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Recouvrement de créances et affacturage, quels liens ?

Lien entre recouvrement et affacturage

Recouvrement de créances et affacturage : comprendre le lien entre ces deux notions

Le recouvrement de créances et l’affacturage constituent deux notions essentielles dans la gestion financière de votre entreprise. Bien que distincts, ils sont étroitement liés et offrent des avantages complémentaires. Ces deux solutions financières sont constamment utilisées par les entreprises pour gérer leur flux de trésorerie et minimiser les risques liés aux créances impayées.

Dans cet article, DCN Recouvrement associe affacturage et recouvrement de créances pour vous expliquer comment ils fonctionnent individuellement et en quoi les combiner constitue un combo gagnant pour optimiser votre trésorerie.

Sommaire - Externalisation

Recouvrement de créances et affacturage : différence et complémentarité

Le recouvrement de créances

Le recouvrement de créances constitue la méthode traditionnelle permettant aux entreprises de récupérer les créances impayées. Cette notion représente le processus par lequel une entreprise tente de récupérer les sommes dues par ses clients débiteurs. Lorsqu’une entreprise vend des produits ou des services à crédit, il arrive fréquemment que les clients ne règlent pas dans les délais voulus, ce qui impacte considérablement la trésorerie de l’entreprise.

Dans ce cas, pour la gestion des créances, vous pouvez choisir de gérer en interne avec des personnes dédiées à cette mission, ou faire appel à une société de recouvrement de créances. Cette approche peut s’avérer chronophage et nécessiter des ressources supplémentaires pour surveiller les règlements en souffrance, négocier avec les débiteurs et prendre les mesures nécessaires.

Le recouvrement de créances consiste à transmettre des rappels de règlement, des lettres de relance, ou encore d’engager des procédures judiciaires si nécessaire pour récupérer les créances impayées. L’objectif principal est de récupérer les montants impayés en préservant une bonne relation commerciale avec vos clients !

De plus, découvrez comment le recouvrement multicanal peut permettre d’optimiser votre processus de recouvrement.

L'affacturage

L’affacturage, également appelé factoring, constitue un outil financier permettant aux entreprises de convertir leurs créances clients en liquidités, et cela, de façon immédiate. Dans ce processus, une société d’affacturage va racheter les factures impayées d’une entreprise à un pourcentage du montant total des créances. Contrairement au recouvrement de créances, où l’entreprise tente de récupérer les règlements en retard, l’affacturage implique donc de céder les créances à une société d’affacturage, moyennant une commission.

En général, l’entreprise cédant ses créances reçoit rapidement une avance sur les fonds. La société d’affacturage avance jusqu’à 80% du montant total des factures dans les 24 à 48 heures suivant la soumission. La société d’affacturage se charge ensuite de l’intégralité de la gestion de la créance, y compris le recouvrement des règlements. Une fois que les clients règlent leurs créances, la société d’affacturage verse le montant restant, déduction faite de ses frais, à l’entreprise initiale.

L’affacturage offre de nombreux avantages aux entreprises :

  • Amélioration de la trésorerie en limitant les retards de règlements et en accélérant les encaissements
  • Plus de temps pour vous concentrer sur votre cœur de métier, votre activité principale
  • Protection contre les risques de créances impayées puisque la société d’affacturage assume la responsabilité du recouvrement de créances.

Le lien entre le recouvrement de créances et l'affacturage

Le lien entre le recouvrement de créances et l’affacturage réside dans le fait qu’ils se complètent mutuellement pour une gestion financière optimale. Lorsqu’une entreprise utilise l’affacturage, elle peut bénéficier de l’expertise de la société d’affacturage dans le recouvrement de créances.

Bien que le recouvrement de créances et l’affacturage soient deux approches différentes, ils sont étroitement liés dans la gestion financière d’une entreprise, notamment dans la gestion de vos créances client. Mais alors, quels sont réellement les liens entre ces deux notions ?

✓ Optimisation de la trésorerie Le recouvrement de créances et l’affacturage vous permettent d’atteindre le même objectif : l’optimisation de la trésorerie de votre entreprise. Tant le recouvrement de créances que l’affacturage visent à améliorer la trésorerie en récupérant les créances impayées. L’affacturage présente néanmoins l’avantage de proposer un retour de liquidité plus rapide et immédiat puisque les créances sont directement converties en fonds disponibles.

✓ Externalisation du recouvrement Toutes les entreprises sont amenées à gérer des créances impayées. Certaines ont une équipe dédiée au sein de l’entreprise, d’autres non. C’est pourquoi il est intéressant d’externaliser la gestion des créances impayées pour pouvoir vous concentrer sur vos missions principales tout en optimisant l’aspect financier de votre entreprise. Un gain de temps et d’argent !

De nombreuses entreprises externalisent leur recouvrement de créances avec des cabinets spécialisés. De même avec l’affacturage, l’entreprise délègue la gestion des créances à une société d’affacturage, ce qui lui permet d’orienter ses ressources vers son activité principale.

✓ Réduction des risques Il est bien entendu que ces deux procédés vous permettent de réduire les risques associés aux règlements en souffrance, en les transférant à une société d’affacturage ou à une société de recouvrement !

Quid de l'affacturage inversé ?

L’affacturage inversé constitue une variante de la notion d’affacturage, bien souvent appelé reverse factoring ou encore supply chain finance. Dans ce cas de figure, c’est l’acheteur, plutôt que le vendeur, qui initie le processus. L’acheteur collabore avec une société d’affacturage pour mettre en place un programme d’affacturage inversé. Lorsque les fournisseurs émettent des factures, ils ont la possibilité de les soumettre à la société d’affacturage qui les réglera anticipativement, moins les frais d’affacturage. L’acheteur remboursera ensuite la société d’affacturage à une date ultérieure convenue.

L’affacturage inversé offre des avantages tant aux acheteurs qu’aux fournisseurs. Les fournisseurs peuvent bénéficier d’un règlement anticipé, améliorant ainsi leur trésorerie, tandis que les acheteurs peuvent prolonger les délais de règlement et maintenir de bonnes relations avec leurs fournisseurs.

Le choix entre le recouvrement de créances et l’affacturage va dépendre des besoins spécifiques de l’entreprise. Le recouvrement de créances constitue une méthode traditionnelle efficace, notamment pour les entreprises disposant des ressources nécessaires pour pouvoir patienter le temps de récupérer leurs créances impayées (disposant de la trésorerie nécessaire pour que l’activité ne soit pas fortement impactée par les créances impayées). D’autre part, l’affacturage offre une solution de financement alternative, avec une mise à disposition de liquidité immédiate et l’externalisation de la gestion des créances impayées.

L’association de ces deux approches peut être considérée pour optimiser l’administration des créances clients et améliorer la trésorerie de l’entreprise.

Si vous désirez en savoir plus sur l’affacturage et les prestations de recouvrement de créances que nous proposons, mais aussi pour découvrir comment ces solutions peuvent s’intégrer à votre stratégie financière, contactez-nous pour échanger à ce sujet !

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Comment préserver sa relation client en situation d’impayé ?

Préserver une relation client en bon terme

Préserver sa relation client en situation d’impayé

Pour toute entreprise souhaitant fonctionner correctement, il s’avère essentiel pour elle de garantir l’encaissement de ses règlements dans les délais impartis. En effet, minimiser les délais et retards de règlements est indispensable pour maintenir l’entreprise financièrement opérationnelle.

Cet article rédigé par DCN Recouvrement détaille comment préserver sa relation client et vous présente diverses stratégies efficaces à adopter avec tact pour gérer vos impayés tout en préservant votre relation client.

Sommaire - Externalisation

Préserver sa relation client lors d’impayé : les meilleures pratiques

Cependant, confrontées à des créances impayées, certaines entreprises privilégient une approche stricte dans la récupération de leurs créances, au risque de nuire à leur relation client. Une approche perçue comme contre-productive.

En tant qu’entreprise, que faut-il faire ? Tenter de récupérer coûte que coûte sa facture impayée ? Mettre en péril sa relation client de longue durée ?

Gérer ses impayés constitue, en effet, une situation bien délicate pour les entreprises qui devront trouver le parfait équilibre entre préserver leurs relations client et avoir la fermeté nécessaire pour recouvrer leurs créances.

Que vous soyez un entrepreneur individuel, un commerçant ou une grande entreprise, les enjeux financiers restent les mêmes et les principes évoqués vous aideront à préserver votre relationnel client.

Les erreurs les plus fréquentes à éviter

Les erreurs à éviter pour préserver sa relation client

Ne pas personnaliser ses relances pour chaque client

Le dialogue, le ton, la fréquence et les différents canaux de relance doivent être personnalisés en fonction des interactions précédentes et de la relation établie avec le client.

Cesser la communication une fois le paiement recouvré

Interrompre le dialogue brusquement après avoir récupéré la somme peut donner l’impression que l’intérêt de votre entreprise ne se limite qu’à la récupération de la créance, et non à l’établissement d’un partenariat durable. Vous manquez une occasion de renforcer la relation client au-delà de la récupération des fonds.

Ne pas se concentrer sur toutes les factures impayées par faute de temps

Vous êtes peut-être confrontés à de nombreuses créances impayées, et il peut être tentant de prioriser certains dossiers pour tenter de recouvrer les plus grosses sommes. Cependant, il s’avère essentiel de traiter tous les dossiers avec la même importance pour maintenir la confiance et l’intégrité de votre relation client.

Si vous manquez de temps pour traiter vos dossiers, l’utilisation d’un système de gestion de la relation client (CRM) peut optimiser votre suivi et vous permettre de gagner en efficacité.

Commencer sa relance à l'échéance de la facture

Vous n’avez pas forcément besoin d’attendre qu’une facture soit en retard de règlement pour commencer à relancer votre client. En effet, quelques rappels amicaux préventifs peuvent parfois suffire à prévenir le dépassement de la date d’échéance de votre facture. Une bonne communication est souvent perçue comme un signe de professionnalisme, ce qui favorise l’expérience client.

Si cela vous intéresse, nous vous conseillons notre article vous expliquant comment la méthode TECREP peut vous aider à mieux gérer vos impayés.

Choisir d’externaliser son recouvrement

Si le recouvrement interne de vos créances n’est pas concluant, ou que vous n’avez pas les ressources nécessaires en interne à allouer à cette tâche, envisager l’externalisation d’une société de recouvrement de créances pour le recouvrement amiable de vos créances peut être une solution.

Lors du choix de prestataire, il est important de choisir un partenaire en fonction des valeurs que vous défendez. Pour maximiser les avantages de déléguer le recouvrement de créances à un prestataire spécialisé, assurez-vous de :

  • La transparence des procédures Choisissez un prestataire clair sur ses tarifs qui n’inclut pas de frais cachés supplémentaires. Assurez-vous aussi de la transparence des méthodes utilisées pour le recouvrement de vos créances et du suivi de vos dossiers, idéalement en temps réel.
  • La disponibilité et la communication La facilité d’accès à l’information des dossiers et une communication fluide avec l’entreprise de recouvrement en charge de vos dossiers sont des critères très importants. Privilégiez un partenaire réactif, facilement joignable et gérant correctement la relation client.
  • Respectueuse de votre image de marque Préserver votre relation client est essentielle, que vos relances soient faites en interne ou via une société de recouvrement externe. Assurez-vous que l’approche de votre chargé de relation client ou prestataire soit respectueuse et qu’elle influe positivement sur votre image de marque.

Si vous ressentez le besoin d’externaliser votre processus de recouvrement de vos créances et cherchez un partenaire stratégique qui valorise une démarche sur mesure et protégeant votre réputation, alors n’hésitez pas à prendre contact avec DCN Recouvrement pour que nous puissions discuter ensemble de vos besoins en matière de recouvrement d’impayés.

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Le redressement judiciaire pour les entreprises en difficulté

Redressement et liquidation judiciaire

Le redressement judiciaire pour les entreprises en difficulté

Les entreprises peuvent parfois se trouver confrontées à des difficultés financières majeures. Pour faire face à cette situation critique, les entreprises peuvent s’engager dans une procédure collective. Pour ces entreprises menacées par la liquidation judiciaire, un plan de redressement se présente comme une solution de sauvegarde.

Des démarches amiables comme la conciliation ou la médiation, aux procédures collectives comme la sauvegarde, le redressement judiciaire et la liquidation judiciaire, les mécanismes à instaurer sont multiples. Vous l’aurez saisi, la liquidation judiciaire ne constitue pas l’unique issue envisageable pour une entreprise en difficulté.

Qu’est-ce que le redressement judiciaire ? Comment y accéder ? Comment identifier si une entreprise est en redressement judiciaire ? Comment peut s’effectuer le recouvrement des créances en cas de redressement judiciaire ? Nous apportons des réponses à vos interrogations dans cet article.

Sommaire - Externalisation

Le redressement judiciaire pour les entreprises en difficulté

Comprendre le redressement judiciaire

Qu'est-ce que le redressement judiciaire ?

📚 Définition Le redressement judiciaire est une procédure judiciaire visant à réorganiser la situation juridique, financière et sociale de toute personne morale de droit privé ou toute personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante, se trouvant dans l’impossibilité d’honorer ses engagements financiers.

Le redressement judiciaire constitue l’une des trois procédures collectives existantes en France avec la sauvegarde et la liquidation judiciaire. Pour pouvoir bénéficier d’une démarche de redressement judiciaire, le débiteur doit impérativement se trouver en état de cessation de paiement.

L’objectif principal d’un redressement judiciaire consiste à permettre à l’entreprise de maintenir son activité économique en lui octroyant un délai pour assainir ses dettes et en instaurant un plan de redressement. Contrairement à la sauvegarde qui s’adresse au débiteur in bonis, le redressement s’applique exclusivement à l’entreprise qui n’honore plus ses dettes depuis au moins 45 jours.

L’objectif premier d’un redressement judiciaire est de permettre à l’entreprise de poursuivre son activité économique en lui accordant un délai pour apurer ses dettes et en mettant en place un plan de redressement. Contrairement à la sauvegarde qui s’adresse au débiteur in bonis, le redressement est impérativement destiné à l’entreprise qui ne paye plus ses dettes depuis au moins 45 jours.

🔍 À savoir Qu’est-ce qu’un débiteur in bonis ? En droit commercial, se dit d’un débiteur solvable, qui conserve encore la maîtrise de ses biens, par opposition à celui qui se trouve en état d’insolvabilité et qui est privé de ses prérogatives de gestion, dans le cadre d’une procédure collective notamment.

Avant toute chose, l’entreprise doit être en capacité de reconnaître et d’accepter sa situation. La première étape consiste à établir un diagnostic de l’aspect financier de l’entreprise. Cette analyse approfondie des comptes et de l’organisation s’effectue par un mandataire judiciaire désigné par le tribunal territorialement compétent (tribunal de commerce ou tribunal judiciaire selon le statut juridique de l’entreprise). La requête d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire doit être présentée par le débiteur lui-même, un créancier ou le ministère public.

À ce stade, il incombe au tribunal d’évaluer si l’entreprise dispose d’un potentiel de redressement économique viable.

Pour consulter la liste des entreprises en situation de redressement judiciaire, il suffit de vous rendre sur le BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales). Sur cette plateforme est recensée la totalité des entreprises faisant l’objet d’une procédure collective.

Élaboration d'un plan de redressement

Une fois l’analyse approfondie de l’entreprise réalisée, l’entreprise et le mandataire judiciaire collaborent étroitement pour concevoir un plan de redressement viable, en adéquation avec les dettes de l’entreprise. Ce plan propose des mesures concrètes pour diminuer les dettes, générer des liquidités et restructurer l’activité de l’entreprise.

La négociation avec les créanciers constitue le cœur du processus puisqu’il va falloir déterminer dans quelles conditions se trouvent les créanciers vis-à-vis du débiteur.

Qu’il s’agisse de la procédure de sauvegarde ou du redressement judiciaire, les deux poursuivent des objectifs identiques. L’objectif principal consiste à faciliter la réorganisation de l’entreprise et de lui garantir un avenir durable. Le redressement judiciaire va permettre à l’entreprise de maintenir son activité après avoir surmonté les difficultés financières.

Dès lors que le plan de redressement est validé par le tribunal et par les créanciers, l’entreprise entre en période d’observation. Le débiteur bénéficie de la protection contre ses créanciers durant cette période, et peut poursuivre son activité sous la supervision de l’administrateur judiciaire.

Une fois le plan adopté, celui-ci peut être mis en œuvre efficacement.

Mise en oeuvre et suivi du plan

Une fois le plan de redressement validé par le tribunal, il est temps de passer à l’action pour l’entreprise en difficulté. La mise en application du plan requiert un engagement total de la part de l’entreprise et de ses dirigeants. Sous la supervision du mandataire judiciaire, l’entreprise doit faire preuve de persévérance et de rigueur. À défaut, celle-ci peut s’exposer à la liquidation judiciaire. Vous l’aurez compris, le plan de redressement via le redressement judiciaire représente une opportunité de sauvegarde pour les entreprises en difficulté en France.

Quelles mesures peuvent être prises dans le plan de redressement ?

Pour permettre à l’entreprise de se rétablir, plusieurs mesures peuvent être instaurées dans le cadre du plan de redressement :

  • Remise de dette La remise de dette implique la diminution ou l’effacement d’une partie ou de l’intégralité de la créance que l’entreprise doit à ses créanciers. Cette mesure peut être mise en place dans le contexte d’une négociation avec les créanciers pour alléger la pression financière sur l’entreprise. Cela peut comprendre des réductions des montants dus, des taux d’intérêts amoindris ou des échéances de paiement prolongées.
  • Mandat de recouvrement Le mandat de recouvrement constitue une autorisation accordée à une entité, telle qu’une agence de recouvrement de créances ou un avocat, pour récupérer des dettes impayées au nom de l’entreprise. Cette mesure est employée lorsque l’entreprise éprouve des difficultés à recouvrer ses créances et nécessite une assistance dans le processus de recouvrement de créances.
  • Étalement des dettes L’étalement des dettes consiste à réorganiser les règlements dus sur une durée plus étendue, généralement en prolongeant les délais de remboursement ou en diminuant les montants des versements périodiques. Cela permet à l’entreprise de mieux maîtriser sa trésorerie en répartissant les paiements sur une période plus longue et en réduisant les charges financières immédiates.
  • Cession d’actifs Enfin, la cession d’actifs implique la vente ou le transfert de biens ou d’actifs de l’entreprise pour générer des liquidités et rembourser les dettes. Cela peut inclure la vente d’actifs non cruciaux à l’entreprise, tels que des propriétés, des équipements ou des investissements, afin de mobiliser des fonds pour contribuer à redresser les finances de l’entreprise. Cette mesure est utilisée pour réduire l’endettement et améliorer la santé financière globale de l’entreprise.

En cas de non-respect du plan de redressement et/ou de difficultés financières persistantes, le tribunal compétent peut alors ouvrir une liquidation judiciaire. Dans ce cas, l’entreprise est liquidée, ce qui signifie que ses actifs sont vendus et le produit de la vente est réparti entre ses créanciers.

Une procédure de redressement judiciaire peut aider une entreprise à surmonter ses difficultés. Dans la mesure où l’entreprise ne se trouve néanmoins pas encore en cessation de paiement, elle a la possibilité d’entamer une procédure de sauvegarde. Dans le contexte du recouvrement de créances, le fait qu’une entreprise soit en redressement judiciaire n’entrave pas le processus de recouvrement. Au contraire, cela permet à l’entreprise de pouvoir bénéficier de liquidités supplémentaires pour éviter d’aboutir à la liquidation judiciaire.

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Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Mandant ou mandataire

Sommaire - La sauvegarde d'entreprise

Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Déléguer la gestion de ses créances impayées à un professionnel externe représente souvent un défi psychologique majeur pour les dirigeants d’entreprise. Cette étape soulève une multitude d’interrogations stratégiques : faut-il privilégier un commissaire de justice ou une société de recouvrement de créances ? À quel stade de l’impayé cette externalisation devient-elle pertinente ? Sur quels fondements baser sa sélection ? Quelles variables déterminent l’efficacité du partenariat ? Ce guide détaille les 4 paramètres fondamentaux pour sélectionner le bon prestataire dans la gestion de vos créances.

Choisir un mandataire pour votre facture impayée

1. L’entité mandataire

Dans le cadre de la gestion de vos créances en souffrance, deux options s’offrent à vous : solliciter une entreprise spécialisée en recouvrement ou mandater un commissaire de justice (nouvelle dénomination de l’huissier de justice). Mais quelles distinctions caractérisent ces deux intervenants ?

La société de recouvrement de créances

L’entreprise spécialisée en recouvrement de créances vous offre la possibilité de traiter vos impayés selon deux modalités : négociation directe et action contentieuse. Son intervention débute par une approche conciliatrice, prolongeant les démarches que vous avez préalablement initiées. Cette structure contactera vos débiteurs défaillants dans l’objectif d’obtenir un règlement spontané, évitant ainsi le recours aux tribunaux. Toutefois, face à l’échec de cette stratégie diplomatique, elle peut déclencher des procédures judiciaires pour récupérer les montants exigibles.

ℹ️ Données statistiques En 2023, les entreprises de recouvrement ont résolu 75% des dossiers d’impayés par la voie amiable.

Le commissaire de justice

Le commissaire de justice se concentre principalement sur l’encaissement contentieux de vos créances. Sa spécialisation lui confère une réactivité et une performance supérieures dès lors qu’une action en justice s’impose. Son expertise devient indispensable particulièrement quand l’impayé atteint des montants conséquents. En 2022, les commissaires de justice ont traité plus de 1,5 million de dossiers de recouvrement.

2. Les méthodes de recouvrement

Informez-vous précisément sur les stratégies opérationnelles déployées par votre prestataire. Il est probable qu’après réception des dossiers, votre mandataire procède à un enrichissement informationnel visant à optimiser les perspectives de recouvrement. Cette démarche implique l’acquisition de données complémentaires concernant le débiteur dans le but de maximiser l’efficacité du recouvrement des créances. Questionnez également votre interlocuteur sur les méthodologies de relance établies pour interpeller votre client défaillant.

ℹ️ Illustration Une entreprise de recouvrement exploitant l’analyse prédictive peut constater une progression de son taux de récupération comprise entre 10% et 20%.

3. Le taux d'honoraires appliqué

Votre prestataire en recouvrement applique-t-il une tarification forfaitaire ou proportionnelle ? Cette interrogation vous permet d’appréhender le coût des services. Les modalités tarifaires peuvent présenter des écarts substantiels selon les intervenants. Certaines structures privilégient une rémunération fixe prédéterminée, quand d’autres optent pour une commission sur les montants récupérés. Vous disposez également de la possibilité de sélectionner une formule contractuelle libre ou contraignante. Il vous appartient d’analyser et d’évaluer les propositions pour identifier celle offrant le meilleur rapport qualité-prix pour votre organisation.

4. La reconnaissance dans le domaine et l'expertise de l'entreprise

L’univers du recouvrement se caractérise par une forte concurrence. Cette réalité impose de mener une investigation approfondie concernant la notoriété du prestataire de recouvrement ou du commissaire de justice que vous envisagez de mandater. Qu’il s’agisse d’évaluations numériques ou de retours d’expérience de votre réseau professionnel, la légitimité du mandataire sélectionné constitue un facteur déterminant.

Par ailleurs, nombreux sont ceux qui développent une expertise sectorielle spécifique. Contrairement au commissaire qui traite indistinctement tous types de créances, une entreprise de recouvrement peut cibler une clientèle particulière. Ainsi, certaines structures se concentrent exclusivement sur le secteur de la santé, d’autres sur l’industrie du bâtiment. Certaines néanmoins conservent une approche généraliste. Les méthodologies diffèrent sensiblement.

Renseignez-vous également sur les ressources humaines affectées au traitement de vos impayés. Si votre portefeuille de créances s’avère volumineux, les effectifs mobilisés devront être proportionnels. En 2023, les entreprises françaises de recouvrement de créances employaient plus de 5000 collaborateurs, majoritairement affectés au pilotage et à l’accompagnement des dossiers clients.

Quels avantages présente la collaboration avec un cabinet de recouvrement tel que DCN Recouvrement ?

DCN Recouvrement vous accompagne dans la récupération de vos créances impayées par le biais d’une approche amiable personnalisée. Nous procédons à un enrichissement informationnel systématique des dossiers transmis dans l’objectif d’optimiser les canaux de communication avec votre débiteur défaillant. Notre plateforme technologique assure par ailleurs une administration performante et rigoureuse de chaque dossier, vous offrant un monitoring précis de vos impayés.

En conclusion, choisir un mandataire pour vos factures impayées nécessite de considérer divers critères : l’entité mandataire, les méthodes de recouvrement, le taux d’honoraires et la reconnaissance dans le domaine. En prenant en considération ces éléments, vous pourrez diriger votre choix vers un commissaire de justice ou une société de recouvrement, tout en vous assurant du bon traitement de vos impayés. Découvrez l’offre de recouvrement de créances de DCN Recouvrement ! 

Art. L122-1 du CPCESeuls peuvent procéder à l’exécution forcée et aux saisies conservatoires les huissiers de justice chargés de l’exécution.”

FAQ : Choisir un mandataire pour votre facture impayée

Un mandataire constitue un individu ou une organisation qui intervient en représentation et dans l’intérêt d’un tiers, personne physique ou morale, désigné comme le mandant.

Un prestataire désigne un individu ou une structure qui délivre une prestation ou un bien à un client moyennant contrepartie financière.

Le mandataire intervient en représentation du mandant, alors que le prestataire délivre une prestation au bénéfice du client.

  • Un huissier de justice constitue un officier ministériel mandaté pour notifier les documents judiciaires et extrajudiciaires, mettre en œuvre les arrêts de justice et effectuer des relevés officiels. Leurs interventions concernent particulièrement le recouvrement de créances, les évictions et les notifications réglementaires.
  • Un commissaire-priseur représente un professionnel autorisé à concevoir et superviser des cessions aux enchères publiques, qu’elles soient contraintes ou volontaires. Il expertise, répertorie et commercialise des biens mobiliers, des pièces artistiques, ainsi que d’autres objets de valeur.
  • Un commissaire de justice incarne une nouvelle fonction qui fusionnerait depuis 2022 les attributions des huissiers de justice et des commissaires priseurs judiciaires. Ils accomplissent des missions d’exécution des décisions de justice, de notification des actes ainsi que d’organisation de ventes aux enchères publiques.

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Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

Pourquoi choisir un Factor pour votre entreprise ?​

Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

La sélection d’un factor constitue une résolution stratégique pour une entreprise souhaitant améliorer sa trésorerie et se protéger contre les délais de règlement. Dans un environnement économique volatil, où les échéances de paiement peuvent compromettre sérieusement l’équilibre financier d’une entreprise, l’affacturage émerge comme une réponse performante.

En s’associant avec une société d’affacturage, vous tirez profit de multiples bénéfices :

  • Le factor préfinance dans certaines configurations le montant de vos factures, vous permettant de profiter d’un flux de trésorerie amélioré.
  • Le factor assume la gestion du recouvrement de vos factures, diminuant ainsi la pression et les moyens requis pour cette mission.
  • Certains factors proposent des garanties vous préservant ainsi contre les impayés.

Vous découvrirez dans ce guide présenté par notre entreprise de recouvrement de créances la méthode pour sélectionner le factor le plus approprié à votre entreprise et appréhenderez quels sont les paramètres essentiels à considérer, les interrogations fondamentales à formuler ainsi que les atouts du factoring.

Pourquoi choisir un Factor pour votre entreprise ?​
Pourquoi choisir un factor pour votre entreprise ?

L'affacturage, qu'est-ce que c'est ?

L’affacturage, ou factoring, représente une technique de financement à court terme. Elle implique qu’une entreprise transfère ses créances commerciales (factures) à une société spécialisée dénommée factor.

En contrepartie, le factor préfinance immédiatement une fraction de la somme exigible, habituellement entre 70 % et 90 % de la valeur des factures. Cette solution autorise les entreprises à disposer rapidement de liquidités sans patienter durant les échéances de règlement de leurs clients.

Pour approfondir la corrélation entre affacturage et recouvrement, vous pouvez consulter cette ressource.

Quel rôle joue le factor dans le financement des entreprises ?

Le factor contribue au financement des entreprises désireuses d’améliorer leur trésorerie et d’optimiser l’administration de leurs créances. Voici les fonctions principales d’un factor :

Il préfinance une portion du montant des factures cédées, générant ainsi une source immédiate de financement. Le factor assume le suivi et le recouvrement des factures, il administre les relances et, si nécessaire, déclenche des procédures de recouvrement. De surcroît, nombreux sont les factors qui proposent une assurance crédit contre les impayés, préservant ainsi l’entreprise contre les risques de défaillance de paiement de ses clients.

L’externalisation de l’administration des créances autorise l’entreprise à se focaliser sur son activité principale sans devoir se préoccuper du recouvrement des factures impayées. L’affacturage constitue une solution globale qui contribue à la stabilité financière et à la croissance des entreprises, dépassant largement la simple avance de trésorerie.

Pourquoi choisir son factor ?

Sélectionner un factor ne consiste pas uniquement à améliorer la trésorerie, mais également à profiter de services additionnels susceptibles de consolider votre stabilité financière et votre performance opérationnelle.

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Les avantages du factoring

Les bénéfices du factoring pour une entreprise sont variés :

  • Optimiser votre trésorerie : En transférant vos factures à un factor, vous obtenez des liquidités instantanées sans patienter durant les échéances de règlement de vos clients. Cela permet de financer vos activités courantes et d’investir dans l’expansion de votre activité.
  • Diminuer vos risques de créances en souffrance : Grâce à l’assurance crédit fréquemment intégrée dans les prestations de factoring, votre entreprise est préservée contre les risques d’impayés.
  • Économiser du temps et des moyens : Le factor assume le recouvrement des factures, libérant ainsi vos équipes pour se focaliser sur des missions à plus forte valeur ajoutée.
  • Surveillance renforcée de l’administration des créances : En suivant rigoureusement les paiements et relances réalisées par le factor, vous bénéficiez d’une vision plus précise du statut de vos créances.

Quels bienfaits pour une entreprise ?

Les Factors répondent à des exigences particulières en proposant des solutions calibrées selon diverses configurations. Les entreprises en phase d’expansion peuvent stabiliser leur flux de trésorerie et régler leurs fournisseurs dans les délais. Les entreprises dont l’activité connaît des variations saisonnières peuvent atténuer les fluctuations importantes de trésorerie, garantissant des liquidités même durant les périodes d’activité réduite. Les petites (PME) et très petites entreprises (TPE) confrontées à des impayés récurrents peuvent quant à elles sécuriser leurs revenus et ainsi se focaliser sur leur développement sans se préoccuper des créances impayées.

Quels critères prendre en comtpe pour choisir le bon factor ?

Trouver le factor adapté à votre entreprise nécessite de considérer plusieurs critères essentiels. Parmis eux, pensez :

Services proposés par le factor

Vérifiez que le factor assume l’intégralité du processus d’administration des factures, du monitoring des règlements à la sollicitation des clients. Le factor doit également préfinancer un pourcentage élevé des factures, habituellement entre 70% et 90% dans l’objectif de proposer un financement anticipé.

Par ailleurs, certains factors proposent des outils de reporting et d’analyse pour suivre l’évolution en temps réel de vos créances et de votre trésorerie.

Quelle est la réputation et l'expérience du factor ?

La notoriété et l’expertise du factor constituent des indicateurs déterminants de la qualité de ses prestations. Pour les évaluer, il convient d’examiner :

  • Les retours clients : Explorez les évaluations et témoignages des entreprises ayant bénéficié des services du factor. Cela vous procurera un aperçu de la satisfaction clientèle et de la fiabilité du factor.
  • L’expertise sectorielle : Privilégiez un factor disposant d’une solide expérience dans votre domaine d’activité. Ils appréhenderont ainsi mieux vos exigences et les particularités de votre marché.
  • Références : N’hésitez pas à solliciter des références auprès de votre factor potentiel et à les contacter pour obtenir des retours d’expérience directs.

Coûts associés et transparence des tarifs

Les coûts associés à l’affacturage peuvent présenter des variations considérables d’un factor à l’autre. Examinez attentivement leurs tarifications et assurez-vous de leur transparence :

  • Pourcentage de financement : Confrontez les pourcentages de financement proposés par différents factors. Un pourcentage plus avantageux peut générer des économies substantielles à long terme.
  • Charges de gestion : Contrôlez les charges d’administration des factures, les autres coûts additionnels, et vérifiez l’absence de frais dissimulés.
  • Transparence : Optez pour un factor qui expose ses tarifications de manière transparente et détaillée. Cela vous permettra d’éviter les désagréments et de mieux maîtriser votre budget.

Conditions du contrat

Le contrat doit procurer une certaine souplesse pour s’ajuster aux transformations de votre activité. Il demeure essentiel de contrôler la période d’engagement minimal ainsi que les modalités de rupture du contrat. Vérifiez que le factor propose des garanties solides et des assurances appropriées pour préserver votre entreprise contre les risques de défaillance de paiement.

En conclusion...

Sélectionner le bon factor constitue une résolution majeure qui influencera considérablement les finances de votre entreprise ainsi que son expansion. Pour synthétiser brièvement les éléments clés, un factor permet la prise en charge rapide et performante des créances par le biais d’un financement antérieur même au recouvrement de celles-ci.

Contrôlez les prestations proposées, la notoriété et l’expertise du factor, les coûts associés et la transparence des tarifications, ainsi que les modalités contractuelles de chaque factor, et adoptez une résolution éclairée, en identifiant les services dont votre entreprise a besoin et en sélectionnant un factor qui y répond. Enfin, analysez plusieurs sociétés d’affacturage pour identifier et définir celle qui propose les meilleures garanties sur leurs prestations.

Si vous avez des interrogations ou nécessitez des conseils pour sélectionner le factor adapté à votre entreprise, n’hésitez pas à nous solliciter. Notre équipe est prête à vous accompagner dans le processus d’affacturage et à vous proposer des solutions sur mesure pour améliorer l’administration de votre trésorerie.

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Sanctions civiles en cas de faillite d’entreprise : ce que vous devez savoir

Lien entre recouvrement et affacturage

Sanctions civiles en cas de faillite d’entreprise : ce que vous devez savoir

La défaillance d’une entreprise constitue une configuration délicate susceptible d’entraîner d’importantes répercussions, tant pour l’entité elle-même que pour ses dirigeants. Appréhender les sanctions civiles pouvant être liées à une défaillance revêt toute son importance pour éviter des conséquences juridiques graves.

Dans ce guide, notre société de recouvrement vous révélera les sanctions civiles susceptibles de s’appliquer en cas de défaillance d’entreprise, ainsi que les implications pour les dirigeants et les particuliers. Nous analyserons également quels autres types de sanctions sont envisageables, y compris les sanctions pénales et patrimoniales.

Lien entre recouvrement et affacturage

Pour administrer la défaillance d’une entreprise, il s’avère essentiel d’appréhender les raisons qui ont pu la conduire à cette configuration.

Une défaillance d’entreprise survient lorsque celle-ci se trouve dans l’incapacité de régler ses créances et doit déclarer la cessation de paiements. Cela conduit généralement les créanciers à solliciter l’ouverture d’une procédure collective comme la liquidation ou le redressement judiciaire pour tenter de récupérer les sommes dues.

Quand peut-on considérer qu'une entreprise est en faillite ?

On considère que l’entreprise se trouve en défaillance lorsque ses passifs exigibles excèdent ses actifs disponibles. Cela se traduit par une incapacité à honorer ses créances à leur échéance. D’autres critères pouvant indiquer que l’entreprise est en défaillance sont la cessation de paiements ou encore le dépôt de bilan auprès d’un tribunal de commerce dans les 45 jours qui suivent cette cessation. Si vous souhaitez en savoir plus sur le nombre d’entreprises défaillantes chaque année, vous pouvez y accéder sur le site de l’INSEE.

Les principales causes de la faillite d'entreprise

Les origines de la défaillance peuvent être multiples et souvent corrélées entre elles :

  • Administration financière défaillante : Une gestion inefficace des ressources financières, des erreurs d’anticipation ou des charges excessives.
  • Accumulation de créances : Des emprunts successifs sans capacité de remboursement adéquate peuvent rapidement conduire à une situation d’insolvabilité.
  • Érosion du marché : Une diminution significative des ventes, due à la concurrence, à des mutations de marché ou à des erreurs stratégiques.
  • Difficultés économiques externes : Crises économiques, modifications législatives ou fiscales défavorables, et autres facteurs externes peuvent précipiter une entreprise vers la défaillance.

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Les sanctions civiles en cas de faillite d'entreprise

Les mesures civiles forment un pilier central des retombées légales pouvant découler de l’effondrement d’une entité commerciale. Ces dispositifs réglementaires ont pour objectif d’engager la responsabilité des gestionnaires et de préserver les créanciers face aux dérives.

Il existe diverses limitations et obligations destinées à empêcher les agissements déloyaux tout en garantissant une compensation juste aux créanciers. Au nombre des mesures civiles les plus fréquemment appliquées, figurent :

  • La prohibition d’exercer des fonctions dirigeantes
  • L’engagement patrimonial des gestionnaires

L’interdiction de gérer

La prohibition d’exercer des fonctions dirigeantes constitue une mesure civile rigoureuse susceptible d’être appliquée aux gestionnaires d’entités jugés responsables de l’effondrement. Cette restriction prive les personnes visées de la possibilité de piloter, superviser, administrer ou maîtriser une société durant une période établie par la juridiction.

Selon l’ampleur des manquements constatés, la prohibition d’exercice peut s’étaler de plusieurs exercices jusqu’à une exclusion définitive. En outre, les gestionnaires frappés de cette prohibition se voient écartés de toute fonction décisionnelle au sein d’organisations, restreignant drastiquement leurs horizons professionnels.

La responsabilité financière des dirigeants

L’engagement patrimonial des gestionnaires implique que ces derniers peuvent voir leur patrimoine personnel mobilisé pour couvrir les créances de l’entité si leurs décisions ont précipité sa chute. Les dirigeants risquent d’être contraints de désintéresser les créanciers en puisant dans leurs ressources privées, transformant ainsi les obligations commerciales en dettes individuelles.

Ils devront également compenser les créanciers pour les préjudices subis lorsque la maladresse managériale ou les agissements délictueux sont démontrés.

Quelles sont les autres sanctions en cas de faillite d'entreprise ?

Au-delà des mesures civiles, les gestionnaires d’une entité en défaillance risquent de faire face à d’autres catégories de sanctions. Ces dernières peuvent revêtir un caractère pénal ou patrimonial, multipliant ainsi les échelons de répercussions liées aux agissements ayant conduit à l’effondrement.

Sanctions pénales

Les mesures pénales correspondent à des décisions judiciaires prononcées contre les gestionnaires d’entités lorsque des agissements criminels ou frauduleux ont été perpétrés.

  • Les dirigeants risquent d’être poursuivis pour escroquerie ou banqueroute s’ils ont volontairement détourné des capitaux ou occulté des biens. Les condamnations comprennent ici des amendes substantielles ainsi que des peines d’emprisonnement.
  • Les tentatives d’occultation d’actifs destinées à échapper à leur appréhension peuvent générer des sanctions pénales rigoureuses.
  • Les falsifications comptables ou l’altération de documents financiers constituent également des violations comptables passibles de mesures pénales.

Sanctions patrimoniales

Les mesures patrimoniales visent le patrimoine individuel des gestionnaires, susceptible d’être appréhendé afin de couvrir les créances de l’entité.

 

  • Les créanciers peuvent solliciter l’appréhension du patrimoine individuel des gestionnaires pour acquitter les dettes. Ceci peut englober des propriétés immobilières, des automobiles, et d’autres éléments patrimoniaux privés.
  • Les comptes financiers personnels des dirigeants peuvent être bloqués pour empêcher le transfert ou l’occultation d’actifs.
  • Les biens appréhendés peuvent être cédés par adjudication afin de générer des capitaux destinés à désintéresser les créanciers.

Conséquences de la faillite pour les dirigeants et les particuliers

L’effondrement d’une entité génère des répercussions majeures non seulement pour l’organisation elle-même, mais également pour ses gestionnaires et les personnes impliquées, ce qui correspond en substance à des mesures individuelles.

Quels impacts sur les dirigeants des entreprises ?

Les gestionnaires d’entités subissent fréquemment les premiers les retombées directes de l’effondrement. Ces impacts peuvent s’avérer diversifiés et persistants.

  • L’effondrement peut sérieusement porter atteinte à la notoriété professionnelle des gestionnaires, diminuant leur légitimité vis-à-vis des partenaires commerciaux, des investisseurs et des établissements financiers, compliquant ainsi leurs rapports d’affaires ultérieurs et leur crédibilité.
  • Les gestionnaires peuvent se voir prohiber d’exercer ou de piloter d’autres entités, être exclus de certaines activités professionnelles ou de participer à des marchés encadrés, limitant ainsi leurs perspectives professionnelles futures.
  • Les gestionnaires peuvent être engagés personnellement pour les créances de l’entité, provoquant une perte financière personnelle considérable et peuvent également se voir refuser l’accès à de nouveaux financements.

Conséquences pour les particuliers

Les individus, particulièrement les salariés et les créanciers particuliers, vont également endurer d’importantes retombées lors de l’effondrement de l’entité.

Les salariés risquent fortement de se retrouver sans emploi, les créanciers particuliers peuvent constater leurs créances demeurées impayées, et les individus affectés par l’effondrement auront besoin de délais pour restaurer leur situation financière et reconstituer leur équilibre économique.

En conclusion...

L’effondrement d’une entité intervient lorsqu’elle devient incapable d’honorer ses créances, fréquemment en raison d’une administration financière défaillante, de dettes cumulées ou d’érosion commerciale. Les mesures civiles englobent la prohibition d’exercice et l’engagement patrimonial individuel des gestionnaires. D’autres mesures peuvent revêtir un caractère pénal, patrimonial et personnel, compromettant la notoriété et les biens des dirigeants. L’effondrement n’impacte pas uniquement les gestionnaires d’entités, mais également les particuliers, avec des suppressions d’emplois et des complications financières.

Chez DCN Recouvrement, nous vous assistons pour optimiser les récupérations, limiter les risques et naviguer dans les procédures judiciaires. Sollicitez-nous immédiatement pour un diagnostic gratuit et découvrez comment nous pouvons préserver vos intérêts et administrer l’effondrement d’une entité.

Les questions courantes sur les sanctions civiles en cas de faillite

Qu'est-ce que je risque si mon entreprise fait faillite ?

Lors d’un effondrement, vous encourez des mesures civiles telles que la prohibition d’exercice et l’engagement patrimonial individuel. D’autres retombées peuvent comprendre des sanctions pénales, patrimoniales ainsi qu’une érosion de légitimité.

Lors d’un arrêt d’exploitation, le patrimoine de l’entité sert à désintéresser les créanciers. Si le patrimoine s’avère insuffisant, les gestionnaires peuvent dans certaines configurations voir leur responsabilité personnelle engagée pour les créances.

Consécutivement à une liquidation judiciaire, la restauration financière s’impose. Sollicitez un accompagnement financier, intégrez des dispositifs de réintégration professionnelle et préservez une administration financière rigoureuse pour reconstituer votre équilibre économique personnel également.

Quand une entité s’effondre, elle déclenche une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire. Le patrimoine est cédé pour désintéresser les créanciers, et les gestionnaires peuvent affronter des mesures civiles, pénales ou individuelles.

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