Retard de paiement :
Les 10 excuses les plus fréquentes et comment les contrer

Quotidiennement, les organisations et commerçants se heurtent à une diversité de justifications servant à légitimer les défaillances de règlement de leur clientèle. Dans cette exploration, notre cabinet de récupération revisite les 10 prétextes les plus récurrents lors de retards de paiement.

Nous explorons tout au long de cette analyse des tactiques performantes pour administrer ces configurations, ainsi que des solutions favorisant simultanément la récupération patrimoniale et la préservation d’un écosystème relationnel client optimal.

Cette intelligence situationnelle transforme les obstacles communicationnels en opportunités de dialogue constructif, permettant de décoder les véritables enjeux sous-jacents tout en maintenant l’efficacité de récupération dans un climat de collaboration préservée.

Sommaire - Retard de paiement : les 10 excuses les plus fréquentes

Les 10 excuses les plus fréquentes à propos des retards de paiement

Dès que vous sollicitez votre client pour honorer ses obligations en régularisant ses factures, il peut s’avérer frustrant de recevoir des justifications plus farfelues les unes que les autres. Lorsque celles-ci paraissent plausibles, vous ne vous sentez pas légitime à contraindre votre client au règlement. Néanmoins, dès lors que les prétextes manquent de crédibilité, il devient d’autant plus irritant de subir la défaillance de règlement d’une facture pouvant générer des répercussions sur l’équilibre financier de votre organisation.

Nous vous livrons les stratégies optimales pour y pallier :

Cette problématique illustre la complexité de l’équilibre entre fermeté commerciale et préservation relationnelle, nécessitant une intelligence adaptative qui transforme chaque excuse en opportunité de diagnostic et de résolution collaborative.

1. "Nous n'avons pas obtenu la facture"

Dans cette configuration, contrôlez initialement si la facture ainsi que les sollicitations ont été correctement transmises à votre client. Si c’est avéré, informez-le que vous allez lui adresser la copie de la facture par messagerie électronique afin qu’il puisse procéder au règlement de la facture promptement. Dans cette situation, il peut s’avérer nécessaire de transmettre la facture par mail, pour optimiser la célérité, et d’activer l’accusé de réception.

N’hésitez pas à le solliciter si vous observez que le règlement n’a toujours pas été exécuté, que ce soit pour qu’il vous confirme la réception de la facture ou pour établir une échéance de règlement destinée à récupérer la créance.

Cette excuse classique révèle souvent une stratégie dilatoire déguisée, nécessitant une réactivité immédiate pour neutraliser tout prétexte ultérieur tout en documentant parfaitement la chaîne de transmission pour éviter les récidives communicationnelles.

2. "Nous ne sommes pas satisfaits du produit ou de la prestation"

La phase de réclamation constitue l’un des piliers fondamentaux du processus commercial : le support post-vente. Pour prévenir un tel retour, il s’avère crucial de contrôler et vérifier les produits et prestations afin d’éliminer tout mécontentement clientèle.

Dès que votre client vous signale un dysfonctionnement, vous pouvez alors déployer les mesures nécessaires pour le résoudre, vérifier la légitimité de la réclamation, et ainsi, obtenir le règlement du bien et/ou de la prestation.

Il devient primordial de remonter les données du mécontentement à vos services commerciaux et marketing pour améliorer votre score de satisfaction.

Cette excuse révèle souvent une stratégie de négociation déguisée qui exploite la vulnérabilité psychologique du fournisseur, nécessitant une investigation objective pour distinguer les réclamations légitimes des manœuvres dilatoires, tout en transformant cette tension en opportunité d’amélioration relationnelle.

3. "Nous avons oublié de régler"

Un défaut de mémoire de règlement de la part de votre client peut survenir. Il s’avère donc crucial de déployer une procédure de facturation éprouvée dans l’objectif de pouvoir solliciter optimalement votre client, et ainsi, obtenir le règlement de la facture.

N’hésitez pas à le solliciter par messagerie, par SMS mais également par contact téléphonique en demeurant compréhensif. Établir un processus d’envoi va vous permettre de rappeler à votre client qu’il détient une facture impayée, en y incorporant les diverses modalités de règlement que vous proposez.

Il devient néanmoins crucial et primordial de rappeler la date limite de règlement à votre client. Si le produit ou la prestation se règle sur le long terme, n’hésitez pas à transmettre à votre client l’échéancier de paiement afin qu’il puisse mémoriser la date de règlement suivante.

Cette excuse bénigne masque souvent une négligence systémique ou une gestion défaillante, nécessitant l’instauration de rappels automatisés qui transforment l’oubli ponctuel en vigilance permanente, créant un cadre préventif qui responsabilise le client tout en sécurisant vos flux de trésorerie.

4. "Nous allons nous en occuper au plus vite"​

Après l’omission de règlement, votre client va probablement vous formuler l’engagement d’effectuer le paiement rapidement. Assurez-vous que cela est authentique car un engagement de paiement ne constitue pas une garantie.

Ainsi, vous pouvez optimiser vos chances en retransmettant la facture à votre client et en lui rappelant l’échéance de règlement afin qu’il déploie les mesures nécessaires pour la solder. N’hésitez pas à programmer des déclencheurs automatisés pour expédier des messageries à J+3 et J+10 si vous n’avez toujours pas obtenu le règlement, en exploitant une plateforme comme Brevo.

5. "Nous n'avons pas les fonds nécessaires pour payer la facture"

Cette justification constitue sans conteste celle pouvant générer l’impact le plus significatif sur votre trésorerie. En effet, le risque de non-paiement s’avère élevé et les efforts vont devoir être amplifiés de votre côté pour récupérer la créance.

Dans cette configuration, prenez le temps de décrypter pourquoi votre client ne peut vous régler, et tentez d’identifier une solution avec lui, en lui proposant par exemple de différer l’échéance de règlement ou en établissant un échéancier.

À noter que notre cabinet DCN Recouvrement est formé à administrer quotidiennement ce type de situation, et dispose de ressources pour épauler les débiteurs à régulariser leur dette. Nous vous mettons par exemple en relation avec des associations qui vous proposeront des aides financières.

Cette excuse révèle une vulnérabilité financière réelle qui nécessite une approche thérapeutique plutôt que coercitive, transformant la contrainte de paiement en accompagnement collaboratif vers la régularisation, créant un partenariat de résolution qui préserve la relation tout en sécurisant la récupération.

6. "La facture a déjà été réglée"

Lorsque votre client vous signale que le règlement a déjà été exécuté, n’hésitez pas à lui solliciter une justification de paiement. Il peut être envisageable que l’établissement bancaire ait commis une erreur mais cela peut également constituer un prétexte de la part de votre client pour masquer son omission de règlement.

Si après quelques jours vous n’avez toujours pas obtenu de paiement, vous pouvez interpeller votre client pour conclure un accord de règlement concret avec lui, immédiatement.

Cette affirmation péremptoire masque souvent soit une confusion administrative, soit une stratégie d’évitement délibérée, nécessitant une vérification documentaire immédiate qui transforme l’allégation en preuve tangible, créant un cadre de transparence qui élimine toute ambiguïté et responsabilise le client sur la véracité de ses déclarations.

7. "La personne responsable du paiement est absente"

Dès lors que vous ne parvenez pas à atteindre la personne chargée du règlement, tentez de la recontacter à d’autres créneaux horaires. Vous pouvez également solliciter auprès de la personne que vous avez en ligne, un autre vecteur pour la joindre (un numéro de téléphone alternatif, une adresse électronique).

Il s’avère important de souligner que l’indisponibilité de la personne responsable du règlement des factures dans une organisation ou dans le foyer de votre client ne justifie aucunement la défaillance de paiement d’une facture.

Cette excuse procédurale révèle souvent une stratégie d’évitement organisationnel qui exploite la hiérarchie décisionnelle pour créer des barrières artificielles, nécessitant une persistance méthodique qui contourne ces obstacles en multipliant les points de contact jusqu’à atteindre l’autorité compétente effective.

8. "L'ordinateur ne fonctionne plus"

L’ordinateur de votre client présente une panne et constitue malheureusement pour lui l’unique moyen d’exécuter un virement ou un règlement par carte bancaire pour régulariser la situation…

N’hésitez pas alors à communiquer vos modalités de règlement alternatives. Il demeure toujours possible pour votre client de se déplacer à son établissement bancaire afin d’exécuter un ordre de virement. Il peut, selon les moyens de paiement que vous acceptez, vous régler en vous adressant un chèque ou en espèces. Dès lors que vous disposez d’un point de rencontre physique, informez-en votre client en lui précisant qu’il peut se rendre à cet endroit pour effectuer le règlement de la facture.

Cette excuse technologique révèle souvent une résistance au paiement déguisée sous une contrainte technique, nécessitant la proposition immédiate d’alternatives multiples qui neutralisent tout prétexte logistique et démontrent la diversité des solutions disponibles, transformant l’obstacle technique en test de bonne foi du débiteur.

9. "Nous attendons une importante rentrée d'argent"

Retenez que les difficultés de liquidités de votre client ne doivent aucunement affecter votre organisation. Demeurez compréhensif tout en gardant à l’esprit que vous n’êtes pas un établissement financier : vous n’avez donc pas vocation à prêter et avancer des fonds à vos clients. Cependant, prenez acte de l’information et n’hésitez pas à établir une date limite de règlement définitive.

Cette excuse projective transforme votre entreprise en créancier involontaire d’une chaîne de dépendance financière, nécessitant une fermeté bienveillante qui rappelle les limites de votre rôle commercial tout en fixant des échéances non négociables, préservant ainsi votre trésorerie des aléas de la gestion financière de vos clients.

10. "Il y a une erreur dans la facture"

Commencez par contrôler que ce que vous indique votre client est authentique. Si la facture contient des données erronées, vous devez la modifier et transmettre une nouvelle facture, rectifiée, en différant donc la date d’échéance de règlement.

Cette objection technique peut révéler soit une erreur administrative légitime, soit une stratégie de contestation systématique visant à gagner du temps, nécessitant une vérification immédiate et objective qui distingue les corrections nécessaires des prétextes dilatoires, tout en documentant précisément les modifications pour éviter les récidives contestataires.

Ces 10 justifications constituent les plus récurrentes lors de défaillances de règlement. Il s’avère important de demeurer à l’écoute de vos clients afin d’identifier une solution pour le règlement de la facture.

Assurez-vous néanmoins, de disposer d’une stratégie bien rodée ainsi qu’une communication efficiente pour pouvoir aboutir au règlement de ladite créance :

  • Expédiez les factures comportant les données correctes en temps et en heure
  • Garantissez-vous de la satisfaction de vos clients
  • Privilégiez les facilités de règlement pour accommoder vos clients

Vous rencontrez des difficultés avec des factures impayées qui affectent votre trésorerie ?

Si vous recherchez des solutions personnalisées, sollicitez notre expertise pour découvrir les prestations que nous proposons et comment notre cabinet DCN Recouvrement peut vous épauler dans l’administration optimale de la récupération de vos créances.

Cette approche méthodologique transforme la gestion des excuses en opportunités de dialogue constructif, créant un écosystème où la compréhension client coexiste avec l’efficacité de récupération, optimisant ainsi les résultats tout en préservant la qualité relationnelle.

Découvrir plus d'articles !

Comptabilité et finance, procédures et réglementations, études, aspect juridique et actualité : découvrez nos différents articles et nos études en lien avec le recouvrement de créances.