquoi externaliser le recouvrement de créances peut s’avérer bénéfique pour vous.

→ Commissaire de justice (anciennement huissier de justice) Les commissaires de justice détiennent le pouvoir légal de notifier des actes juridiques, de saisir et d’exécuter des jugements rendus par les tribunaux. Cette autorité légale les rend donc capables d’engager des actions légales contre les débiteurs récalcitrants. Leur maîtrise du droit, leur impartialité et leur capacité à imposer des mesures légales renforcent la position du créancier. Ils agissent en tant que tiers impartiaux, ce qui peut également préserver la relation avec le débiteur.

Il n’y a donc pas une approche supérieure par rapport à l’autre lorsqu’on évoque le recouvrement amiable et judiciaire. L’une comme l’autre disposent de leurs bénéfices et leurs limites. Le choix entre les deux dépendra des circonstances particulières de la créance, de la relation que vous entretenez avec votre client débiteur et des objectifs de votre entreprise. Nous vous conseillons de consulter des experts en recouvrement pour évaluer la meilleure stratégie à adopter.

En définitive, l’objectif demeure identique : récupérer des créances impayées pour maintenir la stabilité financière de votre entreprise.

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Qu’est-ce qu’une procédure de saisie attribution ?

Saisie attribution et recouvrement de créances

Qu'est-ce qu'une procédure de saisie attribution ?

La saisie attribution constitue une mesure de recouvrement forcé permettant au créancier de récupérer son impayé en s’adressant directement au débiteur de son débiteur. Cette saisie n’est possible qu’après obtention d’un titre exécutoire, constatant que la créance est liquide, exigible et certaine.

Qu’est-ce qu’une saisie attribution ? Comment se déroule une saisie attribution ? Quel est le rôle de la saisie attribution dans le cadre du recouvrement de créances ? Nous vous expliquons tout dans cet article !

Sommaire - Gestion des créances

Saisie attribution : définition et procédure

Qu'est-ce qu'une saisie attribution ?

Une saisie attribution représente une démarche permettant de bloquer entre les mains d’un tiers, le montant que votre débiteur vous doit afin qu’il vous soit restitué grâce au recouvrement forcé de la créance. Une saisie attribution va permettre de geler la totalité des fonds disponibles sur un compte bancaire spécifique. Cette saisie s’applique exclusivement aux créances constituées de sommes d’argent.

Pour identifier l’ensemble des comptes que détient votre débiteur en France, le commissaire de justice va consulter le FICOBA

Qu’est-ce que le FICOBA ? Le fichier des comptes bancaires et assimilés constitue un fichier qui répertorie tous les comptes bancaires ouverts en France, qu’il s’agisse des comptes courants, des comptes d’épargne, des comptes titres…

Dans ce fichier, le commissaire de justice découvrira des données relatives à :

  • L’identité de l’établissement qui administre le compte bancaire
  • Le numéro, la nature, le type et les caractéristiques du compte
  • La date d’ouverture, de modification ou de fermeture du compte
  • L’identité du ou des titulaires du compte

Attention toutefois certaines sommes demeurent insaisissables. Dans le contexte d’une saisie sur compte bancaire, c’est notamment le cas de certaines prestations sociales, telles que la prime d’activité, les indemnités liées à des frais professionnels, l’allocation personnalisée d’autonomie, l’allocation aux adultes handicapées et bien d’autres.

Par ailleurs, lors de la saisie sur compte bancaire, un minimum vital doit impérativement être préservé au débiteur. On l’appelle le SBI, le solde bancaire insaisissable. Cette somme équivaut au montant du RSA, soit 607,75€ en 2023.

Néanmoins, la saisie attribution ne se limite pas aux comptes bancaires. Elle peut également être réalisée auprès de l’employeur ou encore d’un locataire.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur les types de revenus saisissables, nous vous recommandons de consulter l’article du service public.

Comment effectuer une saisie attribution ?

Fonctionnement saisie attribution

1. Le créancier doit disposer d’un titre exécutoire, pouvant être un jugement, un acte notarié, un contrat homologué par le juge et autres.

Le titre exécutoire constitue un document qui autorise le créancier à mettre en œuvre une procédure d’exécution forcée. Il doit être revêtu de la formule exécutoire, qui est apposée par le greffe du tribunal. D’après l’art. L211-1 du code des procédures civiles d’exécution : « Tout créancier muni d’un titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible peut, pour en obtenir le paiement, saisir entre les mains d’un tiers les créances de son débiteur portant sur une somme d’argent, sous réserve des dispositions particulières à la saisie des rémunérations prévue par le code du travail.

2. Le créancier doit signifier la saisie attribution au tiers saisi.

La signification est donc réalisée par un commissaire de justice puisqu’il détient le monopole des prisées. L’acte de signification doit comporter les mentions suivantes :

  • Nom, prénom, domicile et profession du créancier
  • Nom, prénom, domicile et profession du tiers saisi
  • Le montant des sommes à saisir
  • Le titre exécutoire en vertu duquel la saisie est pratiquée

3. Le commissaire de justice doit dénoncer la saisie attribution au débiteur.

La dénonciation doit être effectuée dans un délai de 8 jours à compter de la signification au tiers saisi.

4. Le débiteur dispose d’un délai d’un mois pour contester la saisie attribution.

La contestation doit être formulée par lettre recommandée avec AR ou par acte de commissaire de justice. La contestation doit être motivée, c’est-à-dire qu’elle doit préciser les raisons pour lesquelles le débiteur estime que la saisie est injustifiée.

5. Le commissaire de justice procéde au recouvrement forcé de la créance.

Si le débiteur ne conteste pas la saisie attribution dans un délai d’un mois, le commissaire de justice procédera au recouvrement forcé des sommes saisies.

Saisie attribution et recouvrement de créances

Saisie attribution et recouvrement de créances

Pour mettre en place le recouvrement forcé d’une créance, il faut donc s’assurer de plusieurs points :

  • Suis-je toujours dans mon bon droit par rapport à la prescription de ma créance ?
  • Est-ce que je dispose d’un titre exécutoire revêtu de la formule exécutoire ?
  • Est-ce que mon titre exécutoire a été signifié préalablement par le commissaire de justice ?

La saisie attribution peut être effectuée pour tous les types de créances, à l’exception des créances alimentaires. C’est une mesure d’exécution forcée, ce qui signifie qu’elle peut être mise en œuvre même si le débiteur s’y oppose. Le débiteur qui conteste la saisie attribution doit être vigilant, car il risque de voir les sommes saisies lui être définitivement attribuées si sa contestation est rejetée par le juge d’exécution.

Lorsque le débiteur doit un montant supérieur à ce qui est présent sur son compte, des règles sont à respecter, puisque comme cité précédemment, des sommes sont insaisissables, c’est l’exemple des frais de remboursement médicaux. Le calcul à prendre en compte est donc simple : Solde du compte – Solde Bancaire Insaisissable = Solde saisissable

➡ Prenons un exemple concret, Mr DUPONT a un impayé auprès d’une entreprise de BTP. Il doit la somme de 1759,00€ pour une prestation réalisée il y a 6 mois de cela et restant impayée jusqu’à ce jour. Ses revenus se décomposent comme suit : 1683,09€ par mois et aucune épargne. Si on se réfère au calcul ci-dessus, on obtient : 1759 – 1683,09 = -75,91€.

Puisqu’il n’est pas possible de laisser moins que le SBI sur le compte bancaire du débiteur, le montant que pourra récupérer l’entreprise de BTP pour l’instant sera : 1683,09 – 607,75 = 1075,34€. La saisie attribution permettra de prendre le premier mois la somme de 1075,34€, ce qui représente un impayé restant de 683,66€ qui sera récupéré le mois suivant dès lors que le débiteur aura à nouveau reçu son salaire.

La saisie attribution est considérée comme étant la reine des saisies car elle est peu coûteuse, rapide et efficace. On va saisir les sommes qu’une autre personne doit à un débiteur pour le recouvrement forcé de la somme due. Le coût d’une saisie attribution doit être avancé par le créancier mais est remboursé dans le cadre de la saisie.

D’autres saisies existent et vont dépendre de la situation financière de votre débiteur ainsi que de l’étendue de son patrimoine. Si vous avez d’autres questions sur la saisie attribution, n’hésitez pas à nous contacter, nous serons ravis de vous accompagner dans votre recouvrement.

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Comment optimiser sa trésorerie pour maîtriser l’imprévu ?

Gestion de trésorerie - recouvrement de créances

Comment optimiser sa trésorerie pour maîtriser l’imprévu ?

La trésorerie, véritable indicateur de la santé financière d’une entreprise, joue un rôle essentiel pour assurer le succès de celle-ci. Cette trésorerie, est constituée de liquidités, sommes disponibles quasi immédiatement, reflétant la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements.

Si vous souhaitez apprendre à maîtriser les imprévus pouvant survenir et à optimiser votre trésorerie via le recouvrement de créances, DCN Recouvrement se charge dans cet article de vous définir l’importance de cette trésorerie pour la pérennité de votre activité commerciale, de vous mettre à disposition le calcul de trésorerie nette sans oublier la conception d’un tableau de flux de trésorerie.

Sommaire - Gestion des créances

Maîtriser l'imprévu et optimiser sa trésorerie

Comprendre la trésorerie

Définition et importance de la trésorerie

La trésorerie représente la santé financière de votre entreprise. Celle-ci détient des disponibilités, représentées par les ressources financières qui sont immédiatement mobilisables, c’est-à-dire : ses liquidités et ses équivalents de liquidités.

Pour simplifier, il s’agit des fonds disponibles que l’entreprise détient immédiatement.

Cette trésorerie permet à l’entreprise de réaliser des opérations courantes comme payer ses fournisseurs, ses employés, rembourser ses dettes ou encore investir dans de nouveaux projets.

✏️ À noter : Le solde de trésorerie peut s’avérer être déficitaire, ce qui indique un manque de liquidités : une situation financière à éviter autant que possible pour garantir la pérennité de l’entreprise.

Trésorerie nette : concept et calcul

La trésorerie nette est un indicateur offrant une vision encore plus précise des liquidités disponibles d’une entreprise : ce sont les fonds que l’entreprise peut mobiliser dès qu’elle en a besoin.

💡 La formule est la suivante :

Trésorerie Nette = Disponibilités – Dettes financières

Ce calcul de trésorerie nette est un bon moyen pour évaluer la capacité d’une entreprise à répondre à ses engagements financiers.

Planifier sa trésorerie

Si la gestion de trésorerie est une chose, établir un plan de trésorerie complet permettant le suivi en temps réel est tout aussi important et n’est surtout pas à négliger. Ce plan est essentiel pour un prévisionnel solide et nous verrons ensuite l’importance du tableau de flux de trésorerie qui l’accompagne.

Planifier sa trésorerie

Pourquoi mettre en place un plan de trésorerie ?

Le plan de trésorerie recense l’ensemble des entrées et sorties de fonds au cours de l’année.

Une planification comme celle-ci permet de prévoir les encaissements et décaissements futurs et ainsi prévoir les excédents ou déficits de liquidités.

La mise en place d’un plan de trésorerie offre différents avantages tels que :

  • La prévision des flux de trésorerie. Pour anticiper les éventuelles pénuries ou excédents de liquidités, facilitant ainsi la gestion des investissements ou emprunts.
  • Le contrôle des dépenses. En surveillant de près les entrées et sorties, il sera plus facile d’ajuster le budget en conséquence.
  • La prise de décisions stratégiques. Une vision plus claire et précise des finances permet de prendre des décisions stratégiques plus éclairées.

Élaboration du tableau de flux de trésorerie

Pour optimiser la gestion de votre trésorerie, nous vous conseillons d’inclure dans votre plan l’élaboration d’un tableau de flux de trésorerie. Ce tableau offre une représentation visuelle claire des mouvements financiers de l’entreprise sur une année divisée en deux parties distinctes : les entrées et sorties d’argent.

Tableau de flux de trésorerie

Cet outil de pilotage stratégique vous permettra de mieux visualiser les liquidités disponibles et ainsi analyser la dynamique des flux financiers de l’entreprise.

Grâce à cette vue d’ensemble qu’offre le tableau de flux de trésorerie, vous serez en mesure de planifier judicieusement vos dépenses pour décider au mieux de vos investissements.

Quelle stratégie pour gérer les imprévus et optimiser votre trésorerie ?

Parce qu’un imprévu arrive, comme son nom l’indique, de manière inattendue, il faut savoir se préparer à toute éventualité pouvant affecter les finances de l’entreprise.

  • Prévoir une réserve de trésorerie assez adaptée : Il est important de trouver le juste milieu entre avoir une trésorerie excessive, qui immobilise trop de fonds qui auraient pu être investis ailleurs, et une trésorerie insuffisante, qui ne serait pas suffisante pour couvrir certaines dépenses imprévues. Un fonds de secours correctement dimensionné et adapté aux besoins de l’entreprise est primordial.
  • Établir et mettre à jour ses plans de trésorerie : Une gestion proactive de votre trésorerie, à l’aide de plans régulièrement actualisés, permet d’adapter en temps réel les dépenses et d’anticiper les possibles imprévus. C’est une habitude à prendre qui vise à réduire le temps consacré à la construction de nouvelles prévisions pour préférer garder la base à jour.
  • Prévoyez différents scénarios probables : Anticiper certaines situations permet de réduire au maximum le temps de réaction lorsqu’un problème est rencontré, permet de garantir une meilleure gestion des ressources financières.
  • Automatisez vos processus de paiements : Utiliser des logiciels de gestion de trésorerie et de CRM peut améliorer l’efficacité et réduire les erreurs humaines tout en gardant le contrôle sur votre trésorerie. Investir dans des technologies avancées peut permettre de réduire les dépenses et d’aider à prendre de meilleures décisions sans jamais compromettre la qualité ou la productivité.
  • Réadapter vos conditions de paiement : S’il vous est possible de le faire, négociez d’un côté avec vos fournisseurs pour prolonger les délais de paiement, mais aussi avec vos clients pour tenter de les raccourcir afin d’améliorer au mieux votre flux de trésorerie.
  • Gérez rigoureusement le recouvrement de vos créances : Assurez-vous d’être payé en temps et en heure par vos clients pour éviter au maximum les retards de paiements, qui peuvent être nuisibles pour votre trésorerie. Faites tout de même attention à préserver votre relation client en situation d’impayé, comme le conseille un de nos précédents articles.

La maîtrise et l’optimisation de la trésorerie ne se limitent pas seulement à se prévenir des risques en gérant rigoureusement ses fonds. Mais c’est aussi savoir identifier et saisir les opportunités pour réussir à faire croître drastiquement l’entreprise.

📺 À ne pas rater : Découvrez notre podcast sur la gestion de votre trésorerie en moins de 4 minutes sur notre chaine youtube!

Comme souligné tout au long de cet article, il est important d’avoir une vision complète sur la trésorerie de son entreprise et pouvoir anticiper chacune des entrées et sorties afin de savoir par exemple à quel moment placer les excédents de trésorerie disponibles.

Bien souvent, c’est grâce à des optimisations comme celles-ci qui feront la différence entre le succès et l’échec d’une entreprise. Si vous souhaitez en savoir plus sur la gestion de trésorerie et l’optimisation de celle-ci par le recouvrement de vos créances, n’hésitez pas à nous contacter !

Une trésorerie bien gérée s’avère cruciale pour préparer l’entreprise aux événements inattendus et préserver son équilibre financier.

Le contrôle rigoureux des flux de trésorerie, l’automatisation des règlements et une bonne administration des créances peuvent permettre d’améliorer la trésorerie de l’entreprise.

Détenir une trésorerie négative peut restreindre les capacités d’investissement, provoquer des difficultés financières voire compromettre la crédibilité de l’entreprise.

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Comment procéder pour relancer les factures impayées ?

Relancer ses factures impayées

Comment procéder pour relancer les factures impayées ?

Les créances impayées constituent un défi considérable pour les entreprises de toutes dimensions. Elles peuvent exercer une influence défavorable sur votre flux financier, votre profitabilité ou votre image de marque. Vous découvrirez dans cet article qu’il est conseillé d’effectuer des sollicitations préventives et comment relancer vos factures en souffrance avant de solliciter DCN Recouvrement.

Nous vous détaillons les différentes phases à traverser pour éviter une situation conflictuelle !

Sommaire - Gestion des créances

Relancer les factures pour prévenir les impayés

Les sollicitations de factures constituent un instrument essentiel pour prévenir les créances impayées. Elles permettent d’effectuer un rappel préventif avant même que l’échéance de la facture ne soit atteinte.

 

Lorsque vous procédez à des sollicitations, veillez à les adapter selon la phase où vous vous situez. Est-ce que mon client doit me régler prochainement ? L’échéance de ma facture est-elle dépassée ? Pour éviter une créance impayée pouvant parfois finir par être irrécupérable, vous devez impérativement effectuer des sollicitations régulières. Ces relances de factures se déroulent habituellement en plusieurs phases.

Étape 1 : la pré-relance des factures

Pré-relance des factures impayées en recouvrement

La pré-relance s’avère importante car elle permet de rappeler aux clients qu’ils ont une facture à régler. Elle peut également être l’occasion de vérifier que la facture a bien été reçue et qu’il n’y a aucun problème apparent. Il s’agit d’un rappel courtois et non-contraignant.

L’utilisation de divers canaux de communication permet d’adapter la pré-relance en fonction des préférences de votre client. Cette flexibilité renforce l’efficacité de votre démarche. Vous pouvez donc transmettre cette pré-relance par email, courrier ou encore l’effectuer par téléphone.

✏️ À noter : Rappelez-vous de toujours mettre la facture à disposition, que ce soit sur un espace client dédié ou en pièce jointe de votre courriel !

Cette étape permet également à votre client de vous communiquer les informations en cas de difficultés financières afin que vous puissiez prendre les dispositions nécessaires pour convenir d’une solution de règlement avant qu’il y ait une créance impayée. Cette approche peut aussi être considérée comme commerciale puisqu’elle peut permettre de gérer des litiges en amont.

→ La société Orange envoie des SMS de relances avant l’échéance d’une facture. Dans cette pré-relance, il est indiqué « Orange : La facture du 07 XX XX XX XX du 16/11/2023 est disponible sur votre espace client. Son montant de 20,99€ sera prélevé le 27/11/2023. »

Étape 2 : la relance après échéance

Plus ferme que la pré-relance, la relance est transmise si le client n’a pas répondu à la pré-relance. Elle rappelle que le client doit régler sa facture sous peine de conséquences.

Sans être oppressant, mobilisez tous les leviers que vous avez à votre disposition pour joindre votre client. Retenez que plus la créance est ancienne, moins vous avez de chance de récupérer votre argent. Alors anticipez, l’enjeu est important ! Comme pour la pré-relance, vous pouvez combiner l’ensemble des leviers disponibles pour contacter le client. L’objectif est ici aussi de maximiser les chances de recevoir une réponse rapide.

✏️ À noter : Soignez vos CGV puisqu’elles vont vous permettre de rappeler les conséquences du non-règlement de la facture. Avant même de passer par la phase de recouvrement de créances, des pénalités de retard peuvent être imputées sur la facture de votre client. Si la créance n’est toujours pas réglée, il est possible que des frais de recouvrement s’ajoutent à la somme déjà due.

→ Admettons que vous avez une créance impayée auprès d’un fournisseur d’électricité. L’échéance de celle-ci était fixée au 5 décembre. Alors, dès le 6 décembre, votre fournisseur est totalement en droit de vous solliciter pour obtenir le règlement de la créance, tout en vous rappelant le caractère obligatoire de votre engagement contractuel.

💡 Conseil : Insistez sur les pénalités de retard. N’ayez pas peur de durcir le discours, c’est votre trésorerie qui pâtit.

Pour obtenir des résultats, les relances doivent comporter l’ensemble des informations permettant d’attester de la véracité de la relance : le montant de la facture, la date de l’échéance et les conséquences du non-paiement.

Étape 3 : la mise en demeure

La mise en demeure est une correspondance officielle qui avertit le client qu’il dispose d’un délai pour régler sa créance. Si le client ne règle pas dans le délai imparti, la société peut décider de faire appel à DCN Recouvrement pour réaliser la procédure de recouvrement amiable ou engager des poursuites judiciaires. La mise en demeure constitue la dernière étape des relances de factures. Elle est transmise si le client n’a pas répondu à la relance.

C’est une étape importante car la lettre de mise en demeure va vous permettre d’acter le caractère obligatoire du règlement de la créance et de documenter la situation pour préparer d’éventuelles poursuites judiciaires.

✏️ À noter : Vous devez conserver toutes les traces écrites ainsi que l’accusé de réception pour que votre mise en demeure fasse foi.

Vous l’aurez bien compris, une lettre de mise en demeure restée sans réponse implique la possibilité pour vous, créancier, de passer à l’étape supérieure de la procédure de recouvrement.

Besoin d’envoyer une mise en demeure à un de vos clients ? Téléchargez notre modèle de lettre de mise en demeure ⬇️

Maintenant que vous connaissez la procédure pour relancer des factures impayées, nous vous invitons à découvrir la gestion des relances de factures impayées avant le recouvrement amiable.

Le but n’est pas de froisser vos clients. Vous devez uniquement vous assurer de recevoir les réponses en temps et en heure. Prévoyez un nombre de relances suffisantes pour limiter les créances impayées. Si vous constatez que les différentes relances ne font pas effet, vous pouvez nous contacter afin de faire appel à DCN Recouvrement qui vous aidera dans le processus de recouvrement.

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Comptabilité et finance, procédures et réglementations, études, aspect juridique et actualité : découvrez nos différents articles et nos études en lien avec le recouvrement de créances.

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Comment préserver sa relation client en situation d’impayé ?

Préserver une relation client en bon terme

Préserver sa relation client en situation d’impayé

Pour toute entreprise souhaitant fonctionner correctement, il s’avère essentiel pour elle de garantir l’encaissement de ses règlements dans les délais impartis. En effet, minimiser les délais et retards de règlements est indispensable pour maintenir l’entreprise financièrement opérationnelle.

Cet article rédigé par DCN Recouvrement détaille comment préserver sa relation client et vous présente diverses stratégies efficaces à adopter avec tact pour gérer vos impayés tout en préservant votre relation client.

Sommaire - Gestion des créances

Préserver sa relation client lors d’impayé : les meilleures pratiques

Cependant, confrontées à des créances impayées, certaines entreprises privilégient une approche stricte dans la récupération de leurs créances, au risque de nuire à leur relation client. Une approche perçue comme contre-productive.

En tant qu’entreprise, que faut-il faire ? Tenter de récupérer coûte que coûte sa facture impayée ? Mettre en péril sa relation client de longue durée ?

Gérer ses impayés constitue, en effet, une situation bien délicate pour les entreprises qui devront trouver le parfait équilibre entre préserver leurs relations client et avoir la fermeté nécessaire pour recouvrer leurs créances.

Que vous soyez un entrepreneur individuel, un commerçant ou une grande entreprise, les enjeux financiers restent les mêmes et les principes évoqués vous aideront à préserver votre relationnel client.

Les erreurs les plus fréquentes à éviter

Les erreurs à éviter pour préserver sa relation client

Ne pas personnaliser ses relances pour chaque client

Le dialogue, le ton, la fréquence et les différents canaux de relance doivent être personnalisés en fonction des interactions précédentes et de la relation établie avec le client.

Cesser la communication une fois le paiement recouvré

Interrompre le dialogue brusquement après avoir récupéré la somme peut donner l’impression que l’intérêt de votre entreprise ne se limite qu’à la récupération de la créance, et non à l’établissement d’un partenariat durable. Vous manquez une occasion de renforcer la relation client au-delà de la récupération des fonds.

Ne pas se concentrer sur toutes les factures impayées par faute de temps

Vous êtes peut-être confrontés à de nombreuses créances impayées, et il peut être tentant de prioriser certains dossiers pour tenter de recouvrer les plus grosses sommes. Cependant, il s’avère essentiel de traiter tous les dossiers avec la même importance pour maintenir la confiance et l’intégrité de votre relation client.

Si vous manquez de temps pour traiter vos dossiers, l’utilisation d’un système de gestion de la relation client (CRM) peut optimiser votre suivi et vous permettre de gagner en efficacité.

Commencer sa relance à l'échéance de la facture

Vous n’avez pas forcément besoin d’attendre qu’une facture soit en retard de règlement pour commencer à relancer votre client. En effet, quelques rappels amicaux préventifs peuvent parfois suffire à prévenir le dépassement de la date d’échéance de votre facture. Une bonne communication est souvent perçue comme un signe de professionnalisme, ce qui favorise l’expérience client.

Si cela vous intéresse, nous vous conseillons notre article vous expliquant comment la méthode TECREP peut vous aider à mieux gérer vos impayés.

Choisir d’externaliser son recouvrement

Si le recouvrement interne de vos créances n’est pas concluant, ou que vous n’avez pas les ressources nécessaires en interne à allouer à cette tâche, envisager l’externalisation d’une société de recouvrement de créances pour le recouvrement amiable de vos créances peut être une solution.

Lors du choix de prestataire, il est important de choisir un partenaire en fonction des valeurs que vous défendez. Pour maximiser les avantages de déléguer le recouvrement de créances à un prestataire spécialisé, assurez-vous de :

  • La transparence des procédures Choisissez un prestataire clair sur ses tarifs qui n’inclut pas de frais cachés supplémentaires. Assurez-vous aussi de la transparence des méthodes utilisées pour le recouvrement de vos créances et du suivi de vos dossiers, idéalement en temps réel.
  • La disponibilité et la communication La facilité d’accès à l’information des dossiers et une communication fluide avec l’entreprise de recouvrement en charge de vos dossiers sont des critères très importants. Privilégiez un partenaire réactif, facilement joignable et gérant correctement la relation client.
  • Respectueuse de votre image de marque Préserver votre relation client est essentielle, que vos relances soient faites en interne ou via une société de recouvrement externe. Assurez-vous que l’approche de votre chargé de relation client ou prestataire soit respectueuse et qu’elle influe positivement sur votre image de marque.

Si vous ressentez le besoin d’externaliser votre processus de recouvrement de vos créances et cherchez un partenaire stratégique qui valorise une démarche sur mesure et protégeant votre réputation, alors n’hésitez pas à prendre contact avec DCN Recouvrement pour que nous puissions discuter ensemble de vos besoins en matière de recouvrement d’impayés.

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