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Comptes et livrets d’épargne : les solutions pour économiser !

comptes et livrets d'épargne : les solutions pour économiser

Comptes et livrets d’épargne : les solutions pour économiser !

Selon le dernier observatoire de la Banque de France diffusé en juillet 2024, à la clôture de l’exercice 2023, les foyers français possédaient une épargne réglementée évaluée à 935,5 milliards d’euros, marquant une progression de 7 % comparativement à 2022. Cette épargne constitue désormais 15 % du patrimoine financier des Français, en légère régression par rapport à 15,1 % l’exercice antérieur.

Entre les comptes et les livrets d’épargne, les distinctions ne relèvent pas uniquement du domaine technique mais peuvent impacter directement vos rendements et l’accessibilité de vos capitaux. Maîtriser la différence entre les deux va vous permettre d’optimiser votre épargne.

Notre entreprise de recouvrement de créances demeure pleinement consciente de l’importance de gérer ses finances personnelles. L’épargne constitue le moyen de se constituer des réserves solides, de pouvoir affronter des périodes difficiles mais aussi l’opportunité de concrétiser vos projets. On vous révèle tout sur les comptes et livrets d’épargne : les solutions pour économiser !

comptes et livrets d'épargne : les solutions pour économiser
Livrets et comptes épargne : comment économiser au mieux ?

Qu'est-ce qu'un compte épargne ?

Un compte d’épargne constitue une catégorie de compte bancaire conçu pour conserver des fonds tout en générant des intérêts. Ces comptes sont fréquemment proposés par les établissements bancaires pour offrir à leur clientèle une solution simple et accessible pour épargner. Les intérêts sur ces comptes demeurent généralement modestes, mais l’atout principal réside dans la souplesse proposée : les capitaux demeurent liquides, signifiant que vous pouvez les retirer ou les virer à tout moment sans pénalité. Cette particularité en fait un instrument privilégié pour ceux qui recherchent une épargne sans contraintes. Les comptes d’épargne sont souvent utilisés comme une solution de réserve de liquidités, parfaite pour des fonds de précaution.

Qu'est-ce qu'une livret d'épargne ?

Un livret d’épargne, contrairement au compte d’épargne traditionnel, constitue un produit encadré par la réglementation. En France, par exemple, le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), et le Livret d’Épargne Populaire (LEP) représentent les principaux livrets réglementés. Ces livrets sont supervisés par l’État, avec des pourcentages d’intérêt déterminés par le gouvernement, et bénéficient d’avantages fiscaux tels que l’exemption d’impôts sur les intérêts. Chaque livret dispose d’un plafond de versement spécifique et les capitaux demeurent disponibles à tout moment, bien que les montants maximums soient restreints. Les livrets d’épargne sont souvent privilégiés par ceux qui recherchent une sécurité optimale et des intérêts garantis, tout en profitant d’une exemption fiscale.

Comparatif des différents comptes et livrets d'épargne

Taux d'intérêt et rentabilité

Le pourcentage d’intérêt constitue l’une des principales distinctions entre un compte d’épargne et un livret d’épargne. Les livrets encadrés par la réglementation comme le Livret A proposent des pourcentages d’intérêt plus avantageux, garantis par l’État. À l’inverse, les comptes d’épargne présentent des pourcentages d’intérêt plus faibles, souvent variables, mais peuvent proposer une plus grande souplesse.

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📌 Saviez-vous ? Actuellement le pourcentage du Livret A s’élève à 2,4%, tandis qu’un compte d’épargne traditionnel peut proposer un pourcentage autour de 0,5% à 1,5% selon l’établissement et les modalités.

Liquidité et disponibilités des fonds

Les deux catégories de produits proposent une bonne accessibilité des capitaux, mais les modalités de retrait peuvent différer. Sur un compte d’épargne, les capitaux demeurent disponibles à tout moment, souvent avec une carte bancaire associée pour les transactions courantes. Pour les livrets d’épargne, bien que les capitaux soient également accessibles à tout moment, les plafonds et les règles de versement/retrait peuvent s’avérer plus rigoureux.

🧠 À retenir : Le Livret A autorise un retrait à tout moment, mais les versements sont plafonnés à 22 950 €.

Fiscalité

La fiscalité constitue un autre paramètre déterminant. Les intérêts des livrets encadrés bénéficient d’une exemption fiscale, ce qui en fait un choix séduisant pour ceux qui désirent optimiser leur rendement net. À l’inverse, les intérêts des comptes d’épargne traditionnels sont assujettis à l’impôt sur le revenu et aux contributions sociales.

📌 Saviez-vous ? Les intérêts d’un compte d’épargne sont imposés à 30% au titre du prélèvement forfaitaire unique (PFU), tandis que les intérêts d’un Livret A bénéficient d’une exemption totale.

Sécurité des fonds

Les deux catégories de produits proposent une sécurité élevée des capitaux, étant protégés par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) à concurrence de 100 000 € par déposant et par établissement. Cependant, les livrets encadrés bénéficient d’une garantie supplémentaire liée à leur statut d’épargne réglementée, souvent perçue comme une sécurité optimale.

Quels critères prendre en compte pour choisir votre compte ou livret ?

La sélection entre un compte d’épargne et un livret d’épargne repose sur plusieurs paramètres :

  • Finalités d’épargne : pour une épargne à court terme et une utilisation régulière des capitaux, un compte d’épargne s’avère plus adapté. Pour une épargne à moyen ou long terme avec des bénéfices fiscaux, un livret d’épargne demeure préférable.
  • Pourcentage d’intérêt : si l’optimisation des intérêts constitue un objectif principal, les livrets encadrés proposent souvent de meilleures conditions.
  • Souplesse et accessibilité : si vous nécessitez une souplesse totale avec des retraits réguliers, un compte d’épargne s’avère plus approprié.

Pour en savoir plus et identifier la solution qui vous convient le mieux, voici un tableau comparatif des différents types de comptes et livrets d’épargne.

En conclusion...

Les comptes et livrets d’épargne présentent des particularités distinctes qui satisfont à des exigences financières diversifiées. La sélection entre ces deux prestations dépend essentiellement de vos finalités d’épargne, de votre besoin de liquidité, et de votre configuration fiscale.

Une administration financière optimisée, incluant la sélection appropriée d’épargne, s’avère indispensable non seulement pour les particuliers, mais également pour les entreprises comme DCN Recouvrement, spécialisée dans le recouvrement de créances, où une stratégie financière robuste constitue la clé du succès.

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Crédit à la consommation : 7 erreurs à éviter !

crédit à la consommation

Crédit à la consommation : 7 erreurs à éviter !

Le crédit à la consommation apparaît comme une solution rapide pour financer un projet personnel : l’acquisition d’un véhicule, d’un ordinateur, des aménagements dans votre habitation ou encore un soutien pour affronter une complication financière temporaire. Néanmoins, le crédit à la consommation présente plusieurs dangers si mal administré. Voici les 7 erreurs les plus courantes à éviter pour ne pas vous immerger dans une configuration financière délicate.

crédit à la consommation
Les risques du crédit à la consommation

1. Sous-estimer sa capacité de remboursement

La première erreur (et la plus fréquente) consiste à s’engager dans un crédit à la consommation sans avoir correctement évalué ses capacités de remboursement. Avant de parapher, contrôlez votre aptitude financière pour être assuré d’être en mesure d’honorer les échéances.

La mention légale « Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager » ne constitue pas qu’une formalité, c’est un rappel pour vous éviter une situation de surendettement.

🧠 Outil gratuit : Téléchargez notre tableau de gestion de budget pour vérifier votre capacité de remboursement !

2. Ne pas comparer les différentes offres de crédit à la consommation

Beaucoup de consommateurs acceptent la première proposition qui leur est soumise, sans confronter les conditions. Les taux d’intérêt peuvent fluctuer d’un organisme à un autre, et peuvent parfois atteindre des niveaux proches du taux d’usure, avoisinant 22%. Lisez soigneusement les informations précontractuelles fournies par le prêteur. Ne soyez pas pressé de parapher, vous êtes en droit de comparer les offres.

Définition du taux d'usure

Le taux d’usure constitue le pourcentage d’intérêt maximal légal qu’un établissement bancaire est habilité à appliquer lorsqu’ils vous accordent un financement.

⚖️ Rappel juridique : Article L312-12 du code de la consommation – Préalablement à la conclusion du contrat de crédit, le prêteur ou l’intermédiaire de crédit fournit à l’emprunteur, sous forme d’une fiche d’informations, sur support papier ou sur un autre support durable, les informations nécessaires à la comparaison de différentes offres et permettant à l’emprunteur, compte tenu de ses préférences, d’appréhender clairement l’étendue de son engagement.

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3. Ignorer la distinction entre prêt amortissable et renouvelable

Il existe plusieurs formes de crédit à la consommation : prêt amortissable, renouvelable, ou encore découvert bancaire. Un prêt amortissable implique des mensualités fixes jusqu’à la fin du remboursement, tandis que le crédit renouvelable (souvent associé à une carte de fidélité) est plus flexible mais peut très rapidement entraîner une spirale de dettes. Choisissez la forme de crédit en fonction de vos besoins, de vos habitudes de consommation et surtout de votre capacité de financement.

4. Tomber dans le piège des "facilités de paiement" ou le paiement en plusieurs fois !

De nombreuses enseignes proposent des facilités de paiement, souvent en plusieurs fois sans frais. Ce type de crédit, bien que tentant, reste une forme de crédit à la consommation. Vous devez impérativement comprendre les conditions et les risques associés, notamment lorsque ces offres cachent en réalité une carte de crédit, associée à un crédit revolving avec des taux d’intérêt élevés. Soyez vigilant face aux publicités attractives !

5. S'endetter pour des achats non essentiels

Une autre erreur fréquente consiste à utiliser un crédit à la consommation pour des dépenses impulsives, comme l’acquisition d’un nouveau téléphone (alors que le vôtre fonctionne parfaitement) ou d’un tapis flambant neuf (uniquement parce que vous vous êtes lassé du vôtre). Avant de contracter un prêt, assurez-vous que la dépense est nécessaire et que vous ne pouvez pas attendre d’économiser pour cet achat. L’achat impulsif peut rapidement mener à une accumulation de dettes.

📌 Saviez-vous ? : Selon la Banque de France, en 2023, près de 37% des ménages français disposaient d’un crédit à la consommation. Bien que cela témoigne de la popularité de ce type de crédit, il faut veiller à l’utiliser avec prudence pour éviter de tomber dans le surendettement.

6. Oublier les exclusions légales du crédit à la consommation

Certains crédits ne relèvent pas du crédit à la consommation. Par exemple, les crédits destinés à financer des besoins professionnels, les crédits supérieurs à 75000 euros, ou ceux inférieurs à 200 euros ne sont pas considérés comme des crédits à la consommation. De même, les crédits immobiliers ne sont pas concernés, sauf dans certains cas très spécifiques définis par le code de la consommation (travaux dans un immeuble mixte par exemple).

7. Ne pas profiter du droit de rétractation

Le code de la consommation protège les emprunteurs avec un droit de rétractation de 14 jours après la signature du contrat de crédit. Cette période permet de revenir sur sa décision sans pénalité. Beaucoup de consommateurs oublient cette possibilité, alors qu’elle peut être utile pour prendre le temps de réfléchir après avoir signé un crédit sous pression.

🧠 À retenir : Attention au surendettement ! Bien que le crédit à la consommation puisse dépanner, il peut aussi aggraver une situation précaire s’il est mal géré. En effet, les taux d’intérêts élevés, couplés à des mensualités importantes, peuvent rendre difficile le remboursement des dettes. Téléchargez notre livre sur les 18 questions les plus fréquentes sur le surendettement des particuliers.

En conclusion...

  • Le crédit à la consommation doit être utilisé de manière responsable car il peut rapidement aggraver une situation financière déjà fragile. Soyez prudent, informez-vous et évitez les pièges pour profiter sereinement du crédit à la consommation.

    Sources :

    • Chapitre II : Crédit à la consommation (Articles L312-1 à L312-95) – Légifrance
    • Crédit à la consommation
    • Que savoir sur le crédit à la consommation ? | ABEIS

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Tout savoir sur le Plan d’épargne logement (PEL)

plan d'épargne logement

Tout savoir sur le Plan d’épargne logement (PEL)

Selon le rapport annuel 2023 de la Banque de France, exposé au Sénat en juillet 2024, 9,9 millions de PEL étaient actifs, marquant une diminution de 5,1 points de pourcentage comparativement à 2016. Malgré cette régression, le Plan d’épargne logement (PEL) continue de captiver les Français. Ce produit d’épargne à moyen terme demeure une solution privilégiée pour financer un projet immobilier, sous réserve du respect de certaines conditions.

plan d'épargne logement
Les avantages et inconvénients du Plan d'épargne logement (PEL)

Qu’est-ce qu’un PEL ?

Le plan d’épargne logement constitue un produit d’épargne encadré en France, conçu pour inciter les épargnants à constituer une épargne permettant de financer un projet immobilier. Le PEL se caractérise par un taux d’intérêt fixe, garanti pendant la durée de l’épargne, de 4 ans minimum et 15 ans maximum. Au terme du PEL, le plan se transforme en compte épargne ordinaire. Ce taux d’intérêt s’établit à 2,25% en octobre 2024 pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2024. En janvier 2018, le PEL était associé à une prime d’État pour les contrats ouverts avant 2018, mais cette prime n’est plus attribuée pour les nouveaux plans. Ce produit d’épargne est souvent choisi pour sa stabilité et ses avantages en matière de projet et de financement immobilier.

  • Taux d’intérêt en 2024 : Le taux de 2,25% est celui applicable aux nouveaux PEL ouverts à partir du 1er janvier 2024. Ce taux peut varier selon la date d’ouverture du PEL.
  • Fin de la prime d’État : La prime d’État, qui était un avantage supplémentaire pour les détenteurs de PEL, a été supprimée pour les contrats ouverts à partir de janvier 2018.

Les avantages du Plan d’épargne logement (PEL)

Le Plan d’épargne logement (PEL) est fréquemment considéré comme le choix optimal pour ceux qui désirent investir dans un projet immobilier à moyen ou long terme. Ses multiples avantages séduisent de nombreux épargnants :

1. Taux d'intérêt garanti

L’attrait majeur du PEL provient de la sécurité qu’il procure via son pourcentage d’intérêt immuable. À l’inverse d’autres instruments d’épargne, tel le Livret A, dont les pourcentages subissent des variations selon la conjoncture économique, le PEL assure une rémunération stable durant l’intégralité de la phase d’épargne.

Le Livret A se distingue par ses pourcentages d’intérêt qui font l’objet de révisions périodiques par les autorités publiques, selon l’inflation et les taux directeurs de la Banque centrale européenne. Ces modifications peuvent générer des hausses ou des diminutions du pourcentage, compromettant la prévisibilité du rendement.

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2. Prêt immobilier à taux préférentiel

Un des atouts majeurs du PEL réside dans la possibilité d’obtenir un crédit immobilier à tarification privilégiée. Ce financement, dont les modalités sont établies lors de l’activation du PEL, peut servir à l’acquisition d’un logement principal ou pour des opérations de rénovation. Le pourcentage avantageux autorise des économies substantielles sur le montant global du crédit, facilitant ainsi l’accessibilité du financement de projets immobiliers.

3. Exonération fiscale

Les bénéfices fiscaux constituent un autre atout du PEL. Effectivement, les intérêts produits bénéficient d’une exemption d’impôt jusqu’à la 12e année du plan. Cette exemption autorise les épargnants à profiter d’un rendement net bonifié, ce qui s’avère particulièrement attractif pour les contribuables évoluant dans des tranches d’imposition supérieures. Cette disposition encourage l’accumulation de capital sur une période prolongée sans l’impact direct de la fiscalité.

Toutefois, certaines nuances méritent considération :

  • Contributions sociales : Même si les intérêts bénéficient d’une exemption d’impôt sur le revenu, ils demeurent assujettis aux contributions sociales (CSG, CRDS).
  • Après la 12e année : À compter de la 13e année, les intérêts sont soumis à l’impôt sur le revenu.

4. Flexibilité de transfert

Le PEL vous propose la faculté de transférer le plan d’épargne d’un établissement bancaire vers un autre sans sacrifier les bénéfices acquis. Cette souplesse s’avère particulièrement précieuse si vous déménagez ou optez pour un changement d’établissement bancaire pour une raison quelconque. Elle autorise les épargnants à préserver les avantages de leur PEL tout en ajustant leur gestion bancaire selon leurs exigences et préférences.

Les inconvénients du Plan d’épargne logement (PEL)

En dépit de ses nombreux atouts, le plan d’épargne logement présente également des désavantages significatifs qu’il convient d’examiner avant tout engagement. Ces restrictions peuvent orienter la décision d’adopter un PEL selon vos objectifs d’épargne et vos exigences.

1. Plafonnement des versements

Le plafond des versements du PEL s’établit à 61 200 euros. Consécutivement à l’ajout des intérêts, le solde du PEL peut excéder ce plafond. Par définition, une fois ce plafond atteint, il devient impossible d’effectuer de nouveaux versements, ce qui restreint la capacité d’accumuler davantage de capital sur ce plan.

Cette limitation peut constituer un frein pour les épargnants qui désirent placer des sommes plus conséquentes. Ils seront contraints de devoir envisager d’autres solutions d’épargne pour faire fructifier leur argent.

2. Rendement relativement faible

Bien que le PEL propose un taux d’intérêt fixe, celui-ci demeure relativement modeste comparé à d’autres produits d’épargne ou d’investissement. Les épargnants recherchant des rendements plus élevés peuvent considérer le PEL moins séduisant que les livrets d’épargne réglementés comme le LDDS ou le LEP, qui peuvent proposer des taux d’intérêt plus attractifs selon les conditions d’éligibilité, particulièrement en période de hausse des taux d’intérêt ou de performances supérieures des marchés financiers.

3. Durée minimale d’épargne

Le PEL impose une durée minimale d’épargne de 4 ans pour pouvoir profiter du prêt immobilier à taux préférentiel. Si des capitaux sont prélevés avant cette échéance, le plan est clôturé et les avantages sont perdus. Cette contrainte peut constituer un inconvénient majeur pour ceux qui pourraient nécessiter leurs capitaux plus tôt qu’anticipé.

4. Fermeture automatique du PEL au bout de 15 ans

Après 15 ans, le PEL subit automatiquement une transformation en compte épargne ordinaire. À ce stade, il devient impossible d’alimenter le compte ou de profiter des bénéfices du PEL. Cette restriction peut constituer un obstacle pour les personnes ayant des projets à plus long terme.

5. Taux d’intérêt fixe

L’immutabilité du taux d’intérêt peut également constituer un désavantage si les taux du marché progressent. Le rendement du PEL demeure constant même si les taux de marché deviennent plus avantageux, ce qui peut rendre ce produit moins compétitif par rapport à d’autres options d’investissement plus flexibles.

🧠 À retenir : Le plan d’épargne logement est régi par des dispositions législatives spécifiques, telles que la loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 relative à la protection des épargnants. Cette loi et ses amendements régulent les modalités de fonctionnement des PEL et les droits des épargnants. Par exemple, la loi de finances pour 2018 a modifié les conditions relatives à la prime d’État, supprimant cette prime pour les PEL ouverts après le 1er janvier 2018. Ces changements montrent que les régulations peuvent évoluer et affecter les avantages associés au PEL.

En conclusion...

Le plan d’épargne logement (PEL) demeure une option d’épargne attractive pour ceux qui désirent financer un projet immobilier tout en bénéficiant d’un taux d’intérêt garanti et d’un prêt à conditions avantageuses. Cependant, comme tout produit d’épargne, il présente à la fois des avantages et des inconvénients : si vous privilégiez la sécurité et la prévisibilité de votre épargne, le PEL peut être une solution adaptée. En revanche, pour des rendements plus élevés ou une plus grande flexibilité, il peut être judicieux d’explorer d’autres options d’épargne. N’hésitez pas à consulter votre conseiller bancaire pour être guidé sur le meilleur plan d’épargne possible selon vos objectifs.

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Rembourser ses dettes tout en épargnant : la règle 50/30/20

La méthode 50/30/20 pour rembourser vos dettes et économiser !

Rembourser ses dettes tout en épargnant : la règle 50/30/20

La méthode 50/30/20 constitue une technique budgétaire de distribution de vos revenus. Elle vous autorise à régler vos charges et acquitter vos créances, tout en épargnant. En allouant des pourcentages déterminés à vos catégories de dépenses, vous équilibrez vos finances. Dans ce guide, notre entreprise de recouvrement vous détaille comment déployer la méthode des 50/30/20 qui va vous permettre de maîtriser votre budget à court, moyen et long terme.

La méthode 50/30/20 pour rembourser vos dettes et économiser !

Présentation de la méthode 50/30/20

La stratégie financière 50/30/20 se fonde sur une distribution méthodique des ressources, articulée selon trois axes principaux :

  • 50 % destinés aux obligations financières incontournables : habitation, emprunts immobiliers, couvertures d’assurance, utilities, coûts de déplacement.
  • 30 % consacrés aux acquisitions optionnelles : divertissements, souscriptions, activités récréatives, garde-robe, emplettes non prioritaires.
  • 20 % affectés à la constitution de réserves et à l’extinction des obligations : liquidation de financements, placements et constitution d’un matelas de sécurité.

Cette architecture s’harmonise tant avec les revenus stables qu’avec les revenus fluctuants, autorisant des modifications selon vos orientations individuelles.

Quels sont les avantages de la règle 50/30/20 ?

Structure budgétaire

La stratégie 50/30/20 génère un framework autorisant une administration rationnelle de vos ressources tout en limitant les risques de surendettement. Elle stabilise vos sorties d’argent en établissant un cadre où les créances et la capitalisation disposent d’une enveloppe déterminée. C’est l’approche optimale pour diminuer progressivement votre passif.

Préservation de la capacité d’épargne

À l’inverse d’autres méthodologies qui imposent l’extinction totale des obligations avant d’envisager la capitalisation, cette approche assure une double ventilation vers la thésaurisation et la décapitalisation, diminuant ainsi les risques d’illiquidité lors de besoins urgents de liquidités.

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Mettre en place la méthode budgetaire 50/30/20

Étape 1 : Calcul précis de vos revenus nets

Établissez votre revenu net mensuel en intégrant l’ensemble des sources : rémunérations nettes d’impôts, revenus complémentaires, gratifications, etc. Cette computation constitue le socle pour déterminer les affectations budgétaires. Pour ceux disposant d’un revenu fluctuant, il est recommandé d’exploiter une moyenne de revenus sur trois à six mois pour atténuer les oscillations.

Étape 2 : Catégorisation et estimation des dépenses

Une évaluation de vos charges autorise leur distribution précise dans les trois catégories. Exploitez un instrument de pilotage budgétaire ou un tableur Excel pour identifier chaque poste et déterminer les sorties fixes (habitation, assurance, services publics), optionnelles (sorties, loisirs), et de capitalisation/extinction (amortissements de prêts, livret A, placements).

Étape 3 : Ajustements et vérification de la conformité au modèle

Confrontez vos charges actuelles à la distribution 50/30/20. Si la proportion des sorties indispensables excède 50 %, examinez des alternatives pour diminuer ces coûts, comme la renégociation des souscriptions ou la diminution des consommations énergétiques.

Optimisation de l’épargne et du remboursement des dettes

Exploitation des stratégies « avalanche » et « boule de neige »

Les tactiques avalanche et boule de neige peuvent être incorporées pour hiérarchiser l’extinction des obligations :

  • Tactique avalanche : priorisez les versements sur les créances aux pourcentages d’intérêt les plus importants pour diminuer le montant global des intérêts versés.
  • Tactique boule de neige : visez les créances de faible montant pour les liquider rapidement et générer une stimulation psychologique.

Ces tactiques peuvent être exploitées selon votre tolérance au risque et vos objectifs financiers.

Constitution d’une réserve de sécurité

Avant de se concentrer exclusivement sur l’extinction des créances, il est stratégique de constituer une réserve de sécurité pour couvrir les dépenses imprévues. Une enveloppe de 500 à 1 000 € est préconisée pour éviter le recours à des financements supplémentaires en cas d’urgence.

Mécanisation des transferts et règlements

Les transferts automatisés vers la thésaurisation et l’extinction de créances facilitent la discipline budgétaire. Programmez vos transferts et amortissements de créances pour éviter les retards et garantir une régularité.

Exemples d’application et scénarios personnalisés

Illustration pratique 1 : Isabelle, employée avec un revenu net de 2 500 € et des financements de consommation

  • Charges indispensables (50 %) : 1 250 €
  • Sorties optionnelles (30 %) : 750 €
  • Capitalisation et extinction des obligations (20 %) : 500 €

Isabelle alloue 300 € pour liquider son financement de consommation et 200 € à une réserve de sécurité. La gestion méthodique de ses 20 % lui autorise l’extinction progressive de ses obligations sans compromettre sa capacité de thésaurisation.

Illustration pratique 2 : Alexandre et Laura, couple avec un revenu cumulé de 4 200 €, incluant un emprunt immobilier

  • Charges indispensables (50 %) : 2 100 €
  • Sorties optionnelles (30 %) : 1 260 €
  • Capitalisation et extinction des obligations (20 %) : 840 €

Ils exploitent 600 € pour leur emprunt hypothécaire et 240 € pour alimenter un compte de capitalisation destiné à des projets futurs.

Ces illustrations démontrent comment la méthodologie peut être modulée pour atteindre des objectifs financiers différents.

En conclusion...

La méthode 50/30/20 constitue une stratégie budgétaire performante, conjuguant extinction d’obligations et capitalisation. Elle procure un framework structuré pour optimiser la gestion de vos finances personnelles et peut être ajustée selon vos ambitions financières spécifiques.

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7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

Les français sont multiples à rechercher des approches simples et performantes pour diminuer leurs sorties d’argent. Avec un peu d’organisation et quelques bonnes habitudes, il devient possible d’accroître son pouvoir d’achat quotidien, sans bouleverser votre mode de vie.

En qualité d’entreprise de recouvrement, nous mesurons l’importance d’optimiser les sorties d’argent, pour préserver un budget équilibré et prévenir les impayés. Explorez nos 7 recommandations pour économiser sur vos acquisitions quotidiennes.

7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien
7 conseils pour économiser sur vos achats du quotidien

1. Renégocier vos abonnements et vos services récurrents (assurances, électricité, téléphone…)

Qu’il s’agisse de votre souscription à Netflix ou Disney+, iCloud, Orange, SFR ou encore votre couverture automobile AXA, les souscriptions et prestations récurrentes peuvent éroder votre pouvoir d’achat mensuellement. Effectuez un audit de l’intégralité de ces derniers pour évaluer lesquels vous exploitez réellement, et déterminer ceux que vous pouvez supprimer.

📌 Illustration : Si vous disposez d’une souscription Orange incluant 300 Go d’internet sur votre téléphone à 35,99€ alors que vous ne consommez que 80 Go mensuellement, envisagez de modifier votre forfait. Particulièrement lorsque la formule inférieure n’est qu’à 20,99€.

Le portail Ideel vous autorise à économiser sur vos souscriptions. Une fois l’audit effectué, vous pouvez renégocier vos contrats (internet, téléphone, couvertures) ou changer de prestataire pour bénéficier d’offres avantageuses. Les opérateurs mobiles et les assurances proposent fréquemment des promotions attractives pour les nouveaux adhérents.

2. Apprenez à mieux gérer vos courses alimentaires

L’alimentation constitue une fraction importante des sorties mensuelles. Effectuer ses acquisitions sans planification représente une des principales causes de dépenses superflues. Voici quelques recommandations pour diminuer vos sorties :

Planifiez vos repas

Consacrer un instant à l’organisation de vos repas autorise l’acquisition exclusive des ingrédients requis. Cela prévient également le gaspillage et l’anxiété de se questionner sur les préparations culinaires quotidiennes.

📌 Illustration : L’application Jow propose des recettes adaptées à vos préférences et génère votre liste d’acquisitions.

Faire une liste de courses

Avant de vous rendre faire vos achats, établissez un inventaire de ce dont vous avez véritablement besoin. Non seulement vous vous focalisez sur les produits indispensables mais de plus, vous pouvez d’ores et déjà avoir une estimation de votre facture à la caisse.

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Comparer les prix et profiter des (bonnes) promotions

Les offres promotionnelles peuvent constituer une opportunité intéressante si elles correspondent aux produits que vous acquérez habituellement. Attention toutefois aux formats économiques ou aux lots en promotion, qui peuvent paraître avantageux mais inciter à consommer davantage (et finalement, parfois à des prix plus élevés que si vous aviez pris le produit à l’unité). Des applications comme Shopmium ou Coupon Network permettent de consulter les offres de remboursement et les réductions en cours.

Parfois, effectuer ses acquisitions en ligne revient à payer plus cher votre produit. Néanmoins, cela vous permet aussi de contrôler votre panier et d’éviter les achats impulsifs.

3. Adoptez des habitudes énergétiques intelligentes

Les économies énergétiques peuvent rapidement diminuer vos factures, particulièrement en période hivernale.

Installez un thermostat intelligent chez vous

Des marques comme Nest ou Netatmo autorisent la programmation et le contrôle de la température de votre habitation à distance, optimisant ainsi votre consommation de chauffage.

Optez pour des multiprises avec interrupteur

Elles vous autorisent à couper l’alimentation des équipements en veille, et par conséquent, d’effectuer des économies qui paraissent minimes mais finalement substantielles lorsqu’on cumule les dépenses évitées pendant 1 an.

Éteignez les lumières car “ce n’est pas Versailles ici !”

Restreignez également l’exploitation des équipements énergivores et si vous en avez véritablement besoin, tentez de les exploiter durant les heures creuses.

Investissez dans l’isolation

Si vous possédez votre habitation, des subventions comme le MPR (MaPrimveRénov’) vous autorisent à financer une fraction de vos travaux d’isolation.

4. Profitez du cashback et des cartes de fidélité

Le cashback et les programmes de fidélité constituent des moyens simples de récupérer une fraction de vos dépenses, parfois sans même vous en apercevoir.

Des plateformes comme iGraal ou Ebuy Club vous autorisent à bénéficier du cashback sur des milliers de marques. Certaines néobanques comme Revolut vous proposent également des programmes de cashback sur les acquisitions effectuées avec leur carte bancaire.

Concernant les cartes de fidélité, adhérez aux programmes de fidélité des enseignes que vous fréquentez régulièrement. Pour vos acquisitions en ligne, vous pouvez exploiter des extensions comme Poulpeo qui identifie automatiquement les codes de réduction applicables lors de vos achats.

5. Achetez d’occasion pour les biens de consommation courante

Acquérir d’occasion autorise la réalisation d’économies substantielles. Le petit plus ? Vous adoptez une consommation plus écologique.

  • Évaluez ce qui peut être acquis d’occasion : les vêtements, les meubles, l’électronique, les livres, et même les équipements sportifs peuvent facilement être dénichés d’occasion en bon état.

  • Fréquentez les vide-greniers et les brocantes : ce sont des endroits parfaits pour dénicher des objets divers et souvent à des prix négociables.

  • Intégrez les groupes de dons et d’échanges : sur Facebook notamment, des groupes de dons et de trocs permettent de récupérer gratuitement des objets que d’autres personnes n’exploitent plus, ou d’échanger vos propres affaires.

Leboncoin constitue la plateforme idéale pour dénicher tout ce dont vous avez besoin.

6. Cuisinez maison plutôt que de commander ou de manger au restaurant

Préparer ses repas chez soi constitue la méthode optimale pour maîtriser vos dépenses, tout en garantissant des repas plus sains et équilibrés :

  • Préparez des repas en grande quantité En cuisinant plusieurs portions simultanément, vous économisez sur les ingrédients et le temps de préparation. Certains plats se prêtent néanmoins mieux à cette méthode.

  • Congelez pour plus de flexibilité Préparez des plats en avance et congelez des portions. Cela permet d’éviter les acquisitions de dernière minute quand vous manquez de temps ou d’énergie pour cuisiner.

  • Cuisinez avec des produits de saison Les produits saisonniers sont moins onéreux, plus frais et plus savoureux ! Vous pouvez souvent dénicher des fruits et légumes de saison en grande quantité et à meilleur prix dans les marchés locaux ou directement auprès des producteurs.

7. Revendez ce que vous n’utilisez plus

Libérer de l’espace chez soi tout en générant quelques revenus constitue un excellent moyen de valoriser ce dont vous ne voulez plus.

  • Effectuez un tri régulier Que ce soit dans votre garde-robe, votre bibliothèque, ou même vos tiroirs de cuisine, identifiez les objets que vous n’exploitez plus.

  • Exploitez des plateformes de revente Vinted pour les vêtements et accessoires, Leboncoin pour les meubles, appareils électroménagers et tout autre objet, Momox pour les livres, CD et DVD…

Si vous possédez des objets rares ou de collection, des sites comme eBay permettent d’atteindre des acquéreurs à l’international, parfois disposés à payer davantage pour des objets difficiles à dénicher.

En conclusion...

Économiser quotidiennement, c’est avant tout adopter de petites habitudes qui génèrent un véritable impact sur le budget. En appliquant ces 7 recommandations, vous pourrez maintenir la maîtrise de vos sorties tout en bonifiant votre confort financier. En qualité d’entreprise de recouvrement, notre mission consiste à accompagner chacun pour prévenir les difficultés financières – et cela débute fréquemment par des gestes simples et réfléchis. Attention toutefois à ne pas recourir aux crédits à la consommation pour financer les acquisitions courantes comme les courses, car ils peuvent rapidement peser sur le budget. Adopter dès aujourd’hui ces bonnes pratiques vous assistera pour accroître votre pouvoir d’achat.

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Externalisation de la gestion du poste clients

gestion du poste clients

Externalisation de la gestion du poste clients

L’administration du portefeuille clients dans une entreprise demeure fréquemment sous-estimée, pourtant l’influence sur l’équilibre financier et l’expansion d’une entité peut s’avérer considérable. L’administration du portefeuille clients englobe l’ensemble des phases depuis l’émission des factures jusqu’au contentieux, intégrant les relances, l’administration des litiges et le recouvrement de créances.

Dans un environnement où les retards de paiement constituent l’un des principaux obstacles à la trésorerie, particulièrement pour les PME, externaliser tout ou partie de cette administration procure des avantages significatifs. Cette solution, bien qu’onéreuse, peut apporter des réponses à vos problématiques concrètes notamment liées à votre BFR, au DSO et à la maîtrise des risques.

gestion du poste clients
Externalisation de la gestion du poste clients

Le poste clients, moteur de votre trésorerie et facteur de risque

Le portefeuille clients constitue en moyenne 40% des sources de liquidités pour une entreprise.

Constituant la principale source de liquidités pour une entreprise, ce dernier génère également des tensions de trésorerie lorsque les échéances de paiement s’allongent ou que les créances deviennent irrécupérables. Ces retards exercent un impact direct sur les indicateurs financiers comme le DSO ou le BFR.

L’impact du DSO sur la trésorerie de votre entreprise

Le DSO, qui évalue le délai moyen entre la facturation et l’encaissement, constitue l’un des meilleurs indicateurs de performance du portefeuille clients. En France, le DSO moyen du secteur privé avoisine 60 jours, bien que certains domaines comme la construction ou le transport excèdent les 90 jours. Cet écart immobilise une fraction importante des liquidités de votre entreprise et peut constituer un facteur de fragilité, particulièrement si vous êtes en pleine croissance.

Pour une entreprise avec un CA annuel de 5 millions d’euros et un DSO de 60 jours, environ 821 000 euros demeurent immobilisés sous forme d’encours clients. Une diminution du DSO de 15 jours libérerait plus de 200 000 euros, pouvant être réinvestis.

Le BFR, un levier que vous devez maîtriser

Le BFR subit directement l’influence des échéances de règlement clients et fournisseurs. Une administration défaillante de votre portefeuille clients génère un BFR élevé, synonyme d’une trésorerie constamment sous tension. En diminuant vos encours échus et en optimisant vos délais d’encaissement, il devient possible de transformer votre BFR en un avantage concurrentiel.

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Externaliser la gestion du poste clients : pourquoi et comment ?

Une réponse adaptée à vos problématiques variées

Externaliser l’administration du portefeuille clients ne se limite pas exclusivement aux entreprises confrontées à des complications de trésorerie. L’externalisation s’avère pertinente dans les configurations suivantes :

  • Expansion rapide ou restructuration – Lorsque les volumes de factures progressent fortement, les équipes internes ne parviennent parfois plus à répondre aux exigences.

  • Service contentieux submergé ou inexistant – Rejoignant le point précédent, le déficit de personnel ou l’absence de compétences en interne sur l’administration des litiges et du recouvrement peut constituer un obstacle.

  • Encours échus préoccupant – Lorsque plus de 10% des encours totaux accusent un retard de règlement, il devient impératif de renforcer les actions de recouvrement.

Les solutions d'externalisation disponibles

  1. Affacturage Cette solution consiste à céder vos créances à un organisme financier qui vous préfinance immédiatement une fraction de leur montant. Cette solution permet d’améliorer votre trésorerie à court terme, bien qu’onéreux (les commissions se situant entre 1 et 5%).

  2. Recouvrement spécialisé Les entreprises de recouvrement interviennent pour administrer les créances échues, notamment les plus complexes. Nous vous proposons une expertise juridique et relationnelle permettant de maximiser les chances de récupération tout en préservant votre relation commerciale.

  3. Gestion déléguée ou BPO (Business Process Outsourcing) Le BPO dépasse l’affacturage ou le recouvrement. Il s’agit d’une administration complète du cycle client, incluant l’émission des factures, les relances, l’analyse de la solvabilité et même la stratégie de crédit.

Les avantages et les limites de l'externalisation

Avantages

  • Optimisation de la trésorerie : la diminution du DSO améliore significativement les flux de trésorerie, limitant le recours au financement externe

  • Diminution des risques : les prestataires analysent systématiquement la solvabilité des clients avant tout engagement, réduisant ainsi les pertes sur les créances irrécupérables

  • Expertise spécialisée : ces entreprises exploitent des outils comme des logiciels de scoring, des bases de données de solvabilité, et des techniques éprouvées pour anticiper les retards ou administrer les contentieux

  • Concentration interne : on ne vous le dira jamais assez mais libérer vos équipes de ces missions chronophages permet de concentrer vos ressources sur des projets à forte valeur ajoutée

Limites et risques

L’externalisation n’est néanmoins pas sans désavantages :

  • Coût direct élevé : les frais de prestation ou les commissions (notamment pour l’affacturage) peuvent peser lourdement sur les marges

  • Perte de maîtrise : en déléguant tout ou une partie du processus, pensez à définir des accords permettant d’éviter des pratiques qui nuiraient à votre relation client

  • Complexité contractuelle : les SLA doivent être bien définis pour encadrer les performances de votre prestataire

Dans une étude récente, une PME du domaine industriel présentant un DSO moyen de 75 jours et un portefeuille client total de 1,2 million d’euros a délégué sa gestion des créances à une société de recouvrement. En 6 mois :

  • Le DSO a chuté à 55 jours, libérant 65 000 euros de liquidités
  • Le pourcentage de créances en retard est passé de 18% à 7%
  • Les pertes sur créances irrécupérables ont été réduites de moitié

En conclusion...

L’externalisation de l’administration du portefeuille clients autorise une entreprise à optimiser la trésorerie et diminuer les risques financiers. Elle s’inscrit dans une logique de performance et d’efficience, particulièrement adaptée aux entreprises confrontées à des échéances de paiement prolongées ou à des encours clients conséquents.

Cependant, elle nécessite une réflexion pour adapter la solution à vos exigences et un suivi rigoureux pour en maximiser les bénéfices. L’évaluation de vos indicateurs financiers tels que le DSO, le BFR et le taux d’échéances échus, permettra de mesurer l’impact de cette externalisation sur la rentabilité de votre entreprise.

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