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Inflation : hausse des impayés et baisse du pouvoir d’achat

Inflation en France - impayés en hausse

Inflation : impayés en hausse et pouvoir d'achat en baisse

L’inflation, qui a atteint un niveau record en France en 2023, a un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages français. Cette baisse du pouvoir d’achat se traduit notamment par une hausse des impayés, tant pour les factures que pour les loyers. Hausse du prix des matières premières ? Crise énergétique ? Crise immobilière ?

Dans cet article nous tenterons de décrypter la relation entre l’inflation et son impact sur la hausse des impayés en recouvrement de créances, donnant du fil à retordre aux entreprises et aux propriétaires.

Sommaire - Ludivine G.

L'inflation a un impact considérable sur la hausse des impayés et la baisse du pouvoir d'achat des ménages français

Conjoncture actuelle et pouvoir d’achat des français

Au mois de juin 2023, l’inflation en France a atteint 6,5%, son niveau le plus élevé depuis 1985. Cette hausse est principalement due à la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Cela se traduit par une augmentation significative du coût de la vie pour les ménages français, impactant directement le budget des ménages. Les factures d’énergie ont augmenté de 6,8% sur une période d’un an (septembre 2022 à septembre 2023), tandis que les produits alimentaires ont connu une hausse de 18,4% entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023 (selon une étude de l’Insee). Cette situation met une pression constante aux ménages les plus modestes, contribuant ainsi à la hausse des factures impayées. 

La disparité entre l’inflation et la revalorisation des salaires crée un écart financier de plus en plus important à combattre. Les français sont contraints de réduire leurs dépenses discrétionnaires et de repenser leur mode de vie pour faire face à cette conjoncture. 

Selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis, publiée le 20 septembre 2023, les ménages français estiment manquer de 588 euros par mois pour ne pas avoir à se serrer la ceinture. La baisse du pouvoir d’achat des ménages a aussi impacté la capacité d’épargne des ménages, puisque ce sont près de 1 français sur 2 qui n’ont pas pu économiser, et 20% qui vivent chaque mois à découvert, un chiffre ayant augmenté de 3 points de pourcentage par rapport à 2022.

Dans ce contexte d’inflation et de fluctuation du pouvoir d’achat, apprenez à maîtriser l’imprévu et à optimiser votre trésorerie pour une meilleure gestion financière.

Hausse des factures impayées

L’inflation croissante, couplée à la hausse des coûts de la vie, a entraîné une augmentation des factures impayées en France. 

La montée en flèche des impayés est une conséquence directe de l’inflation. Les ménages français se débattent pour faire face à des factures toujours plus importantes, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’alimentation. Entre septembre 2022 et septembre 2023, les prix de l’énergie ont subi une hausse de 6,8%, d’après l’étude économique N°23/249 du Crédit Agricole en septembre 2023. Cette augmentation des coûts énergétiques a eu un impact direct sur les factures de gaz et d’électricité. 

L’augmentation des prix des produits alimentaires est un autre facteur contribuant aux impayés. Les français voient leurs dépenses alimentaires grimper, ce qui réduit leur capacité à honorer leurs engagements financiers. La spirale inflationniste engendre un cercle vicieux où les dettes finissent par s’accumuler, et les créanciers, à leur tour, subissent des pertes.

Crise immobilière : baisse des acquisitions et augmentation des loyers impayés

évolution prix immobilier 2023

Depuis la mi-2022, le volume des transactions de logements a fortement diminué, impactant également les prix des logements. 

Dans le secteur spécifique des logements neufs, une baisse de 39,9% des réservations des logements neufs a été enregistrée sur une période d’un an au deuxième trimestre 2023, accentuant la crise immobilière qui ne fait que commencer. Les promoteurs immobiliers sont confrontés à un contexte économique mettant à mal leur activité. La remontée rapide des taux d’intérêt a des répercussions directes sur le pouvoir d’achat des emprunteurs. L’accès à la propriété est moins abordable, les banques mettent un veto, ce qui limite la demande de logements neufs. La hausse des coûts de construction alourdit la tâche des promoteurs immobiliers : les prix des matériaux, la main-d’œuvre qualifiée et les normes environnementales plus strictes les unes que les autres ont contribué à une augmentation significative des coûts de construction. 

Le marché locatif est également impacté par l’inflation et la baisse de pouvoir d’achat des ménages. La progression des loyers impayés en devient même inquiétante. À titre d’exemple, c’est un locataire sur quatre qui est relancé chaque mois à J+1 pour le paiement de son loyer. Les chiffres montrent également que le nombre de dossiers de loyers impayés soumis aux tribunaux est en constante augmentation. Cette situation pèse lourdement sur les propriétaires , qui doivent faire face à des retards de paiement ou à des loyers impayés, impactant leur stabilité financière. 

Si vous êtes propriétaire et que vous vous trouvez face à une situation où votre locataire n’honore pas ses engagements, rendez-vous sur notre article pour connaître les recours en cas de loyer impayé.

L’inflation, la hausse des factures impayées, la baisse du pouvoir d’achat et la crise immobilière sont autant de circonstances auxquelles la France est actuellement confrontée. Les répercussions sur la vie quotidienne des français créent une incertitude économique importante. Si vous ressentez les effets de l’inflation sur votre business et que vous souhaitez activer de nouveaux leviers pour recouvrir vos créances, visitez notre page contact pour en savoir plus sur les services que nous proposons, ou pour planifier une consultation. 

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Comment le délai de prescription impacte les créances ?

Impact du délai de prescription sur les créances

Le délai de prescription

Le recouvrement de créances est une préoccupation tant pour les particuliers que pour les professionnels. Cependant, il existe des délais de prescription qui limitent le temps durant lequel une créance peut être réclamée dans le cadre d’une procédure de recouvrement judiciaire.

Cet article a pour objectif de clarifier la notion de prescription ainsi que les différents délais applicables en France, d’examiner les sanctions en cas de non-respect de ces délais, voir quelles sont les solutions envisageables mais aussi le délai de prescription en recouvrement de créances

Sommaire - Ludivine G.

Le délai de prescription n'empêche pas la procédure de recouvrement à l'amiable

Qu'est-ce que la prescription et le délai de prescription en recouvrement ?

La prescription est un concept juridique qui vise à protéger les clients débiteurs en limitant le temps durant lequel une créance peut être invoquée en justice. C’est pourquoi il existe des agences de recouvrement qui peuvent faciliter le processus de recouvrement et vous permettre de régler votre dette, une fois que le délai de description est dépassé.

La prescription en matière de recouvrement fait référence au délai au-delà duquel une action en justice pour récupérer une créance n’est plus recevable. En d’autres termes, c’est la période après laquelle une personne ne peut plus être poursuivie dans le cadre du recouvrement judiciaire. 

Le délai de prescription en recouvrement peut varier en fonction de la législation en vigueur dans chaque pays. Par exemple, en France, le délai de prescription en matière de recouvrement entre deux professionnels est généralement de 5 ans . Cela signifie que si une créance n’a pas été réclamée devant les tribunaux dans les 5 ans suivant son échéance, elle devient irrecevable devant la justice. Pour un débiteur particulier le recouvrement à un délai de prescription de 2 ans.

Pour en savoir plus sur le délai de prescription en fonction de votre situation vous pouvez réaliser une simulation via le site du service public Français.

Ces délais de prescription sont importants à prendre en compte lors du recouvrement de créances, car ils déterminent le temps pendant lequel une action légale peut être engagée pour récupérer une dette. Mais l’action en recouvrement amiable est toujours recevable par un cabinet de recouvrement.

Les différents types de délais de prescription pour les particuliers en France

En matière de recouvrement de créances, les particuliers en France sont soumis à deux principaux délais de prescription, qui varient en fonction du type de créance.

Délai de prescription de 2 ans pour les dettes liées à des contrats de consommation

Selon l’article L. 218-2 du Code de la consommation, les dettes découlant de contrats de consommation, tels que les crédits à la consommation, les abonnements, les factures d’énergie, sont soumises à un délai de prescription de 2 ans. Cela signifie que si le créancier n’engage pas d’action en justice dans les 2 ans suivant la date d’échéance de la dette, il perd son droit de recouvrement devant les tribunaux.

Délai de prescription de 5 ans pour les dettes commerciales entre professionnels et particuliers

L’article L110-4 du Code du commerce prévoit un délai de prescription de 5 ans pour les dettes commerciales contractées entre professionnels et particuliers. Cela englobe des créances résultant de prestations de services, de ventes, de loyers, etc. Si le délai de prescription de 5 ans est expiré, le créancier ne pourra plus obtenir de recouvrement judiciaire de la dette.

Il est important de noter que ces délais de prescription peuvent être suspendus ou interrompus par certaines actions du créancier ou du débiteur, tels qu’un acte de relance, une reconnaissance écrite de la dette ou une mise en demeure. Ces actes peuvent avoir pour effet de prolonger ou remettre à zéro le délai de prescription. Par conséquent, il est essentiel pour les créanciers et les débiteurs de prendre en compte ces délais lorsqu’ils entament des procédures de recouvrement ou de paiement de leurs dettes. 

En matière civile et commerciale, les délais de prescription sont généralement calculés à partir de la réception des marchandises ou de l’exécution des prestations de services. Il est possible que le vendeur établisse des délais de paiement différents, dans la limite de 60 jours à partir de la date d’émission de la facture. Dans ce cas, le délai de prescription commencera à courir à la fin des 60 jours.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect et les solutions lorsque le délai de prescription est dépassé ?

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En cas de non-respect du délai de prescription, le créancier perd son droit d’action en justice et ne peut plus réclamer le paiement de sa créances. Néanmoins, certains actes permettent de suspendre ou d’interrompre la prescription, tels que l’envoi d’une lettre de mise en demeure ou la reconnaissance de la dette par le débiteur. Lorsque la créance est dépassée, c’est-à-dire que le délai de prescription est écoulé, le débiteur n’est plus légalement tenu de rembourser la dette. Cependant, cela ne signifie pas que le créancier ne peut plus tenter de récupérer son argent. Il peut essayer de négocier avec le débiteur, recourir à des procédures de recouvrement amiable ou passer par une société de recouvrement de créances.  

Lorsque la créance est dépassée, des solutions de recouvrement non-judiciaires sont disponibles. 

Le recouvrement de créances est réglementé par les délais de prescription en France et requiert une connaissance approfondie des règles juridiques. Ces délais déterminent la validité de l’action en justice afin d’intenter le recouvrement. Au delà, il existe aussi d’autres alternatives comme le recouvrement amiable. Si vous avez des questions spécifiques pour le recouvrement de vos créances, n’hésitez pas à consulter notre page de contact afin que nous puissions répondre précisément à votre besoin.

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6 conseils pour gérer un impayé et entretenir votre relation client

Gérer un impayé et sa relation client

6 conseils pour gérer un impayé

Lorsque l’on est engagé dans une activité commercial ou lorsque l’on propose des biens et services en tant que professionnel, il est inévitable de se trouver confronté à des situations litigieuses avec des clients.

Ces litiges peuvent découler de diverses raisons : un produit défectueux, un délai de livraison manqué, ou tout autre source d’insatisfaction. Cependant, la façon dont vous allez gérer ces litiges peut véritablement influer sur votre réputation et la fidélité de votre clientèle. Ces litiges peuvent aussi surgir en conséquence d’un manquement aux termes du contrat, y compris lorsqu’il y a des impayés, pouvant avoir un impact direct sur la santé financière de votre entreprise.

Dans cet article, notre société de recouvrement de créances donne 6 conseils pour gérer un impayé et se positionne en tant qu’allié pour les professionnels ayant à coeur de préserver leurs relations clients tout en garantissant une trésorerie saine pour votre entreprise.

Alors, comment gérer au mieux un impayé ? Adoptez la méthode TECREP

Sommaire - Ludivine G.

6 conseils pour gérer un impayé

1. Tendre l'oreille (être à l'écoute)

Prenez le temps d’écouter attentivement les préoccupations de votre client. Accordez-lui votre pleine attention et assurez-vous de bien comprendre la nature du litige. Pratiquez l’écoute active dès le départ pour assimiler toutes les informations communiquées. La communication est la clé d’un échange réussi pour pouvoir en venir à une solution. Dans le cadre d’un impayé, vous allez pouvoir identifier les raisons sous-jacentes des impayés et travailler sur des solutions adaptées.

Pierre a été confronté à des difficultés financières imprévues suite à la perte de son emploi. Il s’est retrouvé en retard de paiement pour plusieurs factures, dont son loyer et ses prêts personnels. En tenant compte de sa solvabilité actuelle, une société de recouvrement de créances peut élaborer un plan de paiement adapté à sa situation. 

2. Expliciter le problème en utilisant différents types de reformulation

Proposez à votre client des solutions de paiement alternatives qui correspondent à sa situation financière. Cela peut augmenter les chances de récupérer les créances tout en satisfaisant les besoins du client.

Thomas avait des retards de paiement sur ses dettes de cartes de crédit. La société de recouvrement a utilisé la reformulation pour clarifier les détails du problème. Thomas était au départ assez bref sur le sujet, expliquant qu’il n’avait simplement plus les moyens de réguler ses impayés. En lui posant des questions de clarification pour élucider les détails financiers, Thomas s’est senti compris, ce qui a facilité la résolution du problème.

3. Compatir avec votre client

Mettez vous à la place de votre client le temps d’un instant pour comprendre la situation dans laquelle il se trouve. En montrant de l’empathie envers les difficultés financières de vos clients, vous encouragez une communication plus ouverte, ce qui peut faciliter la recherche de solutions pour régler les impayés.

Sophie avait accumulé des factures impayées en raison d’une maladie grave. La société de recouvrement de créances à laquelle elle a eu affaire a montré de l’empathie en exprimant sa compréhension de la situation difficile par laquelle Sophie est passée. Ils lui ont souligné qu’ils comprenaient et ont rassuré Sophie sur le fait qu’ils allaient travailler ensemble pour trouver une solution aux impayés.

4. Remercier votre client

Lorsqu’un client coopère et communique ouvertement sur ses difficultés financières, exprimez votre reconnaissance. Cela va renforcer la relation de confiance, ce qui peut être précieux dans le cadre du recouvrement de créances.

Marc avait des retards de paiement sur un prêt étudiant. Grâce à une communication ouverte, il a été possible de trouver une solution pour Marc en baissant les échéances de son prêt. Il a été important de remercier Marc pour sa coopération et sa collaboration dans le processus de résolution de la créance, ce qui a renforcé la confiance et l’engagement de Marc. 

5. Évaluer les différentes solutions possibles

Proposez à votre client des solutions de paiement alternatives qui correspondent à sa situation financière. Cela peut augmenter les chances de récupérer les créances tout en satisfaisant les besoins du client.

Laura avait accumulé des retards de paiement sur ses factures. La société de recouvrement de créances a entrepris une évaluation des différentes solutions possibles. Différentes solutions ont été pensées : la consolidation de dette ou un plan de paiement échelonné, s’adaptant à ses revenus actuels.

Société de recouvrement

6. Proposer une solution satisfaisante pour tous

En collaborant avec le client pour trouver une solution de paiement qui fonctionne pour les deux parties, vous pouvez résoudre efficacement le litige lié aux impayés en préservant la relation commerciale.

Maintenant que vous maîtrisez le principe de la méthode TECREP, pour approfondir votre compréhension de la gestion des impayés tout en préservant votre relation client, nous vous invitons à lire notre article dédié à ce sujet.

Vous y trouverez des stratégies et des conseils pratiques pour gérer efficacement les impayés tout en maintenant de solides relations avec vos clients.

Il est évident que la gestion des litiges clients est essentielle pour toute entreprise, en particulier celles spécialisées dans le recouvrement de créances. La méthode TECREP offre une approche réfléchie et équilibrée pour trouver des solutions en accord avec votre client. 

Intégrer ces pratiques dans votre stratégie de recouvrement peut apporter des avantages significatifs à long terme, que ce soit en limitant les impayés, en favorisant la santé financière de votre entreprise, en préservant votre réputation ou en améliorant la fidélité de vos clients.

Vous avez besoin d’être accompagnés dans la gestion de vos impayés ? Contactez-nous sans plus attendre ! Nous nous ferons un plaisir de vous assister dans le recouvrement de vos créances.

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Quels sont les indicateurs de solvabilité à prendre en compte ?

Indicateur de solvabilité

Les indicateurs de solvabilité

Comprendre les indicateurs de solvabilité est primordial pour quiconque souhaite évaluer la santé financière d’une entreprise ou d’un individu. Ces indicateurs, comme le taux d’endettement, sont essentiels pour déterminer la capacité d’un débiteur à rembourser ses dettes à temps. Notre société de recouvrement de créances met un point d’honneur à fournir des informations claires et approfondies sur ce sujet.

Cet article vous fournira les indicateurs de solvabilité en recouvrement de créances, mais aussi leur importance et comment les utiliser efficacement pour évaluer au mieux la santé financière de votre entreprise.

Sommaire - Ludivine G.

Évaluer la santé financière grâce aux indicateurs de solvabilité

Qu'est-ce que la solvabilité et pourquoi est-elle importante ?

La solvabilité est un terme souvent mentionné dans le monde des affaires. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? La solvabilité désigne la capacité d’une personne, d’une entreprise ou encore d’un État, à honorer l’ensemble de ses engagements financiers à leur échéance. Elle est évaluée en fonction de la trésorerie disponible, du fonds de roulement et du taux d’endettement de l’entité. 

Elle est plus précisément évaluée en fonction de la possession d’actifs suffisants pour couvrir l’ensemble des dettes et autres obligations, qu’ils soient à court ou à long terme. La solvabilité peut être appréhendée à travers différents ratios financiers, tels que le ratio d’endettement, le ratio de liquidité générale ou encore la capacité de remboursement. Une solvabilité forte indique une faible probabilité de défaut de paiement, tandis qu’une solvabilité faible suggère un risque de plus élevé de non-paiement. 

En termes simples, la solvabilité représente la capacité d’une entreprise ou d’un individu à répondre à ses obligations financières à long terme. Elle est un reflet de la santé financière et donne une indication claire de la capacité de l’emprunteur à honorer ses dettes lorsqu’elles arrivent à échéance. 

L’évaluation de la solvabilité est déterminante pour définir si un débiteur est susceptible de rembourser sa dette dans les temps impartis.

Les principaux indicateurs de solvabilité

La solvabilité n’est pas seulement une notion abstraite. Elle peut être mesurée à l’aide de plusieurs indicateurs financiers, dont le taux d’endettement, qui évaluent la trésorerie et le fonds de roulement. Ces indicateurs permettent d’offrir une perspective chiffrée sur la situation financière d’un débiteur. Ils sont aussi essentiels si vous faites appel à une société de recouvrement de créances, car ils indiquent si un débiteur est en mesure de payer ses dettes. Voici quelques-uns les plus couramment utilisés : 

  • Ratio d’endettement 

Le ratio d’endettement permet de mesurer spécifiquement la solvabilité d’une entreprise. Il s’agit de la division entre la totalité des dettes et des capitaux propres de l’entreprise. Si ce ratio est élevé, cela peut suggérer que l’entreprise s’appuie fortement sur des dettes pour financer ses activités, ce qui peut être préoccupant. 

  • Ratio de liquidité générale, aussi appelé ratio de fonds de roulement

Le ratio de liquidité générale est un indicateur clé de la santé financière à court terme. Il compare les actifs circulants (ressources disponibles à court terme composées de l’encaisse, des investissements, des comptes clients ou encore des stocks) aux passifs à court terme (dette due dans l’année comme les dettes de cartes de crédit, les comptes fournisseurs, les charges constatées, les impôts à payer, etc.). 

  • Capacité de remboursement

Pour évaluer cette capacité, on examine souvent le fonds de roulement et la trésorerie nette. Ces indicateurs montrent si l’entreprise ou l’individu a suffisamment de liquidités pour rembourser ses dettes.

La capacité de remboursement pour un particulier

La capacité de remboursement pour un particulier se réfère à sa capacité financière à honorer ses dettes et ses obligations, en particulier celles liées à des emprunts ou à des crédits. Comment l’évaluer ? 

  • Revenus nets mensuels

C’est le premier indicateur examiné, il s’agit du revenu total de l’emprunteur après déduction des charges obligatoires commes les impôts, le loyer, ou encore un crédit immobilier. Les banques et les institutions financières tiendront compte des fiches de paie, des revenus fonciers, des pensions, etc.

Capacité de remboursement particulier

Thomas travaille comme ingénieur et gagne 4000€ nets par mois. Il perçoit également 200€ par mois grâce à la location d’un garage. Ses revenus nets mensuels s’élèvent à 4200€. 

 

  • Charges mensuelles

Il s’agit des dépenses fixes mensuelles du particulier, telles que les loyers, les autres emprunts en cours, les factures récurrentes (gaz, électricité) et autres obligations financières. 

Chaque mois, Thomas paye un loyer de 1000€, une mensualité de crédit voiture de 250€, des assurances à hauteur de 150€ et une pension alimentaire de 300€. Ses charges mensuelles s’élèvent donc à 1700€.

  • Taux d’endettement

Habituellement, les institutions financières utilisent ce ratio pour évaluer la capacité de remboursement. Il est calculé en divisant les charges mensuelles totales par les revenus nets mensuels. En général, il est recommandé que ce taux n’excède pas 33% des revenus nets, bien que cette valeur puisse varier en fonction des institutions. 

Avec des charges mensuelles de 1700€ sur des revenus nets de 4200€, le taux d’endettement de Thomas est de 40,5%, un taux supérieur au seuil recommandé de 33%.  

  • Reste à vivre

Le reste à vivre représente la somme d’argent que dispose une personne à sa disposition après avoir déduit toutes les charges mensuelles de ses revenus. C’est un indicateur crucial pour évaluer si le particulier pourra maintenir son niveau de vie tout en remboursant son emprunt. 

En retranchant ses charges (1700€) de ses revenus (4200€), Thomas dispose d’un reste à vivre de 2500€ par mois pour couvrir ses autres dépenses et éventuelles économies. 

  • Épargne et patrimoine

Les banques et créanciers examinent aussi le patrimoine du particulier (immobilier, actions, placements, etc.), ainsi que les habitudes d’épargne. Une bonne épargne ou un patrimoine conséquent peuvent être des signes de bonne gestion financière et de solvabilité. 

Thomas a réussi à économiser 15 000€ sur un compte épargne. Il possède également un appartement évalué à 200 000€ et une collection de montres estimées à 5000€. Son patrimoine total est de 220 000€, sans compter son épargne. 

  • Historique de crédit

Le comportement financier antérieur du particulier joue également un rôle. Un historique de retards de paiement, de surendettement ou de dossiers à la Banque de France peut affecter négativement la capacité de remboursement perçue. 

Lors d’une période difficile, il y a cinq ans de ça, Thomas a eu un retard de paiement de trois mois sur son crédit immobilier. Bien que cela ait été un incident isolé, il apparaît tout de même sur son historique de crédit. 

La capacité de remboursement pour un particulier est une évaluation globale de sa situation financière, de ses revenus, de ses dépenses et de ses antécédents financiers. Cette évaluation permet à un créancier de déterminer s’il est prudent ou non d’accorder un prêt à l’individu concerné.

Comment utiliser efficacement ces indicateurs ?

Disposer d’indicateurs est une chose, s’en servir à bon escient en est une autre. Pour utiliser ces indicateurs de manière efficace, il faut : 

  • Analyser plusieurs indicateurs

La solvabilité ne doit pas être jugée sur la base d’un seul chiffre. En utilisant plusieurs indicateurs, on obtient une image plus complète et nuancée de la situation. 

  • Comparer avec des benchmarks

Est-ce que le ratio d’endettement de 0,5 est bon ou mauvais ? Pour répondre à cette question il peut être utile de comparer ce chiffre avec des entreprises similaires ou des standards de l’industrie. 

  • Considérer le contexte globale

Les chiffres ne disent pas tout. Il faut comprendre le contexte global : les tendances du marché, la conjoncture économique, et bien d’autres facteurs qui peuvent influencer la solvabilité.

Notez que ces indicateurs de solvabilité peuvent avoir une place importante dans l’évaluation de votre bilan comptable.

En conclusion, les indicateurs de solvabilité sont essentiels pour évaluer la capacité d’un débiteur à rembourser sa dette. Cependant, ils doivent être utilisés avec discernement, en tenant compte du contexte plus large et des spécificités de chaque cas. Si vous avez des questions sur la gestion de la solvabilité ou par rapport à l’externalisation par le biais d’une société de recouvrement de créances, n’hésitez pas à nous contacter.

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Le recouvrement multicanal

Recouvrement multicanal de créances

Le recouvrement multicanal :
Relancer par plusieurs leviers pour un maximum de résultats

Le recouvrement multicanal permet aux entreprises de recouvrer les sommes dues par les clients débiteurs. Dans un environnement économique de plus en plus complexe, une entreprise se doit d’adopter des stratégies efficaces pour optimiser les relances de factures impayés.

Dans cet article, nous vous présentons le recouvrement multicanal de créances, qui est une approche qui va vous permettre de combiner plusieurs leviers de communication pour augmenter les chances de récupérer les impayés.

Sommaire - Ludivine G.

Le recouvrement de créances multicanal pour limiter les impayés

Qu'est-ce que le recouvrement multicanal ?

Le recouvrement multicanal se réfère à l’utilisation de différents canaux de communication pour entrer en contact avec vos clients débiteurs et les inciter à réguler leurs créances. Ces canaux incluent les appels téléphoniques, les e-mails, les SMS ou encore les courriers papiers classiques. En utilisant ces différents leviers de communication, notre société de recouvrement Bye Créances augmente la capacité à joindre les débiteurs en s’appuyant sur l’intégralité des points de contact pour les relances d’impayés. 

Le recouvrement de créances multicanal permet de toucher les clients débiteurs à différents moments clés, en tenant compte de leurs habitudes de communication. La combinaison des différents canaux permet d’optimiser le processus, chaque canal présente ses avantages et ses inconvénients mais sont bien souvent complémentaires dans une démarche de réussite. 

Certains de vos clients seront plus susceptibles de régler leur dette après avoir reçu un appel téléphonique cordial, tandis que d’autres pourraient réagir favorablement à un e-mail de rappel personnalisé. Un client débiteur peut aussi être plus à l’aise pour répondre à un SMS plutôt que de recevoir un appel de vive voix. 

En combinant ces canaux, nous optimisons les relances d’impayés

Avantages du recouvrement multicanal

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« Le recouvrement de créances multicanal peut augmenter le taux de récupération des créances impayées jusqu’à 20% par rapport aux approches de recouvrement traditionnelles, qui utilisent un seul canal de communication. »

Améliorer l’efficacité du recouvrement de créances en multipliant les points de contact

Le recouvrement de créances multicanal présente plusieurs avantages à considérer. L’un des principaux avantages réside dans son efficacité accrue. En effet, en diversifiant les canaux de communication, les sociétés de recouvrement augmentent les probabilités de joindre les clients débiteurs et d’établir un contact. Certaines personnes ne préfèrent pas répondre aux appels téléphoniques, mais seront plus réceptives aux e-mails ou encore aux SMS. En offrant différentes options de communication, le recouvrement multicanal optimise l’efficacité de la communication. 

70% des consommateurs préfèrent recevoir des rappels de paiement par le biais de canaux électroniques tels que les e-mails et les SMS.

Personnaliser votre approche

Chaque personne est unique. Le recouvrement multicanal vous permet de personnaliser votre approche en fonction des préférences de chaque individu. Certaines personnes apprécient une approche directe, d’autres préfèrent une approche plus douce et empathique : notre rôle est de savoir jongler avec les préférences de chacun pour optimiser le processus. 

En utilisant différents canaux, nous adaptons le message en fonction du comportement et de la réaction des débiteurs. 

Si vous constatez que votre client débiteur a ouvert l’e-mail que vous lui avez envoyé, vous pouvez considérer cela comme positif : vous pouvez donc continuer à communiquer par ce biais la dette n’est pas recouvrée, tout en respectant le RGDP. De plus, si un client débiteur a déjà montré des signes de bonne foi pour régler sa dette, une approche reconnaissante est préférable. 

Les campagnes de recouvrement personnalisées, adaptées à chaque client, ont un taux de succès supérieur de 10% à 20% par rapport aux campagnes génériques.

Suivi et traçabilité améliorés

Le recouvrement multicanal offre une meilleure traçabilité des communications. Notre société de recouvrement peut suivre et enregistrer les interactions avec vos clients débiteurs sur les différents canaux, ce qui assure qu’aucun suivi n’est négligé. Cette traçabilité nous permet également de respecter les réglementations en vigueur en matière de recouvrement de créances, garantissant ainsi une conformité totale avec les lois applicables. 

Il est possible d’adresser un e-mail de suivi après un appel téléphonique pour récapituler les arrangements de paiement convenus, offrant une preuve écrite des accords.

Si cela vous intéresse, nous avons écrit un article sur la relation entre recouvrement de créances et affacturage, afin de mieux comprendre le lien entre ces deux notions, et quel est le bénéfice de cette démarche.

Les meilleures pratiques à suivre

Analyser les données clients

La première étape pour une mise en œuvre réussie est de mener une analyse approfondie des données clients. Cette analyse va vous permettre de comprendre la segmentation de vos clients et d’identifier les canaux les plus efficaces pour chaque groupe. Ce sont les données socio-démographiques, comportementales et psycho-graphiques qui vont vous permettre d’affiner votre communication.

Une société de recouvrement de créances a analysé les données de ses clients et a découvert que les clients débiteurs âgés de moins de 35 ans étaient plus susceptibles de répondre aux SMS qu’aux appels téléphoniques. En conséquence, ils ont adapté leur stratégie en privilégiant l’utilisation des SMS pour communiquer avec ce segment de la clientèle, ce qui a augmenté le taux de réponse et de récupération de créances.

Automatisation du processus

L’automatisation va jouer un rôle crucial dans le recouvrement multicanal. Il est possible d’utiliser des systèmes de gestion de la relation client (aussi appelé CRM) pour automatiser les communications ainsi que le suivi, ce qui permet de gagner du temps, de l’argent, et d’améliorer l’efficacité du processus. Automatiser le processus de relance permet aussi de respecter un timing stratégique. Des rappels peuvent être envoyés aussi bien avant la date d’échéance, après le retard de paiement initial, ou à des moments où le débiteur a montré une tendance à régler ses dettes, selon le passif. 

C’est l’exemple d’un client débiteur qui va recevoir un SMS de rappel quelques jours avant la date  d’échéance de sa facture, l’incitant à régler la dette à temps pour éviter les pénalités de retard.

Communication cohérente

Les messages transmis par les différents canaux se doivent d’être cohérents et harmonieux pour ne pas entacher votre crédibilité. Cela va permettre d’instaurer un climat de confiance avec les clients débiteurs.

Le recouvrement multicanal vous permet d’améliorer l’efficacité du processus de recouvrement tout en offrant une approche personnalisée à chaque débiteur. En utilisant une combinaison de canaux de communication, notre société de recouvrement peut augmenter les chances de recouvrer les créances impayées plus rapidement et efficacement. En mettant en œuvre les meilleures pratiques et en vous appuyant sur une analyse approfondie des données récoltées, le recouvrement multicanal devient une stratégie puissante pour maximiser les résultats. Pour découvrir comment le recouvrement multicanal peut être adapté à votre situation, contactez-nous pour une stratégie sur mesure.

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Les procédures collectives

Procédures collectives

Les procédures collectives

Les procédures collectives sont des dispositifs juridiques mis en place pour traiter les difficultés financières rencontrées par une entreprise. Elles offrent une approche structurée pour résoudre les problèmes de liquidité, protéger les droits des créanciers, et dans certains cas, permettre le redressement judiciaire de l’entreprise. Notre société de recouvrement de créances joue un rôle crucial dans la gestion des créances des entreprises en difficulté. 

Pour approfondir votre compréhension de l’interaction entre la société de recouvrement et les procédures collectives, cet article explore en détail les trois principales procédures collectives existantes : la procédure de sauvegarde, le redressement judiciaire, et la liquidation judiciaire.

Sommaire - Ludivine G.

Les procédures collectives

Qu'est-ce qu'une procédure collective ?

Une procédure collective, également appelée procédure d’insolvabilité ou procédure collective d’entreprise, est un ensemble de mesures légales mises en place pour traiter les difficultés financières rencontrées par une entreprise. Ces procédures sont conçues pour réguler et résoudre les problèmes de liquidité, de surendettement ou d’insolvabilité, tout en préservant les droits des créanciers. 

L’objectif principal d’une procédure collective est de permettre la continuité de l’activité économique en trouvant des solutions adaptées à la situation financière de l’entreprise en difficulté. Selon les cas, ces solutions peuvent être le redressement judiciaire de l’entreprise afin de lui permettre de surmonter les difficultés et de poursuivre ses activités, ou encore la liquidation de l’entreprise avec la vente de ses actifs pour rembourser l’ensemble de ses créanciers.    

Les procédures collectives sont généralement supervisées par un tribunal spécialisé, tel qu’un tribunal de commerce, qui est chargé d’examiner la situation financière de l’entreprise, de prendre des décisions et de superviser le déroulement de la procédure. Différents acteurs sont impliqués dans ces procédures collectives : les administrateurs judiciaires, des mandataires judiciaires et bien d’autres professionnels spécialisés dans les domaines du droit des sociétés et de l’insolvabilité.  

Il existe 3 types de procédures collectives, chacune ayant ses propres caractéristiques et objectifs  : 

  • La procédure de sauvegarde 
  • La procédure de redressement judiciaire 
  • La procédure de liquidation judiciaire

La procédure de sauvegarde

La procédure de sauvegarde est une mesure légale permettant aux entreprises en difficulté d’être aidées. Cette procédure est adaptée aux entreprises ayant des difficultés financières mais n’étant pas encore en cessation de paiement. 

C’est quoi une cessation de paiement Situation dans laquelle une entreprise n’est plus en mesure de payer ses dettes exigibles avec ses ressources financières. En d’autres termes, selon le Code de Commerce, la cessation de paiement fait référence à une entreprise dans l’impossibilité de faire face à son passif exigible avec son actif disponible. 

L’objectif de cette procédure est de permettre la réorganisation de l’entreprise afin de maintenir son activité tout en préservant les intérêts des créanciers. 

Cette procédure consiste en une période d’observation durant laquelle un administrateur judiciaire, un juge-commissaire ou un mandataire judiciaire, évalue la situation de l’entreprise et élabore un plan de sauvegarde. Ce plan vise à réorganiser les dettes et propose à l’entreprise des mesures pour améliorer sa situation financière. La procédure de sauvegarde suspend les poursuites individuelles des créanciers et gèle les dettes de l’entreprise. Si le plan de sauvegarde est validé par le tribunal et mis en œuvre avec succès, l’entreprise sort alors de la procédure de sauvegarde. Cependant, si le plan n’est pas respecté ou si la situation financière ne fait que se détériorer, une autre procédure prend le relai : la procédure de redressement judiciaire ou la procédure de liquidation judiciaire.

La procédure de redressement judiciaire

La procédure de redressement judiciaire est destinée aux entreprises en difficulté dont le redressement est envisageable. Cette procédure concerne principalement les entreprises étant déjà en cessation de paiement. Elle vise à permettre le redressement de l’entreprise en lui accordant une période d’observation pendant laquelle un administrateur judiciaire, un juge-commissaire ou un mandataire judiciaire, évalue la situation pour élaborer un plan de redressement.

La procédure de redressement judiciaire doit permettre la poursuite de l’activité de l’entreprise, le maintien de l’emploi ainsi que l’apurement passif. C’est au dirigeant de la société en difficulté de demander l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire, au plus tard 45 jours après la cessation de paiement. Celle-ci peut néanmoins aussi être demandée par un créancier.

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Suite à une procédure de redressement judiciaire, plusieurs scénarios peuvent se présenter à l’entreprise : 

  • Mise en place d’un plan de redressement 

Si la situation de l’entreprise le permet, un plan de redressement peut être élaboré. Ce plan, d’une durée maximale de 10 ans, établit les mesures nécessaires pour rétablir la santé financière de l’entreprise. Il peut inclure des actions telles que la restructuration de la dette, la renégociation des contrats, la réduction des effectifs ou encore la recherche de nouveaux marchés. Le plan peut donc prévoir des licenciements qui doivent être effectués dans un délai d’un mois après le jugement. 

  • Fin du redressement judiciaire

Si au cours de la période d’observation il apparaît que l’entreprise dispose des ressources financières suffisantes pour désintéresser les créanciers et payer les frais liés à la procédure, le tribunal peut décider de mettre fin au redressement judiciaire : l’entreprise peut donc poursuivre son activité de manière autonome et sans contraintes. 

  • Cession partielle ou totale de l’entreprise

Si le redressement de l’entreprise en difficulté est jugé possible mais nécessite des ajustements majeurs, le tribunal peut autoriser la cession partielle ou totale de l’entreprise. Cela implique la vente d’une partie ou de l’ensemble des actifs de l’entreprise à un tiers, permettant de recouvrer les fonds pour rembourser l’intégralité des créanciers en assurant la continuité de l’activité. 

  • Prononciation de la liquidation judiciaire

Si malgré les efforts déployés, le redressement de l’entreprise est manifestement impossible, le tribunal peut prononcer la liquidation judiciaire. Cette décision entraîne la cessation définitive de l’activité de l’entreprise. Les actifs sont vendus afin de rembourser les créanciers dans la mesure du possible. 

Une fois que toutes les possibilités de redressement de l’entreprise ont été examinées, il peut arriver que le redressement soit impossible. Dans de tels cas, le tribunal peut prononcer la liquidation judiciaire de l’entreprise.

La procédure de liquidation judiciaire

La procédure de liquidation judiciaire est une mesure juridique utilisée lorsque le redressement d’une entreprise en difficulté financière est impossible. Elle vise à mettre fin à l’activité de l’entreprise de manière ordonnée et à procéder à la réalisation de ses actifs en vue de rembourser les créanciers. 

Lors de l’ouverture de la procédure de liquidation judiciaire, un liquidateur est désigné pour gérer l’ensemble du processus. Ce dernier est responsable de la vente des actifs de l’entreprise dans le but de recouvrer les fonds qui seront ensuite distribués aux créanciers selon un ordre de priorité défini par la loi. 

Les créanciers sont classés en différentes catégories en fonction de la nature de leur créance et de leur rang de priorité. Les créanciers privilégiés, comme les salariés, bénéficient d’une priorité de remboursement par rapport aux créanciers ordinaires. 

Une fois que les actifs ont été réalisés et que les créanciers ont été remboursés dans la mesure du possible, la procédure de liquidation judiciaire se conclut par la clôture définitive de l’activité de l’entreprise. Cela met un terme définitif à son activité et entraîne la radiation de son immatriculation. 

Par conséquent, la procédure de liquidation judiciaire est une mesure de dernier recours lorsque le redressement de l’entreprise n’est pas envisageable. Pour éviter à son entreprise la mise en place d’une procédure collective nous vous invitons à lire notre article pour comprendre, prévenir et agir face aux entreprises en difficultés.

En conclusion, les procédures collectives jouent un rôle important dans la gestion des difficultés financières des entreprises. En tant que société de recouvrement de créances, notre rôle est primordial, pour aider les entreprises à maîtriser l’imprévu et optimiser leur trésorerie et récupérer les sommes impayées auprès de leurs clients débiteurs afin de récupérer de la trésorerie, qui potentiellement, évitera une procédure collective. 

Notre objectif est aussi de protéger les intérêts des créanciers en veillant à ce que leurs créances soient prises en compte et remboursées dans la mesure du possible. Pour en savoir plus sur les services que nous proposons et comment nous pouvons vous venir en aide, n’hésitez pas à visiter notre page de contact.